Un an après Fukushima, le gouvernement nippon assure que le site nucléaire est sécurisé, mais les Japonais en doutent. Arte a consacré une soirée spéciale présentée Emilie Aubry le 6 mars dernier sur cet accident sans précédent, qui a réactivé le débat sur le nucléaire en France et en Allemagne. Séance de rattrapage ci-dessous pendant une semaine avec l’ensemble des documentaires diffusés dans le cadre de cette thema.
Enquête sur une super catastrophe nucléaire La catastrophe de Fukushima a ébranlé les croyances de citoyens japonais qui, jusqu’ici, se fiaient à leurs installations nucléaires. Le début de l’ère du soupçon ? Il a fallu attendre plusieurs jours, après le 11 mars 2011, avant que les responsables japonais n’admettent qu’il y avait eu à Fukushima un accident nucléaire sans doute plus grave que celui de Tchernobyl. Puis les autorités – l’exploitant Tepco, le gouvernement, les services de surveillance – n’ont cessé de minimiser l’ampleur de la catastrophe. Ce film documentaire inédit tente de faire la lumière sur ce qui s’est passé dans les réacteurs 1 à 4 de la centrale. Il analyse aussi la gestion de crise du lobby nucléaire et montre que celui-ci met tout en oeuvre pour préserver un marché mondial lucratif. Nucléaire, la fissure francoallemande Un ingénieur français et un militant allemand s’interrogent sur les positions divergentes de la France et de l’Allemagne en matière de nucléaire. Les visions croisées du Français Auguste Saas, conseiller en déchets radioactifs auprès du ministère allemand de l’Environnement, et de l’Allemand Markus Pflüger, activiste antinucléaire. Nourri de ce changement constant de perspective, ce film permet d’aborder le sujet sous un angle nouveau. Débat : Un héritage rayonnant. Les déchets du nucléaire Des chercheurs finnois et suédois pensent avoir trouvé un moyen de stocker les déchets radioactifs dans le granit que recèle le sous-sol de leur pays. L’Europe serait-elle sauvée ? Le hic, c’est que pour l’instant, aucun pays ne peut légalement exporter ses résidus en Suède ou en Finlande… LE DESSOUS DES CARTES – Le nucléaire civil en 2012 Face à la catastrophe de Fukushima, au Japon, en mars 2011, de nombreuses questions ont ressurgi autour de l’usage du nucléaire et de son avenir. Le dessous des cartes de Jean-Christophe Victor vous expose les termes de ce débat aux enjeux multiples et complexes. Minamisanriku La ville engloutie Cité côtière située dans le nord-est de l’île de Honshu, Minamisanriku a le plus souffert du séisme du 11 mars 2011 et du tsunami qui a suivi. Dans les ruines de cette petite ville de 17 000 habitants, on a retrouvé un millier de morts. Mais le bilan humain aurait été plus lourd sans le courage de Miki Endo, jeune employée municipale au bureau de protection contre les catastrophes naturelles, chargée de la diffusion des annonces par haut-parleur…Dossier spécial sur Arte.tv
– Retrouvez sur arte.tv/fukushima : – Une Websérie documentaire de Alain de Halleux (8x7mn) intitulée Récits de Fukushima. Aujourd’hui à Fukushima, les Japonais affrontent au quotidien un ennemi invisible : la radioactivité, qui compromet le futur de cette région et du pays. La population commence à se lever pour dire son désespoir et sa colère. En partant à la rencontre de familles, Alain de Halleux donne la parole à ces Japonais ordinaires confrontés à une situation sidérante : des rencontres qui nous révèlent les angoisses, les espoirs, les bouleversements majeurs vécus par ces parents et ces enfants. – Un dossier spécial avec des articles sur la situation aujourd’hui, des vidéos, une infographie conçue par Laure Noualhat (« Déchets, le cauchemar du nucléaire ») sur le traitement des déchets.
Les leçons de Fukushima
Ce n’est pas envers le nucléaire que les japonais (comme tout autres) se fiaient jusque là mais envers ces ‘représentants’ alias TEPCO. Comme la faute n’est pas dû au 11 Mars mais aux 14 et 15 Mars qui sont loin d’être expliqués en détails !