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Gaspillage alimentaire

Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire

12 Novembre 2014 : la Région Ile-de-France lance une campagne de sensibilisation au gaspillage alimentaire avec « les poubelles boulimiques anonymes »

En Février 2013, le PNUE, la FAO et leurs partenaires lançaient une campagne internationale pour changer les habitudes liées au gaspillage alimentaire : « PENSEZ. MANGEZ. PRESERVEZ – Dites NON au gaspillage alimentaire ! « . Les consommateurs, l’industrie alimentaire et les gouvernements ayant tous un rôle à jouer pour réduire les 1,3 milliards de tonnes de nourriture gaspillée ou perdue chaque année. Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire, présentait le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire en France en Juin 2013. Semaine européenne de réduction des déchets du 22 au 30 Novembre 2014 12 Novembre 2014 : la Région Ile-de-France lance une campagne de sensibilisation au gaspillage alimentaire avec « les poubelles boulimiques anonymes » pour mobiliser le grand public et les jeunes de façon humoristique. Un engagement des parties prenantes à suivre sur CDURABLE.info

12 Novembre 2014

La Région Ile-de-France repart en campagne pour lutter contre le gaspillage alimentaire A l’occasion de la Semaine Européenne de réduction des déchets qui se déroulera du 22 au 30 novembre prochain, la Région Ile-de-France lance à nouveau une campagne de sensibilisation au gaspillage alimentaire dès le mercredi 12 novembre 2014. La campagne « les poubelles boulimiques anonymes » lancée en 2013 permet de mobiliser le grand public et les jeunes de façon humoristique en mettant en scène 4 poubelles boulimiques se plaignant d’être en permanence trop gavées. Cette campagne originale nourrit le positionnement de la Région Île-de-France, exprimé par sa signature « Demain s’invente ici » en incitant ses citoyens, au-delà de trier, à ne pas gâcher. – www.iledefrance.fr/gaspillage-alimentaire
La campagne « les poubelles boulimiques anonymes » permet de mobiliser le grand public et les jeunes de façon humoristique en mettant en scène 4 poubelles boulimiques se plaignant d'être en permanence trop gavées.
La campagne « les poubelles boulimiques anonymes » permet de mobiliser le grand public et les jeunes de façon humoristique en mettant en scène 4 poubelles boulimiques se plaignant d’être en permanence trop gavées.

15 Octobre 2014

EcoSocioConso, média à l’initiative d’ E. Leclerc, publie un dossier complet sur le gaspillage alimentaire.
Infographie EcoSocioConso sur le gaspillage alimentaire
Infographie EcoSocioConso sur le gaspillage alimentaire
Dans la première partie du dossier une étude complète sur les données et chiffres-clés du gaspillage en France et dans le monde. La seconde partie offre un tour d’horizon des initiatives prises pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Plusieurs intervenants (ADEME, FNSEA, Green-Cook, Conseil Economique Social et Environnemental, Réseau des Banques Alimentaires…) ont accepté de répondre à nos questions, et ont évoqué avec nous les pistes à envisager pour le futur.
EcoSocioConso, média à l’initiative d’ E. Leclerc, publie un dossier complet sur le gaspillage alimentaire.
EcoSocioConso, média à l’initiative d’ E. Leclerc, publie un dossier complet sur le gaspillage alimentaire.

8 Octobre 2014

En amont de la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire qui se déroulera le jeudi 16 octobre 2014, l’Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) publie une note de synthèse rappelant le contexte et les principaux enjeux de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA)
Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA)
Lutte contre le gaspillage alimentaire Selon Jean-Philippe Girard, Président de l’ANIA « Notre alimentation a beaucoup de valeur. Il est urgent et de la responsabilité de chacun d’agir, de raisonner ses modes de fonctionnement, de réviser ses habitudes et d’adopter les bonnes méthodes pour produire mieux, acheter mieux, consommer mieux, ranger mieux … en deux mots, moins jeter. » Télécharger la note de synthèse « Lutte contre le gaspillage alimentaire » réalisée par l’ANIA

9 septembre 2013

Aujourd’hui, FNE s’est rendue dans une école de Ouistreham pour signer le pacte « anti-gaspillage alimentaire » lancé en Juin dernier par Guillaume Garot, ministre délégué à l’agro-alimentaire. A cette occasion, le ministre a découvert le dispositif mis en place par l’école, avec l’aide du CREPAN, fédération régionale de FNE en Basse Normandie, pour réduire de manière significative, le gaspillage généré par la cantine. Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « Si aujourd’hui FNE signe ce pacte national, c’est pour témoigner de son engagement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, pour une meilleure défense de l’environnement sur lequel la production agricole repose. Seule association de protection de la nature et de l’environnement ayant signé le pacte, FNE veillera à ce qu’il devienne ambitieux et contraignant au-delà des grands engagements communicants. » Bruno Genty, président de FNE : « La mobilisation nationale contre le gaspillage alimentaire est un grand espoir pour que notre relation à l’alimentation et à l’agriculture change. Le respect de la nourriture constitue le premier pas pour repenser sa production. Quand on connaît le prix d’une pomme, on la mange jusqu’au trognon ! »
Le 9 septembre, France Nature Environnement signe le pacte de Guillaume Garot dans une école Ouistreham
Le 9 septembre, France Nature Environnement signe le pacte de Guillaume Garot dans une école Ouistreham

14 Juin 2013

Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire, a présenté vendredi 14 juin, en présence de tous les acteurs de la filière alimentaire concernés, le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, dont les mesures sont issues des réflexions menées par les groupes de travail institués par le ministre en décembre dernier. Ce pacte national contre le gaspillage alimentaire répond à l’objectif ambitieux que s’est fixé le gouvernement français : diminuer par deux le gaspillage alimentaire dans notre pays d’ici à 2025.

Anti gaspi la campagne du ministère de l’agriculture

Pourquoi lutter contre le gaspillage alimentaire ? – Pour s’engager concrètement contre les dérives de la société de surconsommation, – Pour protéger l’environnement en économisant des ressources et en réduisant la production de déchets, – Pour retrouver du pouvoir d’achat.
Guillaume Garot © Xavier Remongin / Min.agri.fr
Guillaume Garot © Xavier Remongin / Min.agri.fr
C’est un choix contre l’égoïsme, contre l’individualisme, pour une société plus solidaire et plus responsable. Car il y a quelque chose de scandaleux, de profondément injuste dans le fait de jeter de la nourriture quand tant de Français dépendent de l’aide alimentaire pour vivre ou que des millions d’hommes, de femmes et d’enfants ne mangent pas à leur faim. Lutter contre le gaspillage, c’est mieux consommer et mieux manger. C’est aussi redonner à l’alimentation et au travail de ceux qui la produisent leur juste valeur. Le gouvernement a fixé un objectif ambitieux : diminuer par deux le gaspillage dans notre pays d’ici à 2025. Pour y parvenir l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire a réfléchi à la rédaction d’un Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire. Un Pacte qui pose un certain nombre de mesures et d’engagements de la part de chacun, pour permettre un véritable progrès collectif. Un Pacte qui ne stigmatise aucun des acteurs engagés dans cette mobilisation contre le gaspillage, mais au contraire valorise l’implication de chacun.

Les grands axes du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire

Anti gaspi la campagne du ministère de l'agriculture
Anti gaspi la campagne du ministère de l’agriculture
Par ce Pacte, l’Etat prend les 11 mesures suivantes : – Un signe de ralliement manifestant la mobilisation de chacun pour lutter contre le gaspillage. – Une journée nationale de lutte contre le gaspillage, d’un prix « anti-gaspi » des pratiques vertueuses et d’une labellisation de ces pratiques. – Des formations dans les lycées agricoles et les écoles hôtelières. – Des clauses relatives à la lutte contre le gaspillage dans les marchés publics de la restauration collective. – Une meilleure connaissance du cadre législatif et réglementaire sur la propriété et la responsabilité lors d’un don alimentaire. – La lutte contre le gaspillage alimentaire dans les plans relatifs à la prévention des déchets. – La mesure de la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la Responsabilité Sociale des Entreprises. – Le remplacement systématique de la mention DLUO par « À consommer de préférence avant… ». – Une campagne de communication sur la lutte contre le gaspillage. – Une nouvelle version du site dédié, www.gaspillagealimentaire.fr. – Expérimentation, sur un an, du don alimentaire par les citoyens via une plate-forme numérique, Eqosphere.
Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
Téléchargez l’intégralité du Pacte national de lutte contre le gaspillage (PDF – 1.4 Mo)

Manger c’est bien, jeter ça craint !

Le gaspillage alimentaire, c’est quoi ? Toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaîne alimentaire, est perdue, jetée, dégradée, constitue du gaspillage alimentaire.
  • La première partie de la campagne porte sur le gaspillage alimentaire en général. Une campagne digitale lancée auprès des communautés en ligne qui met en scène des visuels ludiques et décalés « Qui jette un œuf jette un bœuf » – « N’en perds pas une miette finis ton assiette » – « J’aime la nourriture je la respecte ».
Qui jette un œuf jette un bœuf
Qui jette un œuf jette un bœuf
J’aime la nourriture je la respecte
J’aime la nourriture je la respecte
N’en perds pas une miette finis ton assiette
N’en perds pas une miette finis ton assiette
  • La deuxième partie de la campagne de sensibilisation appelle l’attention du consommateur sur le fait que la moitié des aliments qui finissent à la poubelle sont des fruits ou des légumes qui présentent un défaut, un aspect défraîchi ou un peu abîmé. Pourtant, une pomme ou une tomate qui présente une irrégularité ou un petit choc reste excellente et bonne à manger.
Manger c’est bien, jeter ça craint !
Manger c’est bien, jeter ça craint !
Manger c’est bien, jeter ça craint !
Manger c’est bien, jeter ça craint !

Carrefour a signé le pacte

Carrefour, le distributeur français a signé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire avec le ministère français de l’agriculture. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une initiative nationale pour réduire le gaspillage alimentaire dans les foyers français, avec l’appui des supermarchés bientôt autorisés à conserver plus longtemps en rayon les produits alimentaires. Bientôt les étiquettes des produits afficheront la mention : « à consommer de préférence avant». Cette nouvelle législation permettra en outre aux grandes entreprises de faire des dons alimentaires plus facilement. Alors que le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot déclarait que le plan ciblera chaque étape de la chaîne de production alimentaire, des lieux de production à l’assiette en passant par les supermarchés, le groupe Carrefour avait déjà mis en place un plan de lutte contre le gaspillage dans les 11 des pays où il est présent et signé le « Retail agreement on waste » au niveau européen. Dans le cadre de cet engagement Carrefour lance son premier site intégralement dédié à la lutte contre le gaspillage, pour tenir les consommateurs informés des initiatives de réduction du gaspillage alimentaire et a lancé un nouveau type de promotion en faveur des consommateurs qui permettra aux clients de bénéficier de réductions aussi bien sur des articles uniques que multiples. Le distributeur français a également lancé une campagne interne de sensibilisation sur le gaspillage alimentaire auprès de ses employés, avec des récompenses offertes aux meilleures idées de prévention du gaspillage alimentaire. De façon plus radicale, Carrefour a également lancé des tests sur certains produits portant la mention « meilleurs avant ». Le groupe est également le premier donateur privé des banques alimentaires en France. 83 millions de repas, des camions ainsi que des entrepôts frigorifiques ont ainsi été donnés par le groupe en 2012.
www.anti-gaspillage.carrefour.fr
www.anti-gaspillage.carrefour.fr
Un projet de bars à smoothies et soupes à partir de fruits et légumes non commercialisés, sera lancé d’ici la fin de l’année dans quelques magasins pilotes d’Ile-de-France, par la Fondation Carrefour, en collaboration avec l’ANDES (Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires) et le groupe SEB. Carrefour mène en France de nombreuses actions concrètes pour lutter contre le gaspillage alimentaire, en voici quelques illustrations :
  • Réduire le gaspillage alimentaire en magasin et mobiliser les équipes :
– Une équipe de « coachs antigaspi » vont de magasin en magasin pour former les équipes à la réduction du gaspillage. – Un magasin pilote identifie les bonnes pratiques qui sont ensuite mises en place dans des magasins référents dans chaque région. – Des tests sont en cours sur les dates limites de consommation de certains produits et sur la vente de produits en vrac. – La mise en place d’un nouveau type de promotion offrant aux consommateurs la possibilité de bénéficier d’une réduction dès le premier produit acheté. Ce qui permet ainsi d’adapter les quantités aux besoins réels et d’éviter le gaspillage.
  • Valoriser les produits non commercialisés :
– Un projet de bars à smoothies et soupes à partir de fruits et légumes non commercialisés, sera lancé d’ici la fin de l’année dans quelques magasins pilotes d’Ile-de-France, par la Fondation Carrefour, en collaboration avec l’ANDES (Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires) et le groupe SEB. – La Fondation Carrefour soutient la récupération et la transformation des invendus des criées en soupes et filets avec la Fédération des paniers de la mer (FPLM). 164 personnes ont ainsi été embauchées depuis 2009, ce qui a permis la valorisation de 336 tonnes de produits en 2012.
  • Optimiser les dons et collectes alimentaires :
– 100% des hypermarchés Carrefour ont contractualisé leurs relations avec une ou plusieurs associations locales. – L’équivalent de 83 millions de repas a été distribué en 2012, faisant de Carrefour le premier donateur privé des Banques Alimentaires en France. – La Fondation Carrefour finance des camions réfrigérés et des chambres froides de stockage pour les associations, contribuant ainsi au maintien de la chaîne du froid.
  • Sensibiliser les consommateurs, les collaborateurs et les fournisseurs :
– Une page dédiée au gaspillage a été créée le 6 juin dernier afin d’informer les consommateurs : www.anti-gaspillage.carrefour.fr – Une campagne de sensibilisation auprès des collaborateurs a été mise en place via un challenge interne récompensant les meilleures idées antigaspi. – Un prix antigaspi sera remis à la fin de l’année au fournisseur le plus vertueux dans le cadre des Trophées Développement Durable annuels de Carrefour France. Lire plus sur http://eenovation.com/

Monoprix a signé le Pacte

Monoprix s'engage dans la lutte contre le gaspillage alimentaire
Monoprix s’engage dans la lutte contre le gaspillage alimentaire
Monoprix[[Leader du commerce de centre-ville, Monoprix est présent dans plus de 200 villes en France. Le groupe possède plus de 450 magasins et compte 20 000 collaborateurs. Son chiffre d’affaires en 2012 a atteint 4,2 Mds € TTC.]] a signé vendredi 14 juin le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire et annonce son plan d’actions 2013 – 2014. Fort d’un engagement de plus de 20 ans en faveur du développement durable, Monoprix a fait de la lutte contre le gaspillage l’une de ses priorités. Au-delà du Pacte national, l’entreprise renforce son engagement par la mise en œuvre de quatre actions concrètes : – 1. Développer le don alimentaire en distribuant 2 millions de repas par an à horizon 2020. Sur les six derniers mois, le parc des magasins Monoprix donnant leurs produits en fin de vie a déjà doublé (51 magasins concernés fin mai). Monoprix s’engage à ce qu’une centaine de magasins participent au don alimentaire d’ici la fin de l’année 2013. – 2. Mener au moins deux opérations de sensibilisation au gaspillage chaque année.
ABC du Gaspillage alimentaire par Monoprix
ABC du Gaspillage alimentaire par Monoprix
Monoprix souhaite avant tout accompagner ses clients et les sensibiliser aux enjeux du gaspillage alimentaire. Le Groupe publie en 2013 la septième édition de son « ABC » sur le gaspillage, un guide pour une consommation plus responsable distribué gratuitement dans tous ses points de vente. Monoprix a par ailleurs déjà organisé au mois de mai des actions de sensibilisation au gaspillage dans 14 magasins parisiens, en collaboration avec la Mairie de Paris. – 3. Commercialiser une offre d’accessoires « anti-gaspillage ». Monoprix étudie la commercialisation d’une offre de petits équipements ménagers pour faciliter une consommation anti-gaspillage de ses clients à partir de 2014. – 4. Optimiser le conditionnement des produits alimentaires. Monoprix étudie pour chaque rayon la possibilité de développer une offre portionnable ou unitaire. Ces produits représentent déjà une part importante de l’offre chez Monoprix : 30% en charcuterie/boucherie par exemple et près de 10% en crèmerie. – En savoir plus sur l’engagement de Monoprix pour lutter contre le gaspillage alimentaire

Les sociétés de restauration collective ont signé le pacte

Les sociétés de restauration collective ont signé le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
Les sociétés de restauration collective ont signé le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
Jacques Roux, Président du Syndicat National de la Restauration Collective, dont les adhérents servent chaque jour plus de 3 millions de repas, a signé le 14 juin 2013 le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire. Actifs pour lutter contre le gaspillage alimentaire Les adhérents du Syndicat National de la Restauration Collective (SNRC) sont engagés activement dans la lutte contre le gaspillage depuis plusieurs années. Leurs expériences menées sur le terrain montrent combien l’implication de tous les acteurs est essentielle (notamment en restauration scolaire, celle des parents, du corps enseignant, en plus de l’établissement lui-même et du personnel). Fort de ces bonnes pratiques, le SNRC s’est vu confier la présidence du groupe « Restauration Collective » au sein du comité de pilotage du plan national de lutte contre le gaspillage alimentaire mis en place en novembre dernier par le Ministre. Le SNRC a également participé aux 6 autres groupes : « Evaluation et définition d’indicateurs », « Moyens techniques et logistiques », « Relations entre les partenaires », etc. Engagées pour le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire Les sociétés de restauration collective adhérentes du SNRC se sont engagées à mener des actions concrètes qui contribueront à réduire le gaspillage : – mener des actions de sensibilisation auprès des clients, convives, des collaborateurs et des fournisseurs ; – favoriser la diffusion de bonnes pratiques et ainsi permettre la prévention et l’amélioration des pratiques professionnelles. Cette démarche innovante vient soutenir l’ambition du Ministère, partagée par le syndicat, de diminuer de moitié le volume des déchets alimentaires d’ici à 2025. Dans cet esprit, le SNRC salue la démarche du Ministre qui incite notamment les donneurs d’ordre à bien appréhender le nombre de convives à servir. A propos du SNRC
Syndicat National de la Restauration Collective
Syndicat National de la Restauration Collective
Les adhérents du Syndicat National de la Restauration Collective servent plus de 3 millions de repas chaque jour dans plus de 12 000 restaurants en France. Le SNRC poursuit l’objectif de définir une politique générale de la profession dans les domaines social, nutritionnel, hygiène et sécurité… dans le cadre d’une gestion concédée. Il assure la représentation de la profession et développe des relations suivies avec les professionnels du secteur agroalimentaire et de l’alimentation.
– www.snrc.fr

Le SNRTC s’engage dans la lutte contre le gaspillage alimentaire

Restauration thématique
Restauration thématique
Le Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale (SNRTC), l’un des acteurs majeurs de la restauration commerciale, était présent le 14 juin aux côtés de Monsieur Guillaume Garot, Ministre délégué à l’Agroalimentaire, pour prendre part à la signature du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire. Ainsi, le SNRTC s’est-il associé aux autres acteurs de la filière alimentaire pour mettre en œuvre les mesures prises dans le cadre du pacte national contre le gaspillage alimentaire et répondre à l’objectif fixé par le Gouvernement de diminuer par deux le gaspillage alimentaire en France d’ici à 2025. Le SNRTC représente les principales entreprises de restauration commerciale avec service à table, qui servent plus de 370 000 repas par jour. Son Président, Michel Morin, s’est engagé à ce que le SNRTC soit un acteur fédérateur de la lutte contre le gaspillage alimentaire, en incitant tous ses adhérents à mettre en place, par différents moyens et dans les meilleurs délais, des mesures efficaces pour limiter le gaspillage. En apposant sa signature à côté de celle de Guillaume Garot, Michel Morin a manifesté le soutien et l’engagement de toute une profession dans un combat plus que nécessaire. A propos du SNRTC
Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale (SNRTC)
Syndicat National de la Restauration Thématique et Commerciale (SNRTC)
Le SNRTC en quelques chiffres (en 2012) : – 1 700 établissements – 370 000 repas servis par jour – Plus de 37 000 salariés en France – Près de 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires HT – Contacts : Dominique-Ph. BÉNÉZET et Agnès THÉODOSE au 01 56 62 16 16 – www.snrtc.fr

Guide « Réduire le gaspillage en restauration collective »

Télécharger le Guide
Télécharger le Guide
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2 Commentaires

  1. un pacte pour avancer contre le gaspillage alimentaire selon France Nature Environnement
    France Nature Environnement, qui a présidé l’un des groupes de travail, a contribué à ce Pacte aux côtés d’organisations professionnelles des producteurs et des activités de transformation et de distribution, de représentants de la restauration collective et commerciale, de collectivités territoriales et d’associations de consommateurs et d’aide alimentaire.

    Réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025

    Pour élaborer un plan d’actions visant à atteindre cet objectif que s’est fixé le gouvernement, le Ministre délégué en charge de l’Agroalimentaire a invité des acteurs de la chaîne alimentaire à participer à des groupes de travail. En parallèle de ces réflexions, des opérations pilotes1 ont été menées afin de tester des solutions pour réduire le gaspillage alimentaire. Guillaume Garot souhaite que le phénomène soit clairement évalué car, contrairement à nos voisins européens, nous ne connaissons pas l’ampleur de ce gaspillage, mis à part en « bout de chaîne ».

    Le gaspillage alimentaire, un coût social, économique et environnemental

    France Nature Environnement et ses associations membres œuvrent depuis plusieurs années à la réduction du gaspillage alimentaire. Tout d’abord parce qu’il s’agit d’un scandale éthique et social dans la mesure où la souveraineté et la sécurité alimentaire ne sont pas assurées. Le scandale est aussi économique car ce gaspillage a un coût. Il présente également des impacts très importants sur l’environnement : outre la production de déchets générée, ces aliments gaspillés ont nécessité pour leur fabrication de l’eau, des pesticides, des engrais, de l’énergie (lors de la culture, la transformation et le transport) et ont consommé de l’espace, tout cela pour finir dans nos poubelles sans passer par l’assiette.

    Les attentes de France Nature Environnement vis-à-vis du Pacte

    Le Pacte doit permettre d’identifier, afin de les promouvoir, des modèles de production, de distribution et de consommation moins gaspilleurs : présence d’un cuisinier en proximité de « ses convives » et attentif à leurs attentes ; rapprochement entre producteurs et consommateurs, que ce soit pour les particuliers ou pour les établissements comportant de la restauration collective comme plusieurs Conseils Généraux en ont pris l’initiative. Pour que les engagements nationaux du Pacte se déclinent localement, il faut d’une part que l’engagement des « têtes de réseaux » lors de la signature du Pacte s’entendent également comme celui de leurs correspondants au niveau local2 , et d’autre part que la prise en compte du gaspillage alimentaire soit intégrée dans diverses politiques locales (de prévention des déchets mais aussi, d’éducation pour la santé, les plans alimentation…). Enfin, pour favoriser des changements de comportements, communication nationale comme plaquettes d’information nécessitent d’être relayées au plus près des différents publics concernés. Pour cela, le tissu associatif, dans toute sa diversité, doit, pour son implication, être soutenu.

    Un Pacte écrit au futur

    Le Pacte qui sera présenté par le ministre témoigne d’une mobilisation de multiples acteurs. Cependant il s’agit d’une première étape et beaucoup reste à faire. En effet, la mise en mouvement de chaque acteur ne repose que sur du volontariat et les mesures concrètes permettant d’agir sur des causes de gaspillage alimentaire restent en devenir. Quid de la suppression des normes de calibrage imposées aux producteurs ou encore de la suppression de la DLUO ? Chartes, guide de bonnes pratiques et conventions volontaires n’apparaissent pas comme des outils suffisamment ambitieux au vu de l’ampleur du phénomène.

    Pour France Nature Environnement signer ce Pacte, c’est être vigilant pour que les engagements pris soient non seulement tenus mais leurs ambitions accrues. FNE sera attentif à ce que sa traduction opérationnelle comporte, a minima, plusieurs actions emblématiques. Le Pacte doit avoir une déclinaison spécifique pour les produits les plus gaspillés que sont le pain, les fruits et légumes et la viande. L’éducation à la lutte contre le gaspillage alimentaire doit se faire de la maternelle à la maison de retraite en passant par la formation des multiples intervenants professionnels de la chaine alimentaire.

    Pour Patrick Hervier, co-pilote du Réseau prévention et gestion des déchets, « le suivi de l’impact des mesures prises pour réduire le gaspillage alimentaire doit s’effectuer non seulement par secteur d’activités mais également par filière de produits. Si nous voulons traiter le problème, nous avons besoin que l’ensemble des acteurs d’une même filière modifie ses pratiques. »

    Bruno Genty, président de France Nature Environnement : « la lutte contre le gaspillage alimentaire est une formidable opportunité de repenser notre modèle de production et de consommation alimentaire. Nous pourrons manger mieux, rétribuer mieux nos agriculteurs tout en gâchant moins et en préservant la nature. »


    – (1) Exemples d’opérations pilotes : test, auprès des habitants de la ville de Tours, d’un système de ramassage des denrées destinataires destinées à l’aide alimentaire ; évaluation chiffrée du gaspillage alimentaire et ajustement de la préparation des repas aux besoins réels dans les collèges de Dordogne.

    – (2) Dès le 17 juin, des associations membres de FNE se retrouveront pour compléter le dispositif d’interventions en cours d’élaboration.

  2. Gaspillage alimentaire – Université d’automne à Strasbourg du 15 au 18 octobre
    L’Université d’automne internationale en éco-conseil « Regards multiples sur le gaspillage alimentaire : échanger pour comprendre et agir » se
    déroulera à Strasbourg, du 15 au 18 octobre 2014.

    Conférences, tables-rondes, ateliers … permettront aux participants d’aborder la thématique du gaspillage alimentaire sous ses multiples facettes, tant sociétales, qu’économiques ou environnementales pour :

    – en comprendre le contexte et les enjeux,
    – s’inspirer d’expériences réussies de territoires et de cultures différentes,
    – imaginer ensemble des pistes de solutions répondant aux critères du développement durable…

    Co-organisée par les structures formant les éco-conseillers de France (ECO-Conseil, Strasbourg), de Belgique (Institut Eco-Conseil, Namur) et du Québec (Université du Québec à Chicoutimi), cette manifestation s’adresse à l’ensemble des acteurs concernés par la thématique du gaspillage alimentaire : décideurs, professionnels de terrain, chercheurs, journalistes, étudiants…