Les catastrophes naturelles qui menacent la Terre si rien n’est fait pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre seront à l’esprit de tous les participants à la conférence des Nations unies sur le changement climatique qui s’ouvre aujourd’hui à Bali, mais les pays restent très divisés sur les moyens d’agir.
Conférence de Bali La réunion à huis clos sur l’île indonésienne, qui doit durer jusqu’au 14 décembre, s’annonce orageuse. Les plus optimistes espèrent cependant qu’elle ouvrira la voie à deux ans de négociations intenses sur un accord destiné à succéder au protocole de Kyoto, qui expire en 2012.
Le texte adopté en 1997 par 175 pays prévoit que 36 pays industrialisés réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5% en moyenne d’ici 2010, par rapport aux niveaux de 1990, mais ni les Etats-Unis, premier pollueur du monde, ni l’Australie ne l’ont ratifié. Les rejets de GES de ces deux pays devraient avoir augmenté respectivement de 33% et 11% entre 1990 et 2010, selon l’ONU.
Mais le président américain George W. Bush estime que les objectifs nuiraient à l’économie de son pays et que les pays émergents, en particulier l’Inde et la Chine, qui devrait ravir aux Etats-Unis leur titre de pays émettant le plus de dioxyde de carbone (CO2) en 2007 ou 2008, devraient également prendre des engagements.
Cela n’empêche pas les Etats-Unis de souhaiter l’élaboration d’« une feuille de route de Bali pour faire progresser les négociations sur la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques », comme l’a récemment déclaré la sous-secrétaire d’Etat Paula Dobriansky. Washington n’envisage pas pour autant de se fixer des objectifs contraignants, appelant « chaque pays à définir son propre éventail » de mesures.
Le gouvernement américain devra cette fois se passer du soutien de l’Australie, dont le nouveau Premier ministre, le travailliste Kevin Rudd, a promis de ratifier le protocole de Kyoto.
« Les gouvernements qui ne prenaient pas au sérieux (le changement climatique) il y a dix ans commencent à avoir peur », constate dans un entretien à l’Associated Press, l’ancien ministre de l’Environnement Brice Lalonde, qui négociera à Bali au nom de la France.
Paris espère que Bali débouchera sur l’adoption d’« une feuille de route » dans la perspective de la conclusion d’ici 2009 d’un accord global portant sur l’après-2012. La France insiste sur « la nécessité de pérenniser et de développer les mécanismes du protocole de Kyoto » et de définir « une contribution différenciée des pays émergents et des autres pays en développement ».
Il sera notamment question à Bali de compensations pour les pays modérant la déforestation, de financer l’aide aux pays pauvres victimes du changement climatique et de donner accès aux pays en développement aux technologies énergétiques de pointe.
Première visée par l’après-Kyoto, la Chine prévient déjà qu’elle ne sera pas prête « avant un bon bout de temps » à adopter des plafonds d’émission de GES qui, selon elle, freineraient son essor économique et ralentiraient l’amélioration des conditions de vie de centaines de millions de pauvres. Et Pékin de souligner que chaque Chinois émet six fois moins de CO2 qu’un Américain.
Des spécialistes espèrent cependant que d’ici deux ans la situation aura progressé: les Européens, le Japon et d’autres pays industrialisés, y compris les Etats-Unis dirigés par un nouveau président, s’engageraient à réduire encore davantage leurs émissions de GES. En contrepartie, les plus grands pays en développement accepteraient d’inscrire des politiques nationales -limitation des émissions automobiles pour la Chine, ou critères d’efficacité énergétique pour les centrales électriques, par exemple- dans le cadre d’obligations internationales.
– Le site Internet de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique de Bali
– Le portail de l’action du système des organismes des Nations Unies sur les changements climatiques
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