Selon un rapport anglais récemment publié par le Climate Group, les TIC
pourraient permettre de réduire les émissions mondiales de CO2 de
15 % et faire économiser environ 644 milliards d’euros d’ici à 2020. Gilles Berhault, président de l’Association communication et information pour le développement durable (Acidd) et du forum européen TIC 21 sur le même thème, est un citoyen passionné qui croit en la capacité de l’homme à inventer un monde meilleur à la croisée du numérique et des défis environnementaux. D’où entre autres l’évocation de la création d’espaces de travail verts et connectés. À découvrir dans Le développement durable 2.0, publié aux Éditions de l’Aube.
Acheter cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 14,73 € Quels liens entre les technologies de l’information et le développement durable ? Ou autrement dit : quelle utilité et quels impacts des nouvelles communications sur nos sociétés, voire l’humanité entière et la planète ? Vaste sujet auquel Gilles Berhault s’est attelé…. en toute légitimité rappelle dans ses colonnes Ekwo (N°24 – Janvier à mars 2009). « L’homme a initié deux cycles de rencontres d’envergure : l’Université d’été de la communication pour un développement durable, et TIC21, portés tous deux par l’association ACIDD qu’il préside depuis son lancement. Aussi, après des heures de conférences, de lecture de livres, des rencontres, des échanges, sa réflexion personnelle sur la thématique est à 360°. Il a compilé le tout dans son premier livre, Développement durable 2.0, où s’appuyant sur de riches et nombreuses références, il étude de manière exhaustive et sous toutes les facettes l’évolution des TIC dans la société, et leurs influences réciproques. »
Pour l’auteur, nous avons franchi le cap d’une nouvelle ère, où « émerge un citoyen du monde, avec ses identités multiples individuelles et collectives, dans une communauté globale interconnectée et durable, enrichie à la source d’un imaginaire collectif et d’une conscience à la fois lucide et responsable ». Gilles Berhault met
en avant dans ce livre les transformations que les nouvelles technologies peuvent apporter à notre manière de travailler, de nous former, de gérer nos consommations énergétiques, de nous déplacer.
Il cite, pour exemple, le cas des courses sur internet, plus écologiques que la virée au supermarché, des technologies qui permettent de mesurer ou simuler l’impact environnemental, mais également le boom du co-voiturage facilité par les sites dédiés à cette nouvelle pratique. Car c’est surtout, note l’auteur, par la participation de tous, facilitée par les tics, qu’une véritable démarche de développement durable peut s’instaurer. A l’inverse, les tics peuvent également être fortement consommatrices d’énergie (5% de l’énergie mondiale aujourd’hui), et les machines elles mêmes fort peu écologiques, voire dangereuses pour la santé de ceux qui les fabriquent ou, peut être même, de leurs utilisateurs. Au delà, elles sont également porteuses de risques sociétaux tels que la surveillance des utilisateurs et de leurs données.
Mais c’est avec un optimisme et une confiance profonds en l’Homme, que l’auteur nous livre anecdotes, faits passés et présents, note Anne Daubrée dans une chronique dédiée à son livre sur le site Silocon.fr. Je suis « inquiet de ce monde et optimiste » résume l’auteur qui place ses espoirs dans une « société de la connaissance » qui pourrait succéder à la société industrielle. Dans cette nouvelle société, forcément globale, structurée par les réseaux de l’information, les rapports économiques, notamment, sont redéfinis autour de la notion d’usage, et non plus d’achat (« nous n’avons pas besoin de posséder une voiture, mais de se déplacer »). Les individus, en travaillant dans des centres de télétravail, sont moins rattachés à une entreprise, mais beaucoup plus intégrés dans une communauté locale. Le politique et les rapports Nord Sud également, se modifient par une participation et une implication accrue des citoyens. Mais, comme le note Gilles Berhault, parmi les responsables politiques, « beaucoup ne comprennent pas les enjeux des civilisations numériques ».
Ekwo de conclure : « Que l’on s’intéresse aux TIC, au développement durable, à la communication, ou tout simplement à l’évolution de notre « village mondial » interconnecté, ce livre est appelé à devenir une référence incontournable pour qui veut comprendre, savoir ou simplement philosopher… »
– Références :Développement durable 2.0. : l’Internet peut-il sauver la planète ? de Alain Berhault – Editeur : Editions de l’Aube – ISBN-13: 978-2752605320 – Prix public : 15,50 €
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