La RSE est porteuse d’espoir pour notre avenir, celui de nos enfants, mais aussi pour sortir de la crise. Avec ce nouveau livre, Monique Gouiran, spécialiste reconnue du domaine, approche le sujet par le biais de l’économie coopérative. Véritable guide, ce titre vous indique comment prendre en main RSE et développement durable. La première partie présente et analyse les 7 indicateurs clés de l’ISO 26000. Ils nous apprennent à prendre des décisions durables ! La deuxième partie vous aide à développer les aptitudes adaptées en matière de communication, d’organisation et de décision. Elle propose une méthodologie unique pour éclairer vos prises de décision, ainsi qu’un outil pratique » les grilles CODI (aptitudes à la communication-organisation-décision-innovation) « . Enfin, découvrez la mise en application de ces nouveaux concepts. Véritable relais de l’ISO 26000, ce livre vous fournit les outils qui vous permettront de mettre en oeuvre une démarche RSE et DD efficace !
Les indicateurs clés de la RSE et du développement durable : l’ISO 26000 au coeur de l’économie coopérative Préface Constant Calvo Directeur associé ADHERE RH Avant propos Daniel Marie PDG de la SCOP Avenir Electrique de LimogesDepuis 150 ans, le mode d’organisation et la culture coopérative s’inscrivent dans ce que nous appelons aujourd’hui le développement durable et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Leur statut de SCOP engage l’ensemble de leurs parties prenantes dans une démarche dynamique où le partage de valeurs communes de coopération se trouve au centre de l’action durable. Peut t’on imaginer une entreprise en marche vers les enjeux de RSE et de DD si la gouvernance n’est pas participative ? La démarche RSE DD induit de la part de toutes les parties prenantes une vision partagée et un travail en équipe. Le dernier ouvrage de Monique Gouiran place les parties prenantes des organisations au centre de la démarche RSE DD en prenant l’exemple du fonctionnement des SCOP, entreprises à part entière et non entièrement à part, actrices du développement local dont la force réside dans l’implication directe de ses acteurs au capital social de l’entreprise. Changement du rapport au travail, engagement volontaire dans la prise de risque liée au développement, capacité d’innovation pour répondre aux enjeux de notre XXIème siècle en totale mutation économique, sociale et environnementale, pourraient devenir les clés d’une dynamique groupale édifiée sur le « construire durablement ensemble« . La démarche RSE DD ne peut s’envisager sans la prise en compte du concept systémique. Cet ouvrage de Monique Gouiran, nous propose un retour d’expérience, en SCOP, construit sur le modèle systémique et ses quatre composantes : les schémas mentaux – la vision partagée – le travail en équipe et la maîtrise personnelle. Un travail individuel édifié sur les composantes du rapport à soi-même (la congruence) tenant compte du besoin d’agir, de la vision de la compétence, de l’estime de soi et de la conscience critique, permet de repérer les freins et potentialités individuelles afin de les transcender, d’accompagner chaque individu vers la création d’une vision partagée et de favoriser le travail en équipe. Car si chacun prend conscience de son rôle et de son utilité dans un environnement, si chacun est capable de remettre en question ses pratiques en comprenant ses freins, alors il devient possible de construire un groupe engagé vers un enjeux collectif de développement durable. La réflexion de Monique Gouiran se place au centre des ressources humaines, seule puissance pouvant contribuer par ses comportements à faire évoluer les pratiques. L’approche développée dans l’ouvrage s’articule autour des enjeux communicationnels, organisationnels et décisionnels intimement reliés aux sept indicateurs de la RSE, boîte à outils du développement durable. L’auteur nous propose de nouveaux outils, les grilles CODI en complément des fiches de postes et de fonction permettant à chaque acteur de l’entreprise de se positionner sur ses aptitudes à communiquer, organiser, décider, innover durablement. Elle nous propose également les réseaux MAP, outil de pilotage de la RSE et du mode participatif dans lesquels les critères de motivation et d’insatisfaction, les attitudes managériales sont analysés de manière à nous indiquer le « seuil critique » d’engagement vers une démarche participative, telle que nous l’attendons en matière de RSE DD. A l’heure où ils nous est demandé de changer nos comportements, la démarche deviendra performante dès lors où nous oserons aborder le thème du changement de nos mentalités car les comportements ne sont que le résultat, la conséquence de nos valeurs profondes, de nos représentations, de notre rapport au pouvoir. Nous ne pourrons imaginer répondre aux enjeux de « bonne gouvernance » tant que ces thèmes ne seront pas sérieusement abordés et tant que les dirigeants des organisations de tous les secteurs public et privé ne se seront pas posés la question de la qualité de leur « besoin d’agir » et des méthodes qu’ils comptent employer pour atteindre les objectifs. L’économie coopérative défend les « règles de la maison » dans la pure traduction du mot « économie« . Elle nous montre l’exemple, à nous d’en comprendre le sens.Monique Gouiran
Extrait de l’ouvrage
« La RSE au cœur de l’économie coopérative» Avant-propos de Daniel MARIE, Ingénieur CNAM, PDG de 1991 à 2011 et Président de la Scop AEL C’est avec un grand plaisir que j’ai répondu favorablement à l’honneur que m’a fait Monique GOUIRAN me demandant de rédiger cet avant-propos tant il ya de convergences dans nos convictions. La vie est faite de rencontre et celle avec Mme GOUIRAN relève du coup de foudre, autant par la qualité de ses écrits que par la richesse des échanges que nous avons eu sur un sujet aussi vaste que celui de la RSE. La convergence de nos propos se situe sur une vision commune du destin de l’humanité issue de parcours et d’expériences sans doute très différentes. Monique GOUIRAN ne se contente pas d’être une observatrice émérite et perspicace, mais surtout de mettre en pratique les théories qu’elle élabore pour influer à son humble niveau sur le parcours des habitants de cette planète. Cette approche est également la mienne par un parcours en tant que simple serviteur de direction d’une société coopérative (SCOP). L’entreprise n’est qu’un outil, qu’un moyen au service de la réalisation des femmes et des hommes qui la compose. Par ailleurs il ne peut pas y avoir de divergence d’intérêts entre celles et ceux qui ont en charge de la diriger et celles et ceux qui ont en charge de produire. Les conflits permanents entre les détenteurs du capital (patrimoine) et les détenteurs du savoir-faire (valeur ajoutée) n’aboutissent qu’a une destruction réciproque et met en péril les générations à venir. Je suis heureux de constater qu’étant parmi les ardents défenseurs d’un modèle d’entreprise (coopérative) que l’on disait ringard, il se trouve un parfum d’avant-garde dans les concepts du développement durable. Nous avons je présume, avec nos prédécesseurs été les gardiens confidentiels d’un projet d’avenir pour la société au sens large du terme. Pour autant tout ce qui repose sur une organisation collective est fragile car sa composante de base (l’Homme) est complexe et imprévisible. Notre système d’entreprise SCOP (Société COopérative Participative) repose sur un oxymore s’agissant de mettre en pratique une « idée utopiste » dont les fondements remontent au 18ième siècle, portées par Saint-SIMON, Charles FOURIER ou encore Pierre- Joseph PRUDHON. Oxymore encore pour parler de « fragilité résistante » quand à l’évidence l’humain doit rester au cœur du système organisationnel. C’est sans doute ce que Monique GOUIRAN nomme dans son livre « résilience ». Je ne suis que le sixième dans la lignée des dirigeants d’une SCOP de 200 salariés qui atteindra très prochainement le siècle. Cela prouve tout au moins une certaine durabilité du modèle d’entreprise. La réussite de ce modèle économique repose sur 3 piliers que sont l’embarcation, la destination et le capitaine.- L’embarcation : L’outil de travail ne nous appartient pas, nous n’en sommes que les usufruitiers. Le patrimoine appartient à la personne morale, constitué par les générations précédentes, nous avons le devoir et l’obligation de le transmettre aux générations suivantes dans l’état de conservation et de flottabilité qu’exigent les besoins de notre époque et de notre marché.
- La destination : C’est notre devoir de passagers de définir le cap. C’est un délicieux mélange de rêves et de contraintes qu’il nous faut ensemble choisir. C’est le consensus issu du dialogue. C’est l’affectio societatis, l’envie d’entreprendre ensemble qui prévaut sans quoi rien ne peut se décliner. Mais surtout ne jamais oublier que nous sommes positionné sur un secteur marchand et que l’écoute client est notre principale et primordiale préoccupation.
- Le capitaine : C’est celui qui a en charge d’atteindre l’objectif fixé collégialement en assurant l’intégrité de tous sans exception. Ce doit être un leader car ce n’est pas un patron au sens traditionnel du terme. Sa légitimité est élective (chaque associé n’a qu’une voix) et tout en étant détenteur de parts au capital il ne peut être majoritaire. Ce doit être à la fois un fédérateur, un coach, un animateur. Ce doit être lui-même un modèle incontesté et la communication transversale et verticale est son outil principal. Il doit faire respecter l’ordre et l’équité afin de générer l’harmonie du groupe.
L’auteur
Monique Gouiran est ingénieur en sciences du management et chef d’entreprise. Elle anime des stages, des conférences et des séminaires sur les thèmes du management, de la motivation et de l’identité professionnelle. Son analyse de vingt ans d’expérience en France hexagonale, en Corse et aux Antilles françaises, en milieu économique et social, propose une approche favorable à la compréhension et à la réussite des enjeux du XXI° siècle. Monique Gouiran Consultante au service des entreprises depuis 23 ans Chargée de cours à l’Université de Lyon II et de Corse Auteur de « Construire l’entreprise de demain » édition Afnor 2010 « Responsabilité sociétale et ressources humaines » édition Afnor 2011 « Les indicateurs clés de la RSE et du Développement durable » édition Afnor 2012 Autobiographie « Le roman de Lucy : il n’est au pouvoir de personne d’éteindre le soleil » édition Mon Petit Editeur 2012 – Consulter son site internet.Acheter le livre
Références : Les indicateurs clés de la RSE et du développement durable de Monique Gouiran – Editions AFNOR – Date de publication : avril 2012 – 122 pages – ISBN-13: 978-2124653621 – Prix public : 30,50 € – Acheter cet ouvrage sur le site de l’AFNOR – Code : NBL2012 Description : -10% sur tout le site jusqu’au 31 mai 2012 ou sur Amazon.fr :