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Les cinq mythes de la transition vers les agrocarburants

par Eric Holtz-Giménez | RISAL

Biocarburants… Le mot évoque l’image flatteuse d’une énergie renouvelable propre et inépuisable, une confiance dans la technologie et la puissance d’un progrès compatible avec la protection durable de l’environnement. Il permet à l’industrie, aux hommes et femmes politiques, à la Banque mondiale, aux Nations unies et même au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de présenter les carburants fabriqués à partir du maïs, de la canne à sucre, du soja et d’autres cultures comme la prochaine étape d’une transition douce, du pic de la production pétrolière à une économie énergétique issue de ressources renouvelables, qui reste encore à définir.

Les programmes sont d’ores et déjà ambitieux. En Europe, il est prévu que ces combustibles issus de la biomasse couvrent 5,75 % des besoins en carburants routiers en 2010 et 20 % en 2020. Les Etats-Unis visent trente-cinq milliards de gallons [1] par an. Ces objectifs dépassent de loin les capacités de production de l’agriculture des pays industrialisés de l’hémisphère Nord. L’Europe serait tenue de mobiliser 70 % de ses terres arables pour tenir son pari ; la totalité des récoltes de maïs et de soja des Etats-Unis devrait être transformée en éthanol et en biodiesel. Une telle conversion mettrait sens dessus dessous le système alimentaire des nations du Nord. Aussi les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’intéressent-ils à l’hémisphère Sud pour couvrir leurs besoins.

L’Indonésie et la Malaisie accroissent rapidement leurs plantations de palmiers à huile pour être capables d’approvisionner le marché européen du biodiesel à hauteur de 20 %. Au Brésil – où la superficie de terres arables consacrées aux cultures pour les carburants occupe déjà une portion de territoire de la taille du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de la Belgique, et du Luxembourg réunis -, le gouvernement prévoit de multiplier par cinq la superficie consacrée à la canne à sucre. Son objectif est de remplacer 10 % de la consommation mondiale d’essence d’ici à 2025.

La rapidité à laquelle s’opèrent la mobilisation des capitaux et la concentration de pouvoir au sein de l’industrie des agrocarburants est stupéfiante. Sur les trois dernières années, les investissements de capital-risque y ont été multipliés par huit. Les financements privés inondent les institutions publiques de recherche, comme l’atteste le demi-milliard de dollars de subventions accordé par BP (ex-British Petroleum) à l’université de Californie. Les grands groupes pétroliers, céréaliers, automobiles et d’ingénierie génétique passent de puissants accords de partenariat : Archer Daniels Midland Company (ADM) et Monsanto, Chevron et Volkswagen, BP, DuPont et Toyota. Ces multinationales cherchent à concentrer leurs activités de recherche, de production, de transformation et de distribution relatives à nos systèmes alimentaires et d’approvisionnement en carburants.

Raison de plus pour que, avant de prendre le train en marche, les mythes sous-jacents à la transition vers les agrocarburants soient mis en pleine lumière.

1. Les agrocarburants sont propres et protègent l’environnement

Parce que la photosynthèse mise à contribution pour ces cultures soustrait des gaz à effet de serre de l’atmosphère et que les agrocarburants peuvent réduire la consommation d’énergie fossile, on prétend qu’ils protègent l’environnement. Lorsqu’on analyse leur impact « du berceau à la tombe » – du défrichage jusqu’à leur utilisation dans les transports routiers -, les réductions limitées d’émissions de gaz à effet de serre sont annulées par celles beaucoup plus importantes dues à la déforestation, aux incendies, au drainage des zones humides, aux pratiques culturales et aux perte de carbone du sol. Chaque tonne d’huile de palme émet autant, sinon plus, de gaz carbonique que le pétrole [2]. L’éthanol produit à partir de canne à sucre cultivée sur des forêts tropicales défrichées émet moitié plus de gaz à effet de serre que la production et l’utilisation de la quantité équivalente d’essence [3]. Lorsqu’il commente l’équilibre planétaire du carbone, Doug Parr, responsable scientifique en chef de Greenpeace, déclare catégoriquement : « Si l’on produisait seulement 5 % de biocarburants en anéantissant des forêts primaires encore existantes, on perdrait la totalité du gain sur le carbone. »

Les cultures industrielles destinées aux carburants nécessitent des épandages massifs d’engrais produits à partir du pétrole, dont la consommation mondiale – actuellement de 45 millions de tonnes par an – a fait plus que doubler le niveau d’azote biologiquement disponible sur la planète, contribuant ainsi fortement aux émissions d’oxyde nitreux, un gaz à effet de serre dont le potentiel de réchauffement global est trois cents fois plus élevé que celui du CO2 [dioxyde de carbone]. Dans les régions tropicales – d’où la plus grande part des agrocarburants seront bientôt issus -, les engrais chimiques ont dix à cent fois plus d’effet sur le réchauffement planétaire que dans les régions tempérées [4].

Obtenir un litre d’éthanol requiert trois à cinq litres d’eau d’irrigation et produit jusqu’à treize litres d’eau usée. Il faut l’équivalent énergétique de cent treize litres de gaz naturel pour traiter ces eaux usées, ce qui augmente la probabilité qu’elles soient tout simplement relâchées dans l’environnement en polluant les rivières, les fleuves et les nappes phréatiques [5]. L’intensification des cultures énergétiques pour les carburants a aussi pour conséquences d’aggraver le rythme de l’érosion des sols, en particulier dans le cas de la production du soja – 6,5 tonnes par hectare et par an aux Etats Unis ; jusqu’à 12 tonnes au Brésil et en Argentine.

2. Les agrocarburants n’entraînent pas de déforestation

Les promoteurs des agrocarburants soutiennent que les cultures effectuées sur des terres écologiquement dégradées amélioreront l’environnement. Peut-être le gouvernement brésilien avait-il cela en tête quand il a requalifié quelque 200 millions d’hectares de forêts tropicales sèches, prairies et marais, en « terres dégradées » et aptes à la culture [6]. En réalité, il s’agissait d’écosystèmes d’une grande biodiversité dans les régions du Mata Atlántica, du Cerrado et du Pantanal, occupées par des populations indigènes, des paysans pauvres et de grandes exploitations d’élevage extensif de bovins.

L’introduction de cultures destinées aux agrocarburants aura tout simplement pour résultat de repousser ces communautés vers la « frontière agricole » de l’Amazonie, là où les modes dévastateurs de défrichement sont trop bien connus. Le soja fournit déjà 40 % des agrocarburants du Brésil. Selon la National Aeronautics and Space Administration (NASA), plus les prix du soja grimpent, plus s’accélère la destruction de la forêt humide de l’Amazonie – 325 000 hectares par an, au rythme actuel.

En Indonésie, les plantations de palmiers à huile destinés à la production de biodiesel – appelé « diesel de la déforestation » – sont la principale cause du recul de la forêt. Vers 2020, ces surfaces y auront triplé, pour atteindre 16,5 millions d’hectares – l’Angleterre et le Pays de Galle réunis -, avec comme résultat une perte de 98 % du couvert forestier [7]. La Malaisie voisine, premier producteur mondial d’huile de palme, a déjà perdu 87 % de ses forêts tropicales et continue à les défricher à un rythme de 7 % par an.

3. Les agrocarburants permettront le développement rural

Sous les tropiques, 100 hectares dédiés à l’agriculture familiale créent trente-cinq emplois ; les palmiers à huile et la canne à sucre dix, les eucalyptus deux, le soja à peine un demi. Jusqu’à récemment, les agrocarburants desservaient principalement des marchés locaux et sous-régionaux. Même aux Etats-Unis, la plupart des usines de production d’éthanol, de taille relativement modeste, appartenaient aux agriculteurs. Avec le boom actuel, la grande industrie entre dans le jeu, créant des économies d’échelles gigantesques et centralisant l’exploitation.

Les groupes pétroliers, céréaliers, et les producteurs de cultures transgéniques renforcent leur présence sur toute la chaîne de valeur ajoutée des agrocarburants. Cargill et ADM contrôlent 65 % du marché mondial des céréales ; Monsanto et Sygenta dominent le marché des produits génétiquement modifiés. Pour leurs semences, leurs intrants, les services, les transformations et la vente de leurs produits, les paysans cultivant pour les agrocarburants seront de plus en plus dépendants d’une alliance de sociétés fortement organisées. Il est peu probable qu’ils en tirent des bénéfices [8]. Plus vraisemblablement, les petits exploitants agricoles seront expulsés du marché et de leurs terres. Des centaines de milliers ont déjà été déplacés dans la « république du soja », une région de plus de 50 millions d’hectares couvrant le sud du Brésil, le nord de l’Argentine, le Paraguay et l’est de la Bolivie [9].

4. Les agrocarburants ne causeront pas la faim

Selon la Food and Agricultural Organization (FAO), il y a assez de nourriture dans le monde pour alimenter tous les habitants avec une ration journalière de 2 200 calories sous forme de fruits frais et secs, de légumes, de produits laitiers et de viande. Pourtant, parce qu’elles sont pauvres, 824 millions de personnes continuent à souffrir de la faim. Or, la transition qui s’annonce met en concurrence la production alimentaire et celle de carburants dans l’accès à la terre, à l’eau et aux ressources. Un exemple concret en est actuellement donné au Mexique. Ses barrières douanières ayant été démantelées dans le cadre de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena) [10], le Mexique importe désormais 30 % de son maïs des Etats-Unis [11]. La croissante demande d’éthanol dans ce pays a provoqué une énorme pression sur le prix de cette céréale, qui est monté, en février 2007, à son plus haut niveau en dix ans, provoquant une augmentation dramatique du prix de la tortilla – plat de base de la population mexicaine. Confronté aux manifestations de mécontentement d’une population pauvre frappée à l’estomac, le gouvernement de M. Felipe Calderón, au terme d’une réunion avec les transnationales de l’industrialisation et de la distribution, a dû limiter l’augmentation du prix de la tortilla à 40 % jusqu’en août prochain.

Profitant de la conjoncture, le Centre d’études économiques du secteur privé (CEESP) a publié une série d’« études » affirmant que la sortie de crise, pour le Mexique, passe par la production de maïs pour agrocombustibles et que celui-ci « doit être transgénique [12] ».

A l’échelle de la planète, les personnes les plus pauvres dépensent déjà 50 à 80 % de leur revenu familial pour leur alimentation. Elles souffrent quand les prix élevés des cultures pour carburants font monter le prix des aliments. L’International Food Policy Research Institute (Ifpri, Institut international de recherche sur les politiques de l’alimentation) de Washington a estimé que le prix des aliments de base s’accroîtra de 20 % à 33 % en 2010 et de 26 % à 135 % en 2020. Or, chaque fois que le coût de la nourriture augmente de 1 %, 16 millions de personnes tombent dans l’insécurité alimentaire. Si la tendance actuelle continue, 1,2 milliard d’habitants pourraient souffrir chroniquement de la faim en 2025 [13]. Dans ce cas, l’aide alimentaire internationale ne sera probablement pas d’un grand secours, nos surplus agricoles allant… dans nos réservoirs d’essence.

5. Les agrocarburants de « deuxième génération » sont à portée de main

Les promoteurs des agrocarburants aiment à rassurer les sceptiques en affirmant que ces derniers, actuellement produits à partir de cultures vivrières, seront bientôt remplacés par d’autres plus compatibles avec l’environnement, comme des arbres à pousse rapide et le panicum virgatum (graminée dont la touffe de feuillage atteint 1,80 mètre de haut). Cela leur permet de rendre plus acceptables les agrocarburants de première génération.

Savoir quelles cultures seront transformées en carburant n’est pas pertinent. Les plantes sauvages n’auront pas une moindre « empreinte environnementale » car leur commercialisation transformera leur écologie. Cultivées de façon intensive, elles migreront rapidement des haies et des terrains boisés vers les terres arables – avec les conséquences environnementales associées.

L’industrie vise à produire des plantes cellulosiques, génétiquement modifiées – en particulier des arbres à croissance rapide -, qui se décomposeraient facilement pour libérer des sucres. Compte tenu de l’aptitude à la dissémination déjà démontrée des cultures génétiquement modifiées, on peut s’attendre à des contaminations massives.

Toute technologie dont le potentiel permet d’éviter les pires impacts du changement climatique doit être commercialisée à grande échelle dans les cinq à huit ans qui viennent. Perspective très peu probable dans le cas de l’éthanol issu de la cellulose, produit qui, jusqu’à présent, n’a démontré aucune réduction d’émission de carbone [14]. L’industrie des agrocarburants est en train de parier sur des miracles.

L’Agence internationale de l’énergie estime que, dans les vingt-trois ans à venir, le monde pourrait fabriquer jusqu’à 147 millions de tonnes d’agrocarburants [15]. Un tel volume produira beaucoup de carbone, d’oxyde nitreux, d’érosion, et plus de 2 milliards de tonnes d’eaux usées. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il ne compensera que l’accroissement annuel de la demande mondiale de pétrole, actuellement évaluée à 136 millions de tonnes par an. Le jeu en vaut-il la chandelle ?

Pour les grandes sociétés céréalières, certainement. Qu’elles s’appellent ADM, Cargill ou Bunge, elles sont les piliers de l’agroalimentaire. elles sont entourées d’une cohorte tout aussi puissante de transformateurs de matières premières et de distributeurs, eux-mêmes associés à des chaînes de supermarchés d’un côté et, de l’autre, aux sociétés de l’agrochimie, des semences et du machinisme agricole. Sur 5 dollars consommés pour la nourriture, 4 dollars correspondent à l’activité de l’ensemble de ces sociétés. Or, depuis un certain temps, la partie production a souffert d’une « involution » : des quantités croissantes d’investissements (intrants chimiques, ingénierie génétique et machinisme) n’ayant pas augmenté les taux de productivité de l’agriculture, le complexe agroalimentaire doit dépenser plus pour récolter moins.

Les agrocarburants sont la réponse parfaite à cette involution. Subventionnés et en phase de croissance alors que le pétrole recule, ils facilitent la concentration entre les mains des acteurs les plus puissants des industries de l’alimentation et de l’énergie.

Malheureusement, la transition vers les agrocarburants souffre d’une tare congénitale. Ceux-ci entrent en compétition avec la nourriture pour les terres, pour l’eau et pour les ressources. Développés à leur extrême, ils seront utilisés pour produire… des agrocarburants. Une proposition pathétique au point de vue thermodynamique. Ils nous obligent à vivre au-dessus de nos moyens. « Renouvelable » ne veut en effet pas dire « sans limites ». Même si les cultures peuvent être replantées, la terre, l’eau et les nutriments demeurent limités.

En fait, l’attractivité de ces biocombustibles réside dans le fait qu’ils pourraient prolonger l’économie fondée sur le pétrole. Avec une estimation de quelque 1 000 milliards de barils de réserves mondiales restantes de pétrole conventionnel, un baril de pétrole à 100 dollars n’est pas loin [16]. Et plus le prix du pétrole sera élevé, plus le prix de revient de l’éthanol pourra s’accroître tout en restant compétitif. C’est d’ailleurs là que réside la contradiction pour les agrocarburants de deuxième génération : au fur et à mesure que le coût des hydrocarbures augmente, les agrocarburants de première génération deviennent plus rentables, décourageant ainsi d’investir dans le développement de ceux qui pourraient leur succéder. Si le pétrole atteint 80 dollars par baril, les producteurs d’éthanol peuvent se permettre de payer au-delà de 5 dollars le boisseau (environ 127 kg) de maïs, le rendant ainsi compétitif y compris vis-à-vis de la canne à sucre. La crise énergétique mondiale est potentiellement un pactole de 80 000 milliards à 100 000 milliards de dollars pour les groupes alimentaires et pétroliers. Pas étonnant que nous ne soyons pas incités à déroger à nos habitudes de « surconsommation ».

La transition vers les agrocarburants n’a rien d’inévitable. Nombre de solutions de remplacement locales menées avec succès sur le terrain, tout en étant efficaces au niveau énergétique et en restant centrées sur les besoins des habitants, sont déjà opérationnelles pour produire de la nourriture et de l’énergie sans menacer l’environnement, ou les moyens d’existence.

Aux Etats-Unis, des dizaines de petites coopératives locales produisent du biodiesel – souvent à partir d’huile végétale recyclée. La majorité des coopératives d’éthanol du Middle West sont – pour le moment – entre les mains des agriculteurs locaux. De même, ceux-ci possèdent près des trois quarts des raffineries d’éthanol du Minnesota, et d’importantes subventions leur ont été attribuées.

Il serait inacceptable pour les pays du nord de déplacer le fardeau de leur surconsommation vers le sud de la planète tout simplement parce que les pays intertropicaux bénéficient de plus de soleil, de pluie et de terres arables.

NOTES:

[1] 1 gallon américain équivaut à 3,785 litres.

[2] George Monbiot, « If we want to save the planet, we need a five-year freeze on biofuels », The Guardian, Londres, 27 mars 2007.

[3] The Washington Post, 25 mars 2007.

[4] Miguel Altieri et Elizabeth Bravo, « The ecological and social tragedy of biofuels », 1er janvier 2007, Foodfirst.org.

[5] The Ecologist, Londres, mai 2007.

[6] « Plano Nacional de Agroenergia 2006-2011 », dans Camila Moreno, « Agroenergia X soberania alimentar : a questão agrária do século XXI », Brésil, 2006.

[7] The Ecologist, ibid.

[8] Annie Dufey, « International trade in biofuels : Good for development ? And good for environment ? », International Institute for Environment and Development, Londres, 2006.

[9] Elizabeth Bravo, « Biocombustibles, cutlivos energéticos y soberanía alimentaria en América Latina : encendiendo el debate sobre biocomustibles », Acción Ecólogica, Quito (Equateur), 2006.

[10] L’Alena regroupe le Canada, les Etats-Unis et le Mexique.

[11] Depuis l’entrée en vigueur de l’Alena, l’agriculture mexicaine, qui employait un cinquième de la population, a perdu 1,3 million d’emplois.

[12] Silvia Ribeiro, ALAI-Amlatina, Quito, 17 mai 2007, http://alainet.org

[13] C. Ford Runge et Benjamin Senauer, « How biofuels could starve the poor », Foreign Affairs, Londres, mai-juin 2007.

[14] En faire un produit vert et viable n’est pas simplement un problème d’extrapolation de technologies existantes, mais de percées fondamentales dans la physiologie des plantes qui permettraient d’aboutir de manière économique et efficace à décomposer la cellulose, l’hémicellulose et la lignine.

[15] http://www.iea.org/Textbase/subject…

[16] Caroline Lucas (sous la dir. de), « Fuelling a food crisis : The impact of peak oil on food security », groupe des Verts – Alliance libre européenne, Parlement européen, décembre 2006.

Eric Holtz-Giménez Directeur général du Food First – Institute for Food and Development Policy, Oackland (Etats-Unis).

 

RISAL – Réseau d’information et de solidarité avec l’Amérique latine

Source : TOUS DROITS RÉSERVÉS © Le Monde diplomatique, juin 2007.

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