Dans l'actualité :

Qui, pour parler au nom de la nature, intervenir dans le débat public et donner des leçons de démocratie ? 

À l'occasion de l'Assemblée générale 2025 de France Nature...

Des supérettes automatisées dans les zones rurales dépourvues de commerces pour revitaliser les campagnes

Api, la jeune entreprise à mission, qui revitalise les...

La station d’épuration du Pays d’Aix rénove sa Zone de Rejet Végétalisée

Inaugurée en mai 2024 par la Régie des Eaux...

L’eau, source d’énergie du futur

L’Institut de recherche norvégienne SINTEF, et l’Université des Sciences et Technologies de Trondheim (NTNU), en coopération avec la société norvégienne Statkraft et en parallèle avec Wetsus, le centre de recherche néerlandais sur les technologies aquatiques durables, ont mis au point un dispositif qui génère de l’électricité en mélangeant de l’eau de rivière et de l’eau de mer.

Ce nouveau procédé repose sur un phénomène naturel : lorsqu’un fleuve se jette dans la mer, une grande quantité d’énergie est libérée en raison de la différence de concentration en sel.

Norvégiens et néerlandais travaillent sur 2 méthodes différentes : la première est basée sur l’osmose, la seconde sur l’électrodialyse inversée. Les 2 méthodes mettent en pratique l’utilisation de membranes constituées d’un matériau utilisé pour la séparation chimique.

Dans le projet néerlandais, la séparation se fait grâce à des membranes utilisant du courant électrique, comme dans une pile à eau.

Le dispositif Norvégien applique une pression pour forcer le passage de l’eau douce vers l’eau salée à travers les membranes. Le mélange pressurisé d’eau douce et d’eau salée s’écoule hors du module, dans une turbine qui produit de l’électricité.

Les 2 technologiques devront encore être améliorées avant de trouver des applications commerciales. Le coût est l’un des obstacles principaux : la production d’énergie à partir d’un mélange d’eau douce et d’eau de mer reste beaucoup plus chère que l’éolien ou le solaire.

Le plus grand challenge est de trouver des membranes efficaces, assez robustes pour augmenter la production d’énergie tout en diminuant le coût.

D’après Rolf Jarle Aaberg, le chef du projet norvégien, l’énergie produite par l’eau sera prête à défier sérieusement d’autres technologies d’énergies renouvelables entre 2010 et 2015. En Norvège, le potentiel de cette technologie est estimé à 10% des besoins annuel en énergie. Aux Pays-Bas, le Rhin pourrait fournir 3000 mégawatts- l’équivalent de cinq grandes usines à charbon.

A lire

Qui, pour parler au nom de la nature, intervenir dans le débat public et donner des leçons de démocratie ? 

À l'occasion de l'Assemblée générale 2025 de France Nature...

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG...

Retraite : cette bascule émotionnelle dont personne ne parle (ou si peu)

On la présente comme une délivrance. Un aboutissement mérité...

Comment mesurer son impact vers une économie à visée régénérative ?

L’Impact Tank, premier think-tank dédié à l’économie à impact...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Qui, pour parler au nom de la nature, intervenir dans le débat public et donner des leçons de démocratie ? 

À l'occasion de l'Assemblée générale 2025 de France Nature Environnement (FNE) à Strasbourg pour un moment fort de démocratie associative et d’échanges, le Président...

Des supérettes automatisées dans les zones rurales dépourvues de commerces pour revitaliser les campagnes

Api, la jeune entreprise à mission, qui revitalise les campagnes en installant des supérettes automatisées dans les zones rurales dépourvues de commerces, vient ...

La station d’épuration du Pays d’Aix rénove sa Zone de Rejet Végétalisée

Inaugurée en mai 2024 par la Régie des Eaux du Pays d’Aix, la nouvelle Zone de Rejet Végétalisée de la Station d’Épuration a été...