Alors que les indicateurs en matière de pauvreté, de biodiversité et d’égalité des genres ne vont pas dans la bonne direction, de hauts responsables des Nations Unies ont appelé mardi à ne pas baisser les bras et à se mobiliser pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030.Une fillette de 6 ans vivant dans un bidonville au Caire, en Egypte.
« Nous sommes loin d’être là où nous devrions être. Sur presque tous les indicateurs clés – pauvreté et exclusion ; conflits et déplacements ; émissions de CO2 et perte de biodiversité ; et promotion de l’égalité des sexes – nous allons dans la mauvaise direction », a constaté la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, dans un message vidéo adressé aux participants d’une réunion du Forum de partenariat du Conseil économique et social (ECOSOC).
Dans un contexte où la solidarité et la confiance dans le monde s’effondrent et où les pays en développement sont enfermés dans une spirale de la dette, la numéro deux de l’ONU a toutefois appelé la communauté internationale à ne pas baisser les bras.
« Nous devons nous éveiller à ce moment véritablement existentiel ; et à l’opportunité que nous offrent les transitions énergétique, alimentaire, numérique et sociale », a-t-elle déclaré. « Nous devons nous montrer à la hauteur de ce moment historique. Et nous avons besoin de tout le monde sur le pont. Les gouvernements doivent montrer la voie ».
La Vice Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed.
Travailler ensemble
Selon elle, il n’est possible de réussir que « si nous travaillons ensemble, avec des partenaires clés faisant preuve de leadership, d’ambition et d’action ».
Elle a mentionné notamment les jeunes, qui peuvent « proposer des solutions nouvelles, créatives et audacieuses à des défis anciens et tenaces », mais aussi les gouvernements locaux et régionaux, la communauté scientifique, et le secteur privé.
Mme Mohammed a rappelé qu’en septembre, chefs d’Etat et de gouvernement se réuniront pour un Sommet des objectifs de développement durable (ODD) pour faire le point sur ces objectifs avant l’échéance de 2030.
La Présidente de l’ECOSOC, Lachezara Stoeva, a noté pour sa part que la tâche de reconstruire nos sociétés de manière inclusive et équitable peut sembler insurmontable mais que « cela nous offre une occasion rare de repenser fondamentalement les aspects pratiques du développement durable ».
Selon elle, le Programme de développement durable à l’horizon 2030, le Programme d’action d’Addis-Abeba, le Cadre de Sendai et l’Accord de Paris sur le changement climatique « restent nos meilleurs outils pour surmonter les obstacles, réduire les risques et forger un avenir meilleur défini par la paix, l’équité et la durabilité ».
Être plus ambitieux
« Afin de parvenir à un avenir plus durable et inclusif pour nos huit milliards d’entre nous, nous devons trouver de meilleures façons de travailler ensemble. Nous avons besoin d’un partenariat mondial audacieux et sans précédent pour faire reculer l’extrême pauvreté, alléger le fardeau de la dette et mobiliser des financements », a dit Mme Stoeva.
« Nous devons relever radicalement nos ambitions pour fournir un soutien multilatéral plus ciblé et harmonisé aux communautés et aux personnes risquant d’être laissées pour compte », a-t-elle ajouté.
Selon elle, bien que les gouvernements portent la responsabilité principale de faire en sorte que cela se produise, ils ne peuvent le faire sans la participation active de tous les secteurs de la société. « Nous devons tirer parti des connaissances et des ressources de tous les acteurs – qu’il s’agisse de scientifiques, de jeunes, de gouvernements locaux, de la société civile ou du secteur privé – et favoriser des partenariats véritablement transformateurs et qui changent la donne ».
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