À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement du 05 juin, Horizom, une entreprise française spécialisée dans la culture du bambou, met en lumière les atouts de cette plante pour préserver l’environnement. Grâce à sa capacité à séquestrer le CO2, le bambou est une solution concrète pour contribuer à la neutralité carbone en 2050. Et la France doit, d’ici la fin de l’année 2025, diviser par 6 ses émissions de gaz à effet de serre et multiplier par 2 ses puits de carbone1.

Les bienfaits du bambou pour l’environnement

Horizom développe depuis 2022 une filière française de culture du bambou à travers :
- Une pépinière de 7ha dans les landes ;
- Des partenariats avec des agriculteurs du territoire : 165 ha ont été plantés à fin 2024

À la fin de l’année 2025,
ce sont environ 550 ha de bambou
qui seront cultivés par Horizom
et ses agriculteurs partenaires,
soit la superficie de 1 100 terrains de foot
(ou 0,002 % de la SAU2 française)
Ces plantations prennent pied dans des régions où les conditions climatiques sont appropriées
au bon développement de la plante (Sud-Ouest, Vendée, Indre…).

Accélérer la décarbonation de l’économie
Grâce à la culture du bambou, on peut produire une biomasse végétale de qualité valorisable sur de nombreux marchés en forte croissance (biomatériaux, biochimie, énergies renouvelables),
pouvant remplacer des matériaux et énergies fortement carbonés.

Nous assistons à une réduction de l’usage de matériaux d’origines fossiles dans l’industrie, au profit de la biomasse. Cela se traduit par une forte croissance des marchés des biomatériaux, de la biochimie et de la bioénergie.
Ses propriétés chimiques étant similaires à celles du bois, le bambou peut être utilisé comme une
alternative ou un complément au bois pour la fabrication d’isolants, de panneaux, de papier ou
encore pour la production de biocarburant.

Équivalence en ressources de 550 ha de bambou
550 ha de bambou :
- 1 650 000 m2 d’isolants 100 % bambou par an, permettant d’isoler 8 250 maisons de 70 m2.
- 55 000 tonnes de bioplastiques avec 30% de fibres de bambou par an, soit l’équivalent de
17,60 piscines olympiques de plastiques évités. - 165 000 teqCO2 séquestrées dans les parties aériennes et souterraines vivantes d’une bambousaie.

LE BAMBOU, un allié vert pour l’Écosystème
Horizom cultive le bambou selon les principes de l’agroécologie, en mettant en place des pratiques agricoles respectueuses des sols et de l’environnement :
- Avant la plantation, ses équipes travaillent la terre : fissuration du sol, apport de matière organique adaptée, inoculation de micro-organismes, pour redonner au sol son fonctionnement biologique.
- Une fois planté, le bambou nécessite aucun travail du sol, aucun phytosanitaire, très peu
d’intrants et pas de coupe rase (coupe par bande) permettant de maintenir un couvert végétal
tout au long de l’année, - La plante génère également un flux important de matière organique riche en carbone vers le sol, participant ainsi à sa régénération,
- En amont de chaque projet agricole, une réflexion sur la circulation de l’eau sur les parcelles guide la mise en place d’une gestion raisonnée de l’eau avec des systèmes d’arrosage économes (goutte-à-goutte) pilotés en fonction des précipitations à venir et de mesures in situ (station météo + sondes capacitives). L’entreprise expérimente également l’hydrologie régénérative par le Keyline Design®.
‘
En respectant ses principes, une bambouseraie :
- Restaure les sols :
- Améliore la fertilité des sols dégradés.
- Dépollue les sols en absorbant certains polluants organiques et métaux lourds.
- Fournit un couvert végétal tout au long de l’année grâce à une récolte par bande.
- Améliore le cycle de vie :
- Limite le ruissellement et l’érosion des sols en interceptant une partie des précipitations et en favorisant une infiltration comparable à celle d’un sol forestier.
- Active le renouvellement rapide des racines et la décomposition des racines mortes créent des canaux facilitant l’infiltration de l’eau, contribuant ainsi à la recharge des nappes phréatiques.
- Présente un un taux d’évapotranspiration et une activité photosynthétique similaires à ceux d’une forêt, jouant un rôle clé dans le cycle de l’eau.
- Améliore la qualité de l’eau grâce à la filtration naturelle et à la dégradation des polluants.
- Soutient la biodiversité :
- Offre un habitat adapté à de nombreuses espèces animales et végétales : insectes, oiseaux, mammifères…
- Constitue un refuge essentiel pendant les périodes de nidification
- Séquestre du CO2 :
- Grâce à sa vitesse de croissance record, le bambou est capable d’absorber une grande quantité de carbone en peu de temps (3 fois plus rapidement qu’une jeune forêt).
À propos d’Horizom

Fondée en 2022 et dirigée par Dimitri Guyot, Christophe Downey et Stéphane Alzaix, Horizom développe la filière de la culture et de la valorisation du bambou en France. Elle développe des plantations selon les principes de l’agroécologie, en partenariat avec les agriculteurs et les industriels avec un triple objectif : produire de la biomasse à destination de l’industrie, séquestrer rapidement du carbone, et stabiliser et augmenter le revenu des exploitations agricoles en France. L’entreprise mène des activités de recherche agronomique au sein de sa pépinière de 7 ha située dans les Landes, ainsi que sur 10 ha de plantations pilotes.
En misant sur la culture du bambou, ressource renouvelable et écologique, Horizom contribue activement à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique
- Source : https://www.ecologie.gouv.fr/ ↩︎
- Surface Agricole Utile (SAU) ↩︎