L’Agence de la Transition Écologique (ADEME) publie, en collaboration avec le CGDD – Commissariat général au développement durable et la DGCCRF – Ministère de l’Économie, un guide « anti greenwashing » pour garantir la sincérité et l’exactitude des allégations environnementales ainsi que la solidité des preuves mobilisées pour lutter contre la désinformation.

En 2023-2024, la DGCCRF a contrôlé plus de 3 000 entreprises sur leurs allégations environnementales : plus de 15 % des professionnels présentaient des manquements graves relevant du greenwashing. Ces pratiques entretiennent la confusion, nourrissent la défiance et trompent les consommateurs.
La loi encadre aujourd’hui le sujet et le greenwashing est interdit. Code de la consommation, lois Climat et Résilience et AGEC, future directive européenne : le cadre juridique s’est considérablement renforcé.
Le greenwashing expose désormais les organisations à des risques juridiques et financiers.
Sylvain Waserman – Président de l’Ademe
Dans ce contexte, il est essentiel que les communicants et les décideurs soient en capacité de :
- Comprendre les risques liés aux allégations environnementales
- Analyser leurs messages pour identifier ce qui relève — ou non — du greenwashing
- Garantir la sincérité, l’exactitude des propos et la solidité des preuves mobilisées pour lutter contre la désinformation
Ce guide est un outil opérationnel pour accompagner les acteurs de la communication et de la RSE vers une posture de communication responsable et crédible, conforme à leurs obligations.

Le guide « anti greenwashing »
Le greenwashing est aujourd’hui un phénomène largement répandu, alors qu’il est reconnu comme un frein majeur à la transition écologique.

Pour répondre à l’évolution du cadre réglementaire européen et national, qui interdit les allégations environnementales trompeuses, l’ADEME publie la nouvelle édition 2025 de son Guide anti-greenwashing.
Il a pour vocation d’accompagner les acteurs de la communication et de la RSE vers une posture de communication plus responsable, pour trouver le juste équilibre entre greenhushing et greenwashing.
Il propose 5 principes opérationnels :
- Valider la pertinence et la performance de l’action : s’assurer que l’avantage environnemental est significatif, qu’il est évalué par des méthodes scientifiquement reconnues ;
- Bannir les termes globalisants et ambigus comme « écologique », « vert », « responsable » ;
- Garantir la solidité, la clarté et l’accessibilité des preuves pour étayer toute affirmation ;
- Utiliser des éléments visuels et sonores des preuves pour étayer toute affirmation en évitant l’assimilation directe du produit à des éléments naturels et les logos évoquant la nature ;
- Mettre en place une gouvernance de prévention notamment en renforçant la procédure de relecture et de validation des contenus, avec l’appui du juridique et de la RSE.

Merci aux co-auteurs Valérie Martin, dont l’engagement à l’ADEME sur la communication responsable est de longue date, et Mathieu Jahnich. Merci également à tous les relecteurs de ce guide, ainsi qu’à l’accompagnement précieux du CGDD et de la DGCCRF.
L’outil en ligne anti greenwashing
Afin de vous aider à comprendre les enjeux d’un message plus responsable, à décrypter la « mécanique du greenwashing » et à vous poser les bonnes questions pour éviter le greenwashing, l’ADEME vous propose un test d’auto-évaluation en complément du guide téléchargeable.




