Le développement durable avait cette année choisi d’axer la réflexion de ses contributeurs autour de deux thèmes prospectifs :
– Quelle va être la place de la communication à 10 ans ?
– Quelle influence va avoir le développement durable sur la communication et le marketing ?
Qu’est-il au final ressorti de cette nouvelle édition de l’Université ?
Questions à Gilles Berhault, président d’ACIDD et fondateur de l’Université, qui relate la diversité des échanges et des thèmes abordés…
Nous sommes entrés dans un monde incertain et complexe. Comment travailler ensemble dans la confiance ? Comment la communication peut-elle faire sa révolution durable ?
Comme l’a souligné Éric Guillon, Président du Comité 21 en ouverture : « Il s’agit d’agir ensemble et d’anticiper le futur. » Le développement durable est un espace de créativité nouveau, qui n’est pas réservé aux agences de communication. Celles-ci commençant réellement à prendre conscience des enjeux du développement durable.
Est-ce un problème générationnel ?
Nous sommes face à une mutation profonde de l’économie, des modes de relation humaine : La génération « Y », qui vit le monde à travers les écrans depuis sa naissance, arrive au pouvoir comme l’a justement souligné Marcel Desvergne, AEC Communication. Mais il insiste aussi sur la nécessaire mémoire de notre société et s’interroge sur l’identité des structures qui gèrent notre patrimoine numérique.
Quels freins ont été dénoncés lors de l’Université ?
Les acteurs de la fonction communication sont confrontés à des difficultés d’évolution, souvent liées au « manque d’information crédible » comme l’a regretté Alice Audouin, Havas médias France avant d’ajouter : « la communication sur le développement durable s’améliorera le jour où l’information sur le développement durable sera elle-même meilleure. »
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La 6° Université d’été de la communication pour le développement durable a fermé ses portes mais ouvert les esprits
« la communication sur le développement durable s’améliorera le jour où l’information sur le développement durable sera elle-même meilleure. ». Pas tout à fait vrai. C’est ce que l’on a constaté avec l’évolution de la communication « produit » depuis 20 ans. Pour la communication concernant le DD et la RSE, il doit y avoir d’abord et avant tout « la volonté de communiquer » (tout comme il y a une volonté de faire du DD et de la RSE pour les entreprises (ce n’est pas une obligation, pour rappel). Exemple : Dans un rapport RSE, une entreprise aura tout intérêt à dire une objectif qui n’est pas atteind plutôt que de la taire, car d’une part, les consommateurs et le reste des parties prenantes apprécieront l’honnêteté à sa juste valeur, de l’autre, tous savent que Rome ne s’est pas construite en 1 jour, et enfin, l’entreprise aura tout loisir de communiquer une fois de plus sur l’objectif une fois qu’il sera atteint. Deuxièmement, il y a donc une « transparence » qui est nécessaire. Troisièmement ?
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