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Le développement durable

Un article de Wikipedia

Le « développement durable » est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

Développement durable



Le « développement durable » est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland du nom de Gro Harlem Brundtland, ministre norvégienne de l’environnement présidant la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, ce rapport intitulé « Notre avenir à tous » est soumis à l’Assemblée nationale des Nations unies en 1987 :un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de  » besoins « , et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir.

Autrement dit, il s’agit d’affirmer une double identité :

  • Dans l’espace : chaque habitant de cette terre a le même droit humain aux ressources de la Terre ;
  • Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre mais le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations à venir.


Des écologistes et autres personnalités de divers bords politiques considèrent le terme « développement durable » comme un oxymore. (voir plus bas)

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Sémantique et histoire du concept

Depuis plus d’une décennie, le concept est devenu courant et de multiples et divers institutions et acteurs sociaux et économiques se réclament du concept de développement durable.Ce concept est né de deux constats :
  • la fracture Nord/Sud et la recherche d’un développement humain ;
  • et de la crise écologique et l’urgence de sauvegarder l’environnement.


Le lien entre les objectifs du développement et la crise de l’environnement conduit au concept d’ éco-développement développé au début des années 70 par Ignacy Sachs et à la conférence internationale de Stockholm sur l’environnement humain en 1972. Puis le terme « Sustainable development« , traduit par « développement durable » apparaît en 1980 et est officialisé et répandu par le rapport « Notre avenir à tous », (dit Rapport Brundtland) en 1987.

On emploie quelquefois en français le terme de « développement soutenable ». (Qui est la traduction littérale de l’anglais « Sustainable development »)

Historique

1968 : création du Club de Rome qui regroupe une poignée d’hommes, occupant des postes relativement importants dans leurs pays respectifs et qui souhaitent que la recherche s’empare du problème de l’évolution du monde pris dans sa globalité pour tenter de cerner les limites de la croissance.

1972 : le Club de Rome publie le rapport Halte à la croissance ?, ou Les limites de la croissance, le titre original étant The limits to growth, rédigé à sa demande par une équipe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology. Ce rapport donne les résultats de simulations informatiques sur l’évolution de la population humaine en fonction de l’exploitation des ressources naturelles, avec des projections jusqu’en 2100. Il en ressort que la poursuite de la croissance économique entraînera au cours du une chute brutale des populations à cause de la pollution, de l’appauvrissement des sols cultivables et de la raréfaction des ressources énergétiques.

1972 (16 juin) : une conférence des Nations unies sur l’environnement humain à Stockholm expose notamment l’écodéveloppement, les interactions entre écologie et économie, le développement des pays du Sud et du Nord.

L’environnement apparaît en effet à partir des années 1970 comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux générations futures et le philosophe Hans Jonas a exprimé cette préoccupation dans son livre Le Principe responsabilité (1979).

1980 L’Union internationale pour la conservation de la nature publie un rapport intitulé La stratégie mondiale pour la conservationOuvrage publié par le WWF, l’UICN et le PNUD, voir Gérard Granier, Yvette Veyret, Développement durable. Quels enjeux géographiques ?, dossier n°8053, Paris, La Documentation française, 3 trimestre 2006, ISSN 04195361, page 2 où apparaît pour la première fois la notion de « développement durable », traduite de l’anglais « sustainable development ».

1987 (avril) : Une définition du développement durable est proposée par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement (Rapport Brundtland).

1992 (3 au 14 juin) : Deuxième Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992: consecration du terme « développement durable », Le concept commence à être largement médiatisé devant le grand public. Adoption de la convention de Rio et naissance de l’Agenda 21. la définition Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de l’environnement et la consommation prudente des ressources naturelles non renouvelables, sera modifiée par la définition des « trois piliers » qui doivent être conciliés dans une perspective de développement durable : le progrès économique, la justice sociale, et la préservation de l’environnement.

2002 (26 août au 4 septembre) : Sommet de Johannesburg : En septembre, plus de cent chefs d’État, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d’ONG ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité. Quelques grandes entreprises françaises sont présentes.

2005 : Entrée en vigueur du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre.

Les enjeux

L’environnement négligé

Historiquement, le mode de pensée qui est à l’origine de la Révolution industrielle a introduit des critères de croissance essentiellement économiques. On retrouve ces critères dans le calcul du Produit national brut, dont l’origine remonte aux années 1930.

Des corrections ont été apportées dans la deuxième moitié du sur le plan social, avec l’apparition d’associations à vocation sociale et du syndicalisme. L’expression « économique et social » fait partie du vocabulaire courant.

Cependant, les pays développés (souvent appelés pays du Nord) ont pris conscience depuis les années 1970 que leur prospérité est basée sur l’utilisation intensive des ressources naturelles, et que par conséquent, outre l’économique et le social, un troisième aspect a été négligé : celui de l’environnement.

Par exemple, l’empreinte écologique mondiale dépasse la capacité « biologique » de la Terre à se reconstituer depuis le milieu des années 1970.

Pour certains analystesdes précuseurs du Club de Rome, René Dumont, le sociologue Jacques Ellul, Ivan Illich à Nicholas Georgescu-Roegen en n’oubliant pas l’économiste Serge Latouche, la physicienne et philosophe Vandana Shiva? , le modèle de développement industriel n’est pas viable sur le plan environnemental, ce modèle ne permettant pas de durer et de se « développer ».Les points cruciaux sont le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles (matières premières, énergies fossiles pour les humains), la destruction des écosystèmes, la diminution de la biodiversité.

Le développement industriel génère de la pollution (exemple pluie acide) qui provoque aussi la destruction d’écosystèmes. Cette destruction provient aussi du changement climatique ou de l’exploitation des ressources naturelles (exemple la déforestation de la forêt équatoriale). Elle provoque une perte inestimable en terme de biodiversité par l’extinction (donc irréversible) d’espèces végétales ou animales. Enfin, ce développement provoque la raréfaction des énergies fossiles et des matières premières (imminence du pic pétrolier), donc finalement l’épuisement des ressources naturelles.

Au problème de viabilité s’ajoute un problème d’équité : il est à craindre que le souhait de croissance (légitime) des pays sous-développés (souvent appelés pays du Sud) vers un état de prospérité similaire, édifié sur des principes équivalents, n’implique une dégradation encore plus importante de la biosphère.

Il est également à souligner que si tous les États de la planète adoptent lAmerican Way Of Life, qui consomme près du quart des ressources de la Terre pour 7% de la population, il faudrait 5 ou 6 planètes. Et si tous les habitants de la planète vivaient avec le même train de vie que la moyenne française, ce ne sont pas moins de 3 Terre qui seraient nécessaires.

De plus, Les catastrophes industrielles de ces trente dernières années (Tchernobyl, Seveso, Bhopal, Exxon Valdez, etc.) ont interpellé l’opinion publique et les associations telles que le WWF, les Amis de la Terre, Greenpeace. (voir aussi Chronologie de l’écologisme)

Un développement économique et social respectueux de l’environnement

L’objectif du développement durable est de définir des schémas qui concilient les trois aspects économique, social, et environnemental des activités humaines, les « trois piliers » du développement durable à prendre en compte, par les collectivités comme par les entreprises :

  • Économique : performance financière « classique », mais aussi capacité à contribuer au développement économique de la zone d’implantation de l’entreprise et à celui de tous échelons ;


  • Social : conséquences sociales de l’activité de l’entreprise au niveau de tous ses échelons : employés (conditions de travail, niveau de rémunération …), fournisseurs, clients, communautés locales et société en général ;


  • Environnemental : compatibilité entre l’activité de l’entreprise et le maintien des écosystèmes. Il comprend une analyse des impacts de l’entreprise et de ses produits en termes de consommation de ressources, production de déchets, émissions polluantes …


Les objectifs du développement durable

Répondre aux besoins actuels et à venir

Comme vu précédemment, la définition classique du développement durable provient du rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. Il rappelle le propos prêté à Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».

Le rapport Brundtland insiste sur la nécessité de protéger la diversité des gènes, des espèces et de l’ensemble des écosystèmes naturels terrestres et aquatiques, et ce, notamment, par des mesures de protection de la qualité de l’environnement, par la restauration, l’aménagement et le maintien des habitats essentiels aux espèces ainsi que par une gestion durable de l’utilisation des populations animales et végétales exploitées.

On peut considérer que les objectifs se partagent entre trois grandes catégories :
  • Ceux qui sont à traiter à l’échelle de la planète : rapports entre nations, individus, générations ;
  • Ceux qui relèvent des autorités publiques dans chaque grande zone économique (Union européenne, Amérique latine, Asie …), à travers les réseaux territoriaux par exemple ;
  • Ceux qui relèvent de la responsabilité des entreprises.


Le développement durable, associé à la notion de bonne gouvernance, n’est pas un état statique d’harmonie mais un processus de transformation dans lequel l’exploitation des ressources, le choix des investissements, l’orientation des changements technologiques et institutionnels sont rendus cohérents avec l’avenir comme avec les besoins du présent.(Selon le Mémento de critères de développement durable dans les actions de coopération et de solidarité internationale) .

Equité entre les nations, les individus et les générations

Le développement durable est-il un concept clair pour être opérationnel ?

Il est plutôt perçu par certains comme une panacée et un catalogue de bonnes intentions qui devraient permettre tout à la fois, sans trop préciser comment, de combiner un ensemble d’exigences :





etc.

Réseaux territoriaux : agenda 21

Pour le respect d’objectifs de développement durable sur les territoires des grandes régions économiques, les réseaux de villes et les communautés urbaines sont à même d’exprimer les besoins et de mettre en oeuvre des solutions dans le cadre de l’outil défini au sommet de la Terre de Rio de Janeiro : l’agenda 21. L’agenda type définit 40 chapitres répartis en quatre sections.

Par ailleurs, les collectivités territoriales sont en relation avec les entreprises, les universités (et les grandes écoles en France) et les centres de recherche, pour imaginer les solutions innovantes de demain.

Le gouvernement français élabore un cadre de référence pour les projets territoriaux de développement durable dont les agendas 21 locaux Réseaux territoriaux et agenda 21, actuellement en cours de rédaction.

Responsabilité sociale des entreprises

Pour le respect d’objectifs de développement durable par les entreprises, spécifiquement on parle de responsabilité sociale des entreprises (corporate social responsability) ou parfois plus précisément responsabilité sociétale des entreprisesresponsabilité sociale des entreprises est la traduction « brute » de l’anglais, moins précise mais ce terme est plus connu puisque le volet de responsabilité ne correspond pas uniquement au « volet social ».La responsabilité sociale des entreprises est un concept par lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, voire de bonne gouvernance ou gouvernement dans leurs activités et dans leur interaction avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. Il n’y a en effet jusqu’à présent peu d’obligations législatives, de contraintes ou de pénalités : à citer cependant en France, une loi relative aux nouvelles régulations économiques qui oblige les entreprises cotées en bourse à inclure dans leur rapport annuel une série d’informations relatives aux conséquences sociales et environnementales de leurs activités.

Efficacité économique

Elle vise à favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles et financières, afin de permettre la satisfaction des besoins des communautés humaines, et ce, notamment, par la responsabilisation des entreprises et des consommateurs au regard des biens et des services qu’ils produisent et utilisent ainsi que par l’adoption de politiques gouvernementales appropriées (principe du pollueur/payeur (Pigou), internalisation des coûts environnementaux et sociaux, éco-fiscalité, etc.).

Des définitions complémentaires

Un développement durable doit être à la fois vivable, viable et équitable.

Durabilité / soutenabilité

Certains préfèrent parler de développement soutenable, c’est-à-dire ce que notre environnement peut supporter sur le long terme. C’est une traduction plus littérale du terme anglophone sustainable development.

Cependant, le concept de durabilité n’a pas à être dépendant d’un simple aspect de traduction d’une langue à l’autre. Les tenants du terme « durable » préfèrent insister sur la notion de durabilité (cohérence entre les besoins et les ressources globales de la Terre sur le long terme) plutôt que sur l’idée d’une recherche de la limite jusqu’à laquelle la Terre sera capable de nous supporter sans dommage.

D’autres récusent le concept même de développement économique et préfèrent parler d’utilisation durable, voire, en s’inspirant des travaux de Nicholas Georgescu-Roegen, de décroissance durable.


Durabilité forte / faible

Il existe deux conceptions sur la durabilité :

  • Durabilité forte : on n’admet pas que le capital naturel soit amputé au détriment des générations futures ; Les partisans de cette conception sont plutôt les ONG, surtout environnementales, les associations?


  • Durabilité faible : on tolère une amputation du capital naturel, à condition que cette amputation soit substituée par un capital de connaissances, appelé capital immatériel ; les tenants de la durabilité faible se situeraient plutôt dans les milieux dirigeants des entreprises et dans les milieux économiques et financiers, bien qu’il soit difficile de généraliser.


Voir dans le paragraphe limites et dérives du concept les dangers de la durabilité faible.

Aspects éthiques et juridiques

Éthique du développement durable

Les aspects essentiels du développement durable, sur les capacités de la planète et les inégalités d’accès aux ressource posent des questions philosophiques.

André Comte-Sponville aborde les questions d’éthique dans le capitalisme est-il moral ?’. Paul Ricoeur et Emmanuel Lévinas le firent aussi sous l’angle de l’altérité et Patrick Viveret et Jean-Baptiste de Foucauld (Les trois cultures du développement humain) sur celui de la justice sociale.

Hans Jonas fut le premier à avancer l’idée selon laquelle le fait que le modèle économique de l’Occident pourrait ne pas être viable sur le long terme s’il ne devenait pas plus respectueux de l’environnement impose une refonte de l’éthique pour supprimer les menaces que la technique posent à l’avenir de l’Humanité. En effet ce philosophe fut le premier à poser que l’on avait un devoir vis à vis des êtres à venir, des vies potentielles et « vulnérables » que nous menaçons. Pour Jonas, qui écrit Le Principe responsabilité durant la guerre froide, les menaces en question sont tant environnementales que nucléaires. Depuis lors l’un des thèmes de la philosophie qui interpelle le plus nos contemporains est celui de la philosophie de la nature, dont on trouve un représentant éminent en la personne du chimiste et physicien irlandais Robert Boyle.

Le philosophe français Michel Foucault aborde ces questions sur le plan épistémologique. Il parle de changements de conception du monde, qui se produisent à différentes époques de l’Histoire. Il appelle ces conceptions du monde, avec les représentations qui les accompagnent, des épistémès. On pourrait sans doute affirmer que le développement durable, et son corollaire la mondialisation, correspondent au concept dépistémè, qui, appliqué à notre époque, est appelé hypermodernité par Michel Foucault.

Cet aspect est présent dans le film Une vérité qui dérange, qui montre que la vision du monde est en train de changer

Sans aborder tous les thèmes de la philosophie, on notera que le développement durable comporte des enjeux très importants en matière d’éthique des affaires. Ces questions ont déjà été abordées dans le monde anglo-saxon, mais sont encore à l’état d’ébauche en Europe, et en particulier en France.

Aspects juridiques

Le développement durable aboutit à des modifications considérables du droit international et, dans l’Union européenne, du droit communautaire.

Dans l’Union européenne, le droit de l’environnement s’est progressivement déplacé des États membres vers le niveau européen qui est apparu plus adapté pour traiter ces questions, et ceci en plusieurs étapes :

L’impact de l’environnement sur des domaines aussi vitaux que l’eau, l’énergie, les services, l’agriculture, la chimie, etc est tel que l’Union européenne a capté les compétences des États membres, via la législation européenne (directives cadres, directives, règlements) qui s’impose aux États membres en vertu de la hiérarchie des normes juridiques. Ceci pose des questions de souveraineté.

Ces aspects peuvent être étudiés sous l’angle de la légitimité des actions à mener pour aboutir à un développement plus durable.

Voir : Légitimité et développement durable

Aspects organisationnels

Communication et développement durable

Avec la mise en place de programmes de développement durable dans les entreprises et d’agendas 21 dans les collectivités territoriales, s’est posé, à partir de 2002, la question de la « communication sur le développement durable ». Autrement dit, comment sensibiliser l’opinion au développement durable, impliquer les professionnels, et parfois convaincre les décideurs ?

Plusieurs pistes et éléments de réponse sont donnés par des professionnelsdans l’ouvrage : « Communiquer efficacement sur le développement durable ? De l’entreprise citoyenne aux collectivités durables » de Bruno Cohen-Bacrie, Les éditions Démos, Paris 2006.:

  • une communication efficace suppose de « démystifier » le développement durable. Cela implique de mettre en avant les bénéfices concrets de la démarche, de dresser un constat honnête de la situation, de décrire les initiatives en montrant l’implication de celui qui parle, et surtout, de donner les « modes d’emploi ». Cela suppose aussi d’éviter quelques écueils : les grands principes, les bonnes intentions (« La terre c’est important pour demain ») et le jargon inaccessible au public (« gouvernance », « stakeholders », « PADD »…)Selon Alexandre Pasche, de l’agence Eco&Co.


  • « Il n’y a pas de communication miracle mais un travail sur la durée ». En outre, il est souhaitable : « d’impliquer les associations, d’impliquer physiquement les citoyens (événements festifs, comités citoyens, témoignages, etc.), et d’agir plus sur l’émotionnel car on convainc souvent mieux avec des événements festifs que des arguments scientifiques ». Concernant éco-produits et éco-services, la communication doit mettre « simultanément en avant l’aspect environnement/social et les égo-promesses (être en meilleure santé, avoir une plus jolie peau, etc.) »Selon Sauveur Fernandez, consultant à L’Econovateur, sous peine de ne pas convaincre et de ne pas vendre.


  • « Quels que soient les outils et supports de communication utilisés, rien ne remplace un échange régulier entre les parties prenantes« . La clé se trouverait aussi dans le mode d’expression, le ton : « être simple, honnête et positif : en un mot humain. Simple avec une approche humaine évitant les caricatures stéréotypées et la langue de bois » Pour Cyrille Souche, agence M&C.


  • Le succès d’une communication environnementale repose sur deux facteurs : « porter le message au bon endroit, d’une part, et rechercher la cohérence par l’exemplarité, d’autre partpour Valérie Martin, direction de la communication de l’ADEME.


Union européenne

On a vu que les préoccupations environnementales ont émergé dès 1972 en Europe. Elles ont été intégrées dans les textes communautaires avec l’Acte unique en 1987. Le traité de Maastricht évoque des objectifs sur l’environnement. La Suède a poussé à l’accélération des actions dans ce domaine. L’expression développement durable apparaît pour la première fois dans un texte communautaire avec le traité d’Amsterdam en 1997, qui inclut également un protocole sur le principe de subsidiarité. En 2001, le conseil européen de Gôteborg réoriente la stratégie de Lisbonne vers le développement durable, et un livre vert de la Commission européenne aborde le sujet de la responsabilité sociétale pour les entreprises.

C’est vers les années 20012002 que le développement durable apparaît en France comme la nécessité pour les entreprises de rendre compte des conséquences sociales et environnementales de leurs activités, par rapport aux exigences de la société civile. Cela s’est traduit par une disposition législative sur la communication dans la loi NRE, poussant à l’élaboration de rapports de développement durable.

Le président Jacques Chirac a poussé à la rédaction d’une charte de l’environnement en 2004, faisant de la France le premier pays au monde à inclure l’environnement dans sa Constitution.

En pratique, hormis pour quelques entreprises qui sont directement engagées dans des secteurs sensibles (énergie, environnement), on constate peu d’intérêt pour les démarches de développement durable. Le fait est que la communication d’informations potentiellement sensibles sur le plan stratégique tend à augmenter les vulnérabilités des entreprises, sans pour autant mettre en évidence l’intérêt de l’innovation. Les entreprises (notamment françaises) risquent ainsi de divulguer des informations par le canal de l’internet, qui peuvent être récupérées sans gros effort par leurs concurrentes en dehors de l’Europe.

Une autre approche consiste donc à traiter le développement durable par la recherche d’informations dans le contexte (veille), à les traiter, pour définir leurs usages dans une stratégie d’innovation. Cette politique, beaucoup plus complexe dans sa mise en oeuvre, tend à se mettre en place depuis 20032004, tant au niveau des administrations que des collectivités territoriales et des entreprises (voir intelligence économique).

États-Unis

Dans le même temps, les entreprises anglo-saxonnes tissent des réseaux d’influence autour des institutions internationales, en s’appuyant sur les réseaux des organisations non gouvernementales. Ceci permet de collecter une quantité importante d’informations, qui sont structurées puis gérées dans les réseaux internationaux d’entreprises, d’universités, de centres de recherche (voir par exemple le World Business Council on Sustainable Development).

La stratégie américaine consiste aussi à tisser des liens avec les enceintes normatives privées comme la chambre de commerce internationale, située à Paris. La CCI rédige des « rules », règles types dans tous les domaines de la vie des affaires, reprises comme modèle dans les contrats financés par les organismes internationaux. La CCI a joué un rôle important au sommet de la Terre de Johannesburg à l’été 2002 en créant, conjointement avec le WBCSD, le Business Action for Sustainable Development.

Aspects financiers

La mise en oeuvre d’une politique de développement durable dans les entreprises dépend largement de l’utilisation des actifs de l’entreprise. Les actifs peuvent être des actifs physiques (immobilisations au sens classique du terme), mais aussi des actifs immatériels (immobilisations incorporelles).

La mobilisation vers un développement durable dépend essentiellement de la façon dont les entreprises vont orienter les compétences de leurs employés (capital humain), les relations avec leurs parties prenantes (capital relationnel), et leurs structures (capital structurel), qui forment ensemble le capital immatériel. Celui-ci est directement en rapport avec la gestion des connaissances.

Domaines d’application

Le développement durable concerne l’ensemble des activités humaines. Les enjeux de durabilité sont cependant différents pour chacun des secteurs d’activité.

Agroalimentaire

Dans le secteur de l’agroalimentaire, la société civile s’est émue des problèmes liés par exemple à l’ESB.

Sylviculture

Industrie nucléaire

Dans le secteur de l’industrie nucléaire, les anti-nucléaires avancent les arguments suivants :

Les professionnels de l’industrie nucléaire réfléchissent donc aux solutions à adopter, qui devraient émerger avec de prochaines filières nucléaires.

Voir aussi :

Systèmes d’information

Ce serait simpliste de croire que la problématique du développement durable dans les systèmes d’information se résume au recyclage du matériel informatique. Se mettre au service du développement durable implique de structurer les informations utiles pour la gestion des programmes concernés, et plus particulièrement pour la gestion des données.

Étant donné l’ampleur du volume des données manipulées, il est apparu qu’il fallait employer des référentiels de données pour la documentation, permettant aux utilisateur d’accéder à l’information, de la partager, et de structurer leurs propres dictionnaires de données. Cette activité s’appelle l’ingénierie des connaissances. Les ressources informatiques (textes, sons, images), particulièrement les ressources du Web, doivent donc être indexées comme des métadonnées. Les organisations qui sont chargées d’un domaine d’application doivent établir un registre de métadonnées qui décrit les éléments nécessaires au partage des informations.

Différentes organisations aux États-Unis ont déjà lancé des programmes sur les métadonnées depuis le milieu des années 1990 (Dublin Core, DoD, puis bibliothèque du Congrès). Les registres de métadonnées concernent déjà de nombreux domaines (voir domaines d’application des métadonnées).

En Europe, les institutions européennes préparent la directive INSPIRE sur les données géospatiales, tandis que la traduction du Dublin Core en français, et sa version multilingue sont à l’état de discussion en 2006.

Enfin, la gestion du développement durable pose la question de l’optimisation de la gouvernance d’internet. Il serait naïf de croire qu’il suffit d’attribuer des adresses IP. On constate que les serveurs racines du DNS sont encore en majorité sur le territoire des États-Unis. Le Japon a constaté que le Web n’était pas optimisé, et a implanté un serveur à Tokyo. En dehors de Londres et de Stockholm, qui sont en dehors de la zone euro, il ne semble pas que l’Union européenne ait pris de telles résolutions.

Questions posées

Une mise en oeuvre difficile

Si le principe ainsi défini est assez clair, les objectifs posés par le développement durable semblent plus difficiles à mettre en oeuvre.

Parmi les questions qui se posent :
  • Comment définir les besoins des générations futures ?
  • Une croissance économique forte est-elle compatible avec les besoins de la population actuelle et avec la population de demain ?
  • Peut-on se contenter de mieux gérer les ressources non renouvelables, l’objectif de maintien de la valeur du capital naturel est-il possible :
    • utilisation abusive de la voiture (trajet moyen : 3 km) et imminence du pic pétrolier, multiplication du transport des marchandises
    • gaspillage de l’eau (notamment dans l’agriculture), sur-utilisation d’eau potable pour des usages non alimentaires
    • gaspillage de l’électricité (éclairage, appareils électriques en veille, air conditionné mal réglé…),
    • production de déchets (emballages) ou surproduction d’objets de consommation à durée de vie courte,


  • Les modèles de mesure de la croissance sont-ils adaptés ? Souvenons-nous qu’il y a 30 ans, le sentiment général était que la planète ne serait plus viable en l’an 2000 : quelle mise à jour crédible et rigoureuse de l’argumentation peut-on avancer ?
  • Les pays du Sud sont-ils impliqués dans la réflexion ? L’innovation technologique nécessaire ne risque-t-elle pas d’introduire un fossé grandissant entre pays riches et pays pauvres sur le plan de la connaissance ?
  • Comment soutenir, sans « paternalisme » le développement des pays « du sud », comment vont-ils s’organiser pour respecter les « trois piliers » décrits plus haut?
  • Pour la question du changement climatique, le protocole de Kyoto est-il une manière efficace de résoudre le problème ?
  • Quel impact ces enjeux auront-ils sur l’équilibre du monde ? Quelle relation faire avec la mondialisation ? La croissance des grands pays d’Asie est-elle soutenable ?
  • Quels seront les impacts en termes de droit ? Quel rapport entre droit positif et droit naturel ? En particulier quels seront les impacts de la charte de l’environnement (en France), remontée au sommet de la hiérarchie des normes depuis 2005, sur le droit public, sur le droit privé et le droit des affaires ?
  • Quelles évolutions technologiques prévisibles peuvent avoir une incidence sur la situation et les politiques à suivre ?
  • Quel niveau de perception les dirigeants ont-ils de l’ampleur et de la globalité du phénomène ? La communication est-elle suivie d’action ?
  • Sur un plan éthique, la présentation du développement durable est-elle cohérente vis-à-vis des employés des entreprises et des parties prenantes ?
  • Les agences de notation financière permettent-elles de rendre compte des progrès accomplis ? Quelle place les agences de notation sociétale prendront-elles ?
  • Comment partager les bonnes informations collectivement ?
  • Comment mettre à jour notre fonctionnement économique pour qu’il s’inscrive dans ce développement durable?


Limites et dérives du concept

Comme tous les concepts, le développement durable trouve aussi ses limites. En effet, la société capitaliste, dans laquelle nous sommes, a su redistribuer les dividendes de la production à l’économie (sous la forme de ré-investissements) et au social (hausse du revenu des salariés) pendant toute son existence. La balance entre ces deux pôles s’est réalisée au gré des diverses luttes sociales et des convictions politiques des dirigeants. Mais comment prendre en compte l’environnement dans cette balance alors que l’équilibre entre le social et l’économique est déjà actuellement dans une impasse ?
  1. Maintenant, le concept de développement durable peut aussi dériver vers une vision malthusienne de notre société. Pourquoi les pays riches, maintenant développés, imposeraient-ils aux pays en développement une vision limitative de leur développement ? Le concept est bon, ses objectifs louables, mais il sert peut-être à justifier une politique protectionniste de certains pays craignant une trop grande concurrence. En pratique, les pays développés ne se privent pas de commercer avec la Chine, malgré les risques de dérive de l’empreinte écologique de celle-ci.
  2. Un deuxième risque est celui d’une communication mal équilibrée. Soit la communication ne serait pas suivie d’actions, dans le domaine de l’innovation par exemple, et l’entreprise se fragiliserait par rapport à ses concurrents plus innovants. Soit au contraire la communication dévoilerait trop d’informations confidentielles. Dans les deux cas, la cohérence de l’organisation et la compétitivité de l’entreprise en pâtiraient dans le contexte de la révolution internet.
  3. Un troisième risque est celui d’une dérive vers des modèles de soutenabilité faible, c’est-à-dire admettant la substitution du capital naturel par un capital de connaissances. Ce modèle est souvent celui des organismes américains en particulier, surtout au niveau fédéral ou de leurs ramifications mondiales. Ce risque se traduit par la constitution de réseaux d’innovation pilotés en dehors de l’Europe qui risqueraient de déstabiliser les institutions des États européens (recherche, universités, …).
  4. Un quatrième risque, plus pernicieux encore, est souligné par le philosophe André Comte-Sponville. Celui-ci craint que l’éthique d’entreprise criée haut et fort dans les colloques, au nom de l’intérêt (en fait de l’entreprise) ne masque en fait le manque d’une morale plus large. En pratique, la fluidité des flux d’informations et financiers de la mondialisation aboutit à une multiplication des investissements étrangers non contrôlés. Cela peut court-circuiter les actions coordonnées européennes, dans le domaine politique et juridique en particulier, du fait de biais culturels et de rigidités administratives des États. Comte-Sponville en conclut à la nécessité d’une morale dépassant le cadre de l’entreprise (les quatre ordres). Une réorganisation du droit paraît en outre nécessaire.
  5. Un cinquième risque vient de l’accaparement, par les puissances qui maîtrisent les technologies de l’information, des mécanismes de normalisation et de régulation internationaux. De ce fait, les plus riches risquent d’imposer un modèle qui aboutit de fait à une répartition encore plus injuste des savoirs, et par conséquent des ressources naturelles. Les logiciels dits open source et les sociétés ou organisations favorisant leur mise en oeuvre (dont les SSLL), peuvent peut-être contribuer à réduire ce risque.
  6. Un sixième risque est que les critères d’évaluation soient mal équilibrés et croisés entre l’environnement, le social, et l’économique, ou bien la mise en oeuvre de modèles globaux biaisés (retour à des utopies ou certaines formes d’idéologies, …). Par exemple, le biais environnemental peut masquer d’autres carences.
  7. Un septième risque est que le label « développement durable » soit récupéré pour appuyer de plus en plus de politiques ou d’actes n’ayant aucun rapport avec la notion même, ou s’y rattachant d’une façon très superficielle. Par exemple, le « tourisme durable », application au tourisme du concept de développement durable, a tendance à être un tourisme d’élite qui, au nom du respect de l’environnement, dresse une barrière sociale en augmentant le tarif des séjours afin de « préserver l’environnement », oubliant le volet social.
  8. Un huitième risque est que les analystes financiers chargés d’évaluer les rapports de développement durable des entreprises ne disposent pas de la formation nécessaire sur les concepts de développement durable, et qu’ils ne disposent pas des outils d’analyse adaptés (structuration).


Critique du concept de développement durable

le terme « développement durable » est considéré comme un oxymore par les combattants de l’idéologie du développement et de la croissance. Sur une planète, expliquent-t-ils, où 20 % de la population planétaire consomment 80 % des ressources naturelles, Il n’est pas, pour ces 20 % les plus riches, de développement qui puissent être durable: (« Si nous revenons à la définition du concept « développement durable », c’est-à-dire : « ce qui permet de répondre aux besoins des générations actuelles, sans pour autant compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins », alors, le terme approprié pour les pays riches est bien la « décroissance soutenable ». » Bruno Clémentin et Vincent Cheynet )

Contre le développement durable

Ils dénoncent la confusion qui se crée autour de ce terme, la notion de « développement » étant elle-même aussi floue, car, soit pouvant se rapporter au Développement humain qui peut être compris dans la tête d’un citoyen comme « épanouissement humain », soit pouvant se rapporter à la croissance économique. (« De prime abord, le concept de « développement durable » peut rallier à peu près tous les suffrages, à condition souvent de ne pas recevoir de contenu trop explicite ; certains retenant surtout de cette expression le premier mot « développement « , entendant par là que le développement tel que mené jusqu’alors doit se poursuivre et s’amplifier ; et, de plus, durablement ; d’autres percevant dans l’adjectif « durable » la remise en cause des excès du développement actuel, à savoir, l’épuisement des ressources naturelles, la pollution, les émissions incontrôlées de gaz à effet de serre… L’équivoque de l’expression « développement durable » garantit son succès, y compris, voire surtout, dans les négociations internationales d’autant que, puisque le développement est proclamé durable, donc implicitement sans effets négatifs, il est consacré comme le modèle absolu à généraliser sur l’ensemble de la planète… » Marcel Deneux sénateur UDF.)

Bêtisiers du développement durable

Les combattants de l’idéologie de la croissance cherchent à mettre en évidence, le gout pour ce « développement durable » des industries les plus polluantes de la planète, et donc l’absurdité du terme et/ou de son utilisation, à travers des citations qu’ils regroupent dans des bêtisiers:

Sur le site de « Grainvert »: [1], sur celui des « Renseignements généreux »: [2], et celui de « Decroissance.org »: [3]

Simulateur de développement (durable ou non)

Le jeu (libre et gratuit) Lincity-ng est un jeu de simulation de développement socio-économique où il existe 2 façons de gagner : soit atteindre un développement durable, soit évacuer vers une autre planète toute la population.

Citations

Philippe Saint Marc :« Le coût de la protection du milieu naturel est beaucoup plus faible que le coût de sa reconstitution. La défense de la nature est rentable pour la nation. »

Antoine de Saint-Exupéry« Nous n’héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.»

Notes & références



Voir aussi

Sur les aspects philosophiques et culturels

Sur les aspects politiques

Sur les aspects économiques et les entreprises

Sur les aspects sociaux

Sur les aspects environnementaux et de mise en oeuvre

Sur les aspects juridiques

Sur la communication et l’usage de l’information

Sur la relation avec la mondialisation

Liens externes

Organismes internationaux

Institutions

Sites d’organismes dédiés :

Module pédagogique

Médias
  • La Revue Durable – Revue de vulgarisation francophone sur l’écologie et le développement durable


Critique

Bibliographie

  • Le mythe du développement durable, Valéry Rasplus. Publié dans l’hebdomadaire Politis n° 933, (semaine du 5 au 11 janvier 2007), page 27, rubrique « Tribune ».
  • La nouvelle question indigène. Peuples autochtones et ordre mondial (en co-direction avec Frédéric Déroche, Gérard Fritz et Raphaël Porteilla), L’Harmattan – Jean-Claude Fritz – Paris, 2006.
  • L’ordre public écologique. Towards an ecological public order (en co-direction avec Marguerite Boutelet), Bruylant – Jean-Claude Fritz – Bruxelles, 2005.
  • L’humanité face à la mondialisation. Droit des peuples et Bruxelles,environnement (en co-direction avec Charalambos Apostolidis et Gérard Fritz), L’Harmattan – Jean-Claude Fritz – Paris, 1997.
  • La gestion des ressources naturelles d’origines agricoles (en co-direction avec Philippe Kahn), LITEC – Jean-Claude Fritz – Paris,1983.
  • Le Principe responsabilité Hans Jonas
  • Atlas mondial du développement durable. Concilier économie, social, environnement. Anne-Marie Sacquet. Autrement. 2002. ISBN 2-7467-0234-7
  • Ce que développement durable veut dire. Geneviève Férone.
  • Communiquer efficacement sur le développement durable ? De l’entreprise citoyenne aux collectivités durables – Les éditions Démos – Bruno Cohen-Bacrie, Paris 2006
  • Le développement durable au quotidien. Farid Baddache. Editions d’organisation. 2006. ISBN 2-7081-3607-0.
  • Le développement durable. des enjeux stratégiques pour l’entreprise. Geneviève Férone, Charles-Henri d’Arcimoles. Pascal Bello. Najib Sassenou. Editions d’organisation. 2001. ISBN 2-7061-2577-X.
  • Le Guide du territoire durable, Jean-Marc Lorach, Étienne de Quatrebarbes, avec la participation de Guillaume Cantillon, Editions Village mondial, 2002
  • Pourvu que ça dure! le développement durable en question. PIERRE, Jean-Claude, LIV’EDITIONS, mai 2006. ISBN 2-84497-092-3
  • Gérard Granier, Yvette Veyret, Développement durable. Quels enjeux géographiques ?, dossier n°8053, Paris, La Documentation française, 3 trimestre 2006, ISSN 04195361


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