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Le COVID-19, comme les pandémies, est le fruit de notre consommation excessive d’animaux rappelle la Fondation Franz Weber

#ParceQueNousMangeonsDesAnimaux

Le COVID-19, comme les pandémies et épidémies majeures de ces dernières années, est le fruit de notre consommation excessive d’animaux. La Fondation Franz Weber (FFW), entourée d’experts notamment en politique, nutrition, santé publique et écologie, a lancé une campagne mondiale d’information sur le lien entre notre consommation actuelle d’animaux et les épidémies qui menacent notre santé. Pour la FFW, il est grand temps de revoir notre alimentation. capture_d_e_cran_2020-04-21_a_15.01.22.png La FFW a lancé début avril une campagne mondiale d’information et de sensibilisation sur l’impact de notre consommation actuelle d’animaux sur notre santé et l’environnement. Différents articles, interviews et études sont ainsi publiés associés à l’intitulé #ParceQueNousMangeonsDesAnimaux (#BecauseWeEatAnimals #PorComerAnimales #WeilWirTiereEssen), en collaboration avec des experts de tous les domaines. L’enquête de la FFW examine, une par une, les pires pandémies et épidémies qui ont marqué notre histoire récente, leurs origines, leurs répercussions politiques et sociales et leur taux de mortalité. Le résultat de ces analyses est sans appel : toutes ces épidémies ont pour dénominateur commun la consommation excessive d’animaux sauvages ou d’animaux issus de l’élevage intensif. En conséquence, il faut entamer de toute urgence un processus de révision de notre manière de nous alimenter, tout particulièrement en ce qui concerne notre apport en protéines. Les animaux sauvages sont des vecteurs de virus encore inconnus, et auxquels l’humanité n’a aucune défense naturelle. Le contact étroit avec les hommes, notamment sur les marchés, est idéal pour que des épidémies mortelles se propagent. Pour cette raison, la Fondation Franz Weber a adressé, le 1er avril dernier, une lettre ouverte au Secrétariat de la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, demandant une prise de responsabilité et de mesures contre le commerce d’espèces menacées. Lettre ouverte de la Fondation Franz Weber au Secrétariat de la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. 01/04/2020 Par ailleurs, quant aux élevages intensifs, ils détruisent la biodiversité, accaparent les sols, gaspillent et polluent l’eau, provoquent des gaz à effet de serre, et impliquent l’utilisation massive d’antibiotiques, auxquels les bactéries finissent par résister. Notre santé est directement mise en danger par la consommation de ces animaux. En Suisse, l’initiative fédérale sur l’élevage intensif demande l’interdiction pure et simple de cette forme d’élevage : une initiative indispensable si l’on veut éviter que des crises similaires à la situation actuelle ne se répètent. D’après Vera Weber, présidente de la FFW, « si nous devons retenir une seule chose de cette crise, c’est qu’il faut changer notre modèle alimentaire pour une alimentation saine, locale, favorisant des produits de qualité qui garantisse notre santé, notre sécurité et notre souveraineté alimentaire. Nous ne pouvons pas continuer à détruire la planète et maltraiter les animaux, et tomber malades en conséquence ».

La problématique

Beaucoup des pandémies dont les hommes sont victimes, et en particulier les plus mortelles, ont pour origine la consommation d’animaux. Le VIH ou SIDA, l’ESB ou vache folle, le NIPAH, le H1N1 ou fièvre porcine, le SARS, la grippe aviaire, le MERS-CoV, le virus Ébola et, actuellement, le COVID-19, sont toutes des zoonoses (maladies transmises par les animaux aux humains). Le coronavirus a déjà tué des milliers de personnes à travers le monde, mettant à mal les États, le système sanitaire et la sécurité des populations de la planète. L’importance des mesures d’endiguement de l’épidémie ne fait aucun doute. Celles permettant de prévenir de telles pandémies le sont encore davantage. Les gouvernements, les médias et la population doivent aujourd’hui impérativement être plus et mieux informés de la réalité de ces maladies, et surtout de leur dénominateur commun : la consommation excessive et irréfléchie d’animaux.

Le projet de la Fondation Franz Weber

Fondation Franz Weber
Fondation Franz Weber
La Fondation Franz Weber lance une campagne d’information monographique sur les pires épidémies et pandémies qui ont affecté l’humanité ces dernières années. Toutes ont pour origine la consommation d’animaux ! Nous préparons dans ce cadre des fiches techniques sur chaque maladie, leurs implications politiques et économiques, les décisions prises par les gouvernements pour les endiguer ou les prévenir, ainsi qu’une série d’articles, de documentaires et d’études permettant de diffuser ces informations. Nos équipes travaillent déjà avec des scientifiques, journalistes, économistes, juristes, sociologues, psychologues et experts en politique. Nous inclurons également à chaque dossier des articles d’opinions, des rapports scientifiques et des interviews menés avec des experts en différents domaines. L’idée est d’ensuite envoyer ces dossiers complets, traduits en quatre langues, aux gouvernements du monde entier afin d’obtenir une transition de protéine, et d’en donner l’accès aux médias. Nos objectifs
  • Prévenir les pandémies, au lieu de les combattre
  • Fournir à la population un accès à des informations complètes sur les conséquences d’un régime basé principalement sur la protéine animale
  • Obtenir des gouvernements du monde entier qu’ils mènent des politiques publiques pour aider les entreprises d’élevage intensif, qui mettent en péril notre santé et notre survie, à se reconvertir
  • Donner aux médias un accès à du matériel technique, permettant de diffuser ces informations à la société en général
  • Empêcher la surexploitation des animaux dans les élevages intensifs
  • Éviter la capture d’animaux sauvages pour les consommer
  • Améliorer la santé de la planète grâce au démantèlement de l’industrie de l’élevage intensif et de l’extraction d’animaux de leurs habitats naturels

 

Documents joints

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