La durabilité des systèmes alimentaires, énergétiques ou chimiques repose sur un usage raisonné du carbone renouvelable dans ces trois compartiments qui ne peuvent plus s’ignorer. Relever le défi du carbone renouvelable, c’est également assurer les transitions technologiques qui permettront de mieux exploiter la ressource. Ce colloque qui s’est tenu à Toulouse le 18 avril 2013 a permis de présenter l’état des connaissances sur ces problématiques donnant matière à débattre.
Vidéos du CIAG
Faisant une large place au débat, ce colloque ouvert aux professionnels (agro-industrie, agriculture, forêt, chimie biotechnologies, aménagement du territoire, collectivités territoriales) mais aussi aux associations de consommateurs et de protection de l’environnement, s’est organisé autour de trois sessions :
La première portait sur l’identification parmi les agro-ressources des micro-algues, des «candidats» maximisant et sécurisant les approvisionnements en vue de procédés de bio-raffinage de plus en plus performants.
La deuxième session s’est attachée à présenter les différentes voies d’optimisation des procédés par les voies enzymatique et fermentaire, en association avec les techniques de bio-extraction vertes.
La troisième interrogeait sur la durabilité du carbone renouvelable, en faisant appel à l’évaluation environnementale. Outil puissant pour analyser l’impact des nouvelles filières qui pourraient se développer sur les territoires, l’ACV doit également prendre en compte les compétitions entre les différents usages de la biomasse ou des sols nécessaires à sa production, avec un impact majeur sur la viabilité économique de ces filières.
La question de la hiérarchisation des usages, les initiatives scientifiques, et les instruments de régulations disponibles ou à inventer pour relever le défi du carbone renouvelable ont permis de conclure cette journée.
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Programme
Au cœur d’enjeux planétaires (démographie, développement, alimentation, changement climatique, énergie et environnement), la gestion des ressources en biomasse prend une importance nouvelle et nous interroge sur l’équilibre entre ses usages. La durabilité des systèmes alimentaires, énergétiques ou chimiques repose sur un usage raisonné du carbone renouvelable dans ces trois compartiments qui ne peuvent plus s’ignorer. Relever le défi du carbone renouvelable, c’est également assurer les transitions technologiques qui permettront de mieux exploiter la ressource.
Ce colloque a présenté l’état des connaissances sur ces problématiques centrales pour un développement durable et identifié les leviers pour lever les verrous technologiques. Il fa fait une large place au débat. Il était ouvert aux professionnels de l’agro-industrie, de l’agriculture et de la forêt, aux professionnels de la chimie et des biotechnologies, aux responsables de l’aménagement du territoire, aux responsables des collectivités territoriales, aux associations de consommateurs et de protection de l’environnement et aux étudiants ingénieurs de ces filières.
Dans un premier temps, il s’agissait d’identifier parmi les agro-ressources les micro-algues, les «candidats» maximisant et sécurisant les approvisionnements en vue de procédés de bio-raffinage de plus en plus performants. La deuxième session s’est attachée à présenter les différentes voies d’optimisation des procédés par les voies enzymatique et fermentaire, en association avec les techniques de bio-extraction vertes.
Ces défis technologiques posés à court et moyen termes, le colloque s’est interrogé sur la durabilité du carbone renouvelable, en faisant appel à l’évaluation environnementale. Outil puissant pour analyser l’impact des nouvelles filières qui pourraient se développer sur les territoires, l’ACV doit également prendre en compte les compétitions entre les différents usages de la biomasse ou des sols nécessaires à sa production, avec un impact majeur sur la viabilité économique de ces filières.
Enfin, le colloque s’est interrogé sur la hiérarchisation des usages, les initiatives scientifiques, et les instruments de régulations disponibles ou à inventer pour relever le défi du carbone renouvelable.
9h30 Ouverture Michèle Marin, Présidente du centre Inra Toulouse Midi-Pyrénées Pierre Monsan, Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse, responsable du projet Toulouse White Biotechnology Jean Tkaczur, Conseil Régional Midi-Pyrénées
9h45 – 10h05 : Introduction
Le carbone renouvelable au carrefour des enjeux de durabilité Paul Colonna, Inra [Télécharger le diaporama, 3,05Mo]
10h05 – 11h45 : Session 1 : Quelle biomasse pour quels produits ? Modérateur : Gilles Pilate, Inra
L’amélioration des cultures dédiées à la production de biomasse lignocellulosique Herman Hofte, Inra [Télécharger le diaporama, 2,6Mo]
15h10 – 16h30 : Session 3 : Défis et développement des outils de l’évaluation environnementale Modérateur : Vincent Réquillart, Inra
L’analyse du cycle de vie pour le développement de nouveaux procédés de valorisation des bioressources Benoit Gabrielle, Inra, Pierre-Yves Pontalier, Ensiacet [Télécharger le diaporama, 3,2Mo]
Transposition de la démarche et identification des problèmes de l’évaluation à partir de la méta-analyse biocarburants Stéphane De Cara, Inra [Télécharger le diaporama, 0,7Mo]
Discussion avec la salle
16h30 – 16h50 : Conclusion
L’énergie primaire issue de la biomasse, données et hiérarchie des usages Pierre-Henri Texier, MAAF [Télécharger le diaporama, 0,9Mo]
Actes du CIAG
Le carbone renouvelable au carrefour des enjeux de durabilité
par Paul Colonna
Résumé
Le carbone d’origine biologique est invité à être l’une des solutions pour la transition énergétique en France, et plus généralement le développement de la bioéconomie dans le monde. La biomasse a différentes origines : les produits d’origine agricole, algale et forestière, ainsi que les co-produits et effluents des industries de transformation des matières biologiques et les autres déchets organiques.
Un grand nombre de solutions, espèces et systèmes de cultures, ont été analysées dans l’atelier de réflexion prospective Véga / Quels VEGétaux et systèmes de production durAbles pour satisfaire les besoins en bioénergie, synthons et biomatériaux (CIRAD-IFPen-INRA) en 2010-2011. Le passage d’un carbone d’origine biologique à celui renouvelable impose de considérer les impacts environnementaux, économiques et sociaux sur le développement de la bioéconomie. Trois changements de paradigme sont clés pour accomplir ce basculement, les biotechnologies blanches et vertes, la conception de systèmes chimique et énergétique en articulation avec le système alimentaire. Les bioraffineries sont une opportunité de développement industriel au-delà des territoires et des systèmes culturaux.
Actes du CIAG : Les biotechnologies pour relever le défi du carbone renouvelableTélécharger les Actes du CIAG : Les biotechnologies pour relever le défi du carbone renouvelable
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