En France, les activités liées à l’environnement concernent plus de 370 000 professionnels. Un secteur en forte croissance, qui génère quelque 10 000 nouveaux emplois par depuis 1997. Mais attention, la majorité des débouchés portent sur les activités de gestion des déchets et des eaux usées.
Ne pas gaspiller l’eau, trier ses déchets, préférer le vélo à la voiture, éviter les sacs en plastique… qui ignore encore ces quelques gestes « écolos », indispensables pour protéger la planète des conséquences de la pollution : réchauffement climatique, trous dans la couche d’ozone, déséquilibre des écosystèmes ? Pas la jeune génération en tout cas, qui se révèle pour le moins sensible à la question : selon un sondage réalisé par la SOFRES en 2001, un jeune sur cinq résidant dans une grande ville souhaitait ainsi travailler dans l’environnement.
Gare aux désillusions
Une ambition louable, qui conduit chaque année de plus en plus d’étudiants à rejoindre les rangs des multiples formations liées à l’environnement : selon l’Ifen (Institut français de l’environnement), plus de 16 000 jeunes suivaient en 2002 l’une des quelque 560 formations « environnement » de niveau bac + 2 et plus, contre 11 500 en 1997 ! Une attractivité souvent cause de désillusions. Car les postes liés à la nature, au paysage et à la biodiversité ne représentaient en 2004 que 4,8 % des emplois du secteur.
Peu de chances donc pour tous les candidats à la protection de la faune et de la flore – un peu plus du tiers des étudiants en environnement – d’exercer un jour au sein des quelques parcs nationaux, organismes publics et associations offrant les rares postes du secteur. Plus citadins, certes, les emplois liés à l’aménagement du cadre de vie représentent une alternative plus porteuse : 11 300 emplois ont vu le jour dans ce domaine d’activités entre 1997 et 2004.
Une tendance confirmée par l’Observatoire de la fonction publique territoriale, qui classe notamment les activités liées aux espaces verts parmi ses recrutements envisagés prioritairement. Au même titre que les activités liées à la propreté, à la collecte et à la gestion des déchets…
Des postes dans les collectivités territoriales
De fait, à mille lieues de la protection des espèces animales en voie de disparition, les activités liées à la gestion des eaux usées et des déchets offrent la majorité – respectivement 24 % et 25 % – des emplois du secteur.
Collecte, tri, recyclage, récupération, contrôle et traitement des eaux usées… le travail ne manque pas, et les perspectives à venir promettent d’être excellentes, notamment dans les collectivités territoriales. Soumises à des réglementations de plus en plus strictes, celles-ci se doivent d’améliorer et de moderniser leurs équipements : mise en place de réseaux d’assainissement, mesures de sélection des déchets, etc.
Qualifications en hausse
Autant d’emplois à prendre, à tous les niveaux, du CAP au bac + 6. Très riche en postes peu qualifiés (78 % d’ouvriers dans la collecte et le traitement des déchets par exemple), le secteur semble cependant, technicité croissante et réglementation obligent, tendre aujourd’hui vers une hausse des qualifications requises. Aisément accessibles aux bac + 2, les activités liées aux déchets, aux eaux usées et à la dépollution en général nécessitent également les compétences d’ingénieurs ou de titulaires de troisième cycle universitaire, dans de nombreuses spécialités : de la sécurité au BTP en passant par la géologie, la chimie et le droit.
Les métiers de l’environnement de Sarah Lemelle et Marie Masi édité par L’Etudiant – Parution : 25/05/2007 – Prix éditeur : 11,50 € – 222 pages- Format : 12,5 x 17,5 cm
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