Se reconnecter à la magie de la nature, se laisser emporter par le souffle de l’aventure ! Après « Les mangeurs de pierre« , premier volume paru en septembre 2023, suite et fin du périple de Hannah et ses compagnons avec « Les hommes-oiseaux« , en librairie le 16 mai 2024. Une saga écrite par une autrice de talent, qui réussit avec Halanga sa première incursion en littérature jeunesse. Un récit merveilleux d’une grande douceur, qui explore notre rapport avec le vivant, notre connexion avec la nature, et nous invite à l’éveil de nos sens.
« Un roman haletant dont l’intrigue et l’action démarrent dès la première page. L’auteure nous plonge dans un monde de beauté où la cruauté humaine n’a pas de limites, tout comme le courage de certains de se battre pour la liberté des autres. »
PAGE DES LIBRAIRES
Un roman d’aventures palpitant, aux airs de fantasy, avec une galerie de personnages savamment incarnés et une héroïne courageuse et libre.
Une ode passionnante à la nature, à la connexion entre les êtres et les mondes — animal et végétal. Une invitation à l’éveil de nos sens, à l’écoute, à la contemplation, au respect de la vie et de l’autre.
Halanga – Tome 1 : Les mangeurs de pierre
Un grand roman d’aventures, merveilleux et enchanteur, qui explore notre connexion avec le vivant. 1er tome d’un diptyque passionnant !
À Halanga, on vivait sans manquer de rien avant que Sixte ne prenne le pouvoir, laissant la population mourir de faim. Hannah décide alors de partir en quête d’une plante miraculeuse qui pousse au-delà des Montagnes blanches, dans l’Est sauvage. C’est le début d’un long voyage, en compagnie de plusieurs résistants. Sur la route, pour braver les dangers, Hannah devra plus que jamais compter sur son don ; car elle est une Oreille, capable de comprendre le langage des arbres et du vent…
Halanga – Tome 2 : Les hommes-oiseaux
Après « Les mangeurs de pierre », suite et fin du périple de Hannah et ses compagnons ! L’histoire d’un fabuleux combat pour la liberté.
Hannah atteint enfin les contrées de l’Est sauvage, où se dresse une forêt d’arbres géants. Qui sont ces hommes aux allures d’oiseaux qui l’habitent ?
À l’ouest des montagnes, la cité de pierre est envahie. Renvoyée de force à Halanga, Prunelle découvre son funeste destin : épouser Sixte, dont le pouvoir est sans limite.
Pour venir en aide aux siens et défier le tyran, Hannah devra rallier ceux qui, dans l’ombre, continuent de résister. Et espérer que les arbres, le vent et la pluie soient de nouveau derrière elle…
L’ autrice Katrina Kalda
Katrina Kalda est née en 1980 en Estonie.
Elle est arrivée en France à l’âge de dix ans.
Elle a étudié les lettres à l’École normale supérieure de Lyon.
Agrégée de lettres modernes, elle passe le concours de conservateur des bibliothèques en 2014.
Actuellement, elle travaille à la bibliothèque de l’université de Tours.
Elle est l’autrice de quatre romans côté adultes chez Gallimard (collection blanche) : Un roman estonien (2010), Arithmétique des Dieux (2013), Le pays où les arbres n’ont pas d’ombre (2016) et La mélancolie du monde sauvage (2021). Elle a reçu le Prix du rayonnement de la langue et de la littérature française, par l’Académie française (2013), le prix Richelieu de la francophonie (2015), et le prix des lecteurs des littératures européennes de Cognac (2018).
4 questions à Katrina Kalda
Vous avez déjà publié plusieurs romans pour adultes. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous tourner vers la littérature jeunesse ?
L’univers de Halanga s’est imposé alors que je travaillais sur un autre livre, pour un public adulte. C’était inattendu, mais tellement prégnant que j’ai mis mon projet de côté pour noter les grandes lignes du roman. À l’époque, je vivais dans une maison en lisière de forêt ; c’est peut-être l’atmosphère particulière de ce lieu qui a déclenché le récit. Petite fille, en Estonie, j’étais aussi une grande lectrice, notamment des romans d’autrices d’Europe du Nord mettant en scène des enfants très autonomes, souvent solitaires, et une nature accueillante, mais aussi dangereuse. Je pense aux livres d’Astrid Lindgren, de Selma Lagerlöf, à ceux de Tove Jansson avec sa vallée enneigée, cernée par les montagnes, la mer, et ses maisons toujours ouvertes aux hôtes de passage. J’étais une enfant très rêveuse, alors ces livres m’ont énormément accompagnée ; je crois aussi qu’ils ont été un contrepoint à la grisaille de la ville soviétique et aux longs hivers du nord. Finalement, ce n’est pas si étonnant que je revienne vers la littérature jeunesse.
Votre héroïne est embarquée dans une quête palpitante qui va la mener loin des cinq vallées de Halanga. Que fuit-elle et qu’espère-t-elle trouver ?
Hannah assiste à l’avènement d’un pouvoir autoritaire qui, au début du diptyque, va faire basculer tous ses repères. En quelques jours, elle perd son foyer, son père, et le mentor qui l’a formée. Sixte, le tyran, est comme Hannah un personnage très fort, entier et idéaliste. Tous deux ont des visions du monde très tranchées et surtout antinomiques. Hannah est donc confrontée à un choix douloureux : se mettre au service du tyran, en reniant ses valeurs, ou bien fuir. Elle choisit de partir, ce qui signifie aussi quitter le jeune homme qu’elle aime, et ressentir la culpabilité de ceux qui s’en vont, alors que d’autres restent et tentent de résister…
Hannah va se lier avec des personnages très différents les uns des autres. Comment avez-vous imaginé la dynamique du groupe ?
Dans un groupe humain, il s’établit souvent un subtil équilibre entre des personnalités très différentes. Là où Hannah est fougueuse et pleine de courage, Fenouil est un garçon discret, timide, qui pourrait sembler lâche au premier abord, mais qui se révèle incroyablement persévérant et curieux. Frêne est, lui, un jeune homme très fort, aux jugements parfois durs, mais qui dissimule une blessure qu’il n’arrive pas à dépasser. Quant à Prunelle, elle semble l’exact opposé de Hannah, toujours soignée, polie, douce, alors que Hannah est sauvage et impulsive. Mais Prunelle est surtout prisonnière d’une image de soi qu’on lui a imposée et qui lui fait horreur. Et enfin, il y a Aube, le bébé qu’il faut éloigner du tyran et qui se révélera porteuse d’un don hors du commun… Le hasard qui les fait cheminer ensemble va les obliger à s’adapter, à faire preuve d’empathie, à dépasser leurs préjugés. Finalement, Halanga, c’est aussi une belle histoire d’amitié.
Hannah va aussi développer son don d’Oreille, une capacité fascinante et merveilleuse, qui commence pourtant par l’observation de signes auxquels nous pourrions tous être attentifs…
C’est vrai, le talent de Hannah repose avant tout sur le fait de se rendre attentive à ce qui l’entoure. Elle perçoit le moindre bruit, le moindre changement dans l’air, elle remarque des fragrances infimes qui restent imperceptibles à d’autres. Pour acquérir cette qualité de présence au monde, elle a dû beaucoup s’exercer en pratiquant quelque chose qui pourrait se rapprocher de la méditation. Peut-être Halanga pourrait-il donner envie de s’arrêter un instant pour remarquer ne serait-ce que la couleur du ciel ou la forme des feuilles d’un arbre sous lequel on passe tous les jours sans lever les yeux ?