Les outils et les moyens de transaction qui permettent à la richesse de circuler et de grandir, sont un droit inaliénable.
Préambule
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée en 1948 par les Nations Unies spécifie que :
- Article 2 : Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
- Article 3 : Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
- Article 4 : Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
- Article 17 :
1. Toute personne, aussi bien seule qu’en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
- Article 23 :
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
- Article 25:
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.
Le système monétaire actuel
Le système monétaire actuel est :
- Un monopole privé géré par des intérêts privés et sans représentation des interêts du Peuple. Les citoyens n’ont ni contrôle ni pouvoir de décision sur l’émission de la monnaie et sur ses règles de circulation, la transparence est inexistente ou illusoire.
Cet état de fait ce traduit par des monnaies:
- Payantes: la création monétaire se fait par création de crédits dont la seule contrepartie est une simple ligne d’écriture. Malgré cette création ex nihilo, tout crédit fait l’objet d’un taux d’usure (intérêt). Ce taux d’usure ou d’intérêt est la cause principale de l’inflation et le coût de l’argent représente une part majoritaire du prix des choses.
- Soutenant un esprit de compétition: l’argent nécessaire au remboursement de l’intérêt n’est pas crée lors de la création de crédit. Par conséquent les acteurs économiques sont en compétition pour obtenir l’argent nécessaire au remboursement de l’intérêt. Cet impératif est en grande partie responsable de la course folle au profit.
- Instables : l’intérêt est une courbe exponentielle, ce qui veut dire que son montant peut rapidement dépasser la masse monétaire totale en circulation. Pour cette raison, les systèmes monétaires actuels n’ont pas d’autre alternative que l’effondrement, lorsque la masse monétaire initialement dédiée aux transactions est dépassée par la masse monétaire de remboursement d’intérêt.
En conséquence, le Peuple déclare que
Le système monétaire en cours, pour les raisons listées plus haut, ne respecte pas les Droits de l’Homme, en particulier les articles 2, 3, 17 et 25. Il génère des inégalités, des ségrégations, des formes masquées d’esclavage et empêche l’accès aux droits fondamentaux des personnes (santé, alimentation, éducation, habitation, sûreté, travail…).
En conséquence, le Peuple déclare que :
1. Le système monétaire est un bien commun. L’ accès et l’utilisation du système monétaire est un droit inaliénable et gratuit.
2. Tout groupe de personnes a le droit de créer et choisir ses propres outils monétaires. C’est une principe de souveraineté, d’égalité, et d’autodétermination de tout groupe de personnes.
3. Toute monnaie est un bien commun du groupe de personne ayant décidé de sa création et utilisation.
4. La gestion du système monétaire et des monnaies est un processus démocratique et transparent.
5. Le système monétaire et économique a pour finalité première et prioritaire la satisfaction des besoins et droits fondamentaux décrits dans la Charte des Droits de l’Homme, en particulier en ce qui concerne les droits à l’alimentation, le logement, la santé, l’éducation, et au travail.
6. Les ressources naturelles sont un bien commun. L’accès et l’utilisation des ressources font l’objet d’un partage et non d’une appropriation exclusive.
Source : The Transitioner.org