Classé parmi les cent écologistes les plus influents de la planète et surnommé le « Cousteau du Sénégal », Haidar El Ali est un homme d’actions, totalement dévoué à la cause environnementale. Dans son pays, il a fondé l’association de protection des fonds marins Océanium qui crée des réserves marines protégées et reboise la mangrove disparue de son pays. Il a notamment su convaincre des milliers de sénégalais de planter avec lui dix millions de palétuviers. Bernadette Gilbertas, qui l’a suivi dans de nombreux périples, dresse dans un livre remarquable son portrait et son parcours. Vous découvrirez ses coups de gueule, sa générosité et surtout ses réussites. Car partout où il passe naissent des actions concrètes, réussies et durables.
Qui est Haidar el Ali ?
Par Bernadette Gilbertas, extrait de son introduction : « Haidar El Ali est d’origine libanaise. Mais il est né au Sénégal, à Louga, dans le nord du pays, en 1953. Le Sénégal est son pays, le wolof sa langue, la voiture son bureau. C’est de là qu’il appelle ses contacts locaux, ordonne, échafaude le programme de ses missions, réfléchit, imagine, rêve, ou se met en colère contre la folie de ce monde qui détruit partout les richesses naturelles de son pays, et affame les Sénégalais. Sa mission ? Immense, infinie, et complexe : installer l’idéal écologiste au Sénégal. Voici maintenant quatre ans que je l’accompagne au gré de ses actions à travers le pays, que je l’écoute me distiller sa vie au compte-gouttes, mais surtout, que je le vois agir. Des marges du désert qui envahit déjà la moitié nord du pays, jusqu’en Casamance où les rivières se meurent suite à la disparition des mangroves, des rives du fleuve Sénégal dont les lamantins sont coincés dans les turbines des barrages, à la mer salie, meurtrie, qui n’arrive plus à nourrir les hommes, je me suis glissée dans son ombre. « La protection de l’environnement au Sénégal comme dans tous les pays pauvres, ce n’est pas de l’écologie, c’est de la survie », ne cesse-t-il de répéter. Il faut agir vite et partout. Depuis plus de vingt-cinq ans, sous l’eau, caméra au poing, à l’ombre de l’arbre à palabres, dans les bureaux du gouvernement, Haidar combat, à mains nues parfois, sur tous les fronts ; celui de la mer, en s’opposant farouchement à toute pêche illégale afin d’assurer aux pêcheurs leur poisson quotidien ; celui des forêts, en s’élevant contre la désertification et en repeuplant les mangroves qui garantiront le riz de demain ; aux côtés des hommes enfin, en s’engageant en politique dans le but de réagir contre l’inertie ambiante, de mener les Africains qui l’entourent à refuser toute fatalité. Atteindre le cœur des gens et réveiller leur conscience, tel est le credo d’Haidar El Ali, l’écologiste du Sénégal ». – Téléchargez l’intégralité de l’introduction en cliquant ici. – Retrouvez les dates-clé de la vie et des actions de Haidar, en cliquant ici. Le découvrir en images Dans cette première vidéo, Haidar intervenait en 2008 aux Global Greens à São Paulo au Brésil : Haidar El ali était également le témoin central de Vu du Ciel consacré aux héros de la nature, diffusé en septembre 2010 sur France 3. Dans cet extrait de l’émission, vous le retrouverez auprès de Yann Arthus-Bertrand (à partir de 3min50s) : Le découvrir « en chair et en os » Bien que la campagne de reboisement des mangroves batte son plein actuellement, Haidar nous fera le plaisir de venir à Paris les 13 et 14 octobre à la Galerie If, rue Mazarine, dans le 6ème. Une rencontre à ne pas manquer ! L’écouter Interview d’Haidar dans l’émission d’Anne-Cécile Bras « C’est pas du vent » du 9 juillet 2010 sur RFI. Pour suivre l’émission cliquez ici. Le lire
– Pour en savoir plus sur l’association Océanium, cliquez ici.
