L’édition française du National Geographic du mois d’août 2007 (n°95) revient sur les lieux de la catastrophe naturelle la plus dévastatrice de l’histoire des Etats-Unis. La Nouvelle-Orléans s’enfonce. Elle doit faire face à la montée du niveau des mers et à des ouragans plus violents avec, pour seule protection, des digues endommagées et des zones humides rétrécies. Pourtant, les habitants reviennent et reconstruisent leurs maisons aux mêmes endroits.
National Geographic n°95
L’ouragan Katrina, au delà de la plus importante catastrophe naturelle aux Etats-Unis, fut avant tout un coup de semonce. Immédiatement après la tragédie, survenue le 29 août 2005, beaucoup exprimèrent leur détermination à reconstruire la ville. Mais, chez les ingénieurs et les experts, cette volonté a fait place à une prise de conscience de plus en plus aiguë qu’un autre désastre du même ordre était inévitable et que seul un engagement national massif et ininterrompu pouvait l’empêcher.
La Nouvelle-Orléans, dont certaines zones se trouvent déjà à 5 m au-dessous du niveau de la mer, continue de s’enfoncer jusqu’à 2,5 cm par an. Les barrages et les digues construits pour dompter les crues du Mississippi et faciliter le trafic fluvial ayant privé le delta des dépôts de sédiments et d’alluvions, les zones humides qui protégeaient la ville des eaux déchainées se retrouve aujourd’hui sous les vagues. Depuis 1930, la Louisiane a perdu 4920 km2 de zones côtières – dont 562 à cause des deux seuls ouragans Katrina et Rita -, et la ville se rapproche du golfe. Le plus inquiétant est qu’avec le réchauffement de la planète, le niveau de l’eau monte plus vite que jamais depuis le dernier dégel de l’ère glaciaire. La mer pourrait s’élever d’au moins 1 m au siècle prochain et, d’ici là, les ouragans pourraient devenir plus violents et plus fréquents.
Pour l’heure, les défenses de la ville ont été balayées. Ainsi, on apprend que malgré le milliard d’euros déjà dépensés, les autorités estiment qu’il faudra travailler jusqu’en 2010 pour rendre le systme de digues capable de résister à un ouragan comme Katrina…
Pour découvrir la vie quotidienne à la Nouvelle-Orléans (qui a perdu un tiers de ses habitants depuis Katrina), son nouveau visage et son avenir menacé, lisez l’article de Joel K. Bourne, JR. dans le n°95 de l’édition française du National Geographic (pages 52 à 87).L’info + : Une cour fédérale statue en défaveur de plaignants victimes des inondations
Les habitants de la Nouvelle-Orléans dont les maisons et commerces ont été détruits par les inondations dues à l’ouragan Katrina en août 2005 ne pourront pas être indemnisés par leurs compagnies d’assurances pour les dégâts des eaux subis, a statué le 2 août dernier une cour d’appel fédérale américaine.
Ce jugement pourrait faire jurisprudence et affecter à l’avenir plusieurs dizaines de milliers de personnes engagées dans la reconstruction de leurs maisons ou de leurs commerce en Louisiane. Les assureurs auraient pu avoir à dépenser « plusieurs milliards de dollars » si le jugement était allé contre eux, a réagi David Rossmiller, avocat d’assurances.
La juge Carolyn King a écrit que cet événement n’était pas couvert par les polices d’assurance des plaignants et, en vertu de la loi de Louisiane, le tribunal est contraint d’appliquer les termes sans ambiguJité de leurs contrats d’assurances tels qu’ils sont écrits.
Plus d’une douzaine de compagnies d’assurances étaient poursuivies dans cette affaire. La décision sera portée en appel.
Cette décision casse celle rendue en novembre 2006 par une cour de Louisiane donnant raison aux plaignants, selon lesquels les termes de leurs contrats concernant les dégâts des eaux étaient ambigus.
Cette cour avait estimé que les contrats ne faisaient pas la différence entre les inondations dues à des phénomènes naturels, comme des précipitations excessives, et celles causées par l’action humaine, comme les défauts de construction ayant entraîné la rupture des digues protégeant la Nouvelle-Orléans au moment du passage de Katrina.
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