Avec le Guide du Routard du Tourisme Responsable, Voyager responsable est une démarche simple, qui peut prendre de multiples formes, possible sur tout le territoire français, et accessible à tous les budgets. Pour sa cinquième édition, toujours accompagné de l’expertise de son partenaire Voyages-sncf.com, et du soutien de l’ADEME et du comité 21, le Guide du Tourisme responsable, édition 2012, vous propose de nouvelles adresses en France. Chambres d’hôtes, cabanes dans les arbres, campings écolo ou hôtels écolabelisés, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.

Quelques bonnes adresses à découvrir…
EN FRANCE – Dans la Somme, le Village-club Pierre-et-vacances Belles Dunes : à seulement 2h de Paris, cet éco-village réservé aux piétons et aux cyclistes se trouve au cour d’un espace naturel protégé. Il y en a pour tout le monde : multiples activités de remise en forme pour adultes, petite ferme pour les enfants, découverte du parc ornithologique du Marquenterre. Entre autres initiatives « durables », un menu régional avec suivi des kilomètres alimentaires ! Studio de 4-5 pers à partir de 110 euros/nuit. Possibilité de court séjour à partir de 75 euros/nuit. – A Nantes (Loire-Atlantique), l’hôtel La Pérouse : cet hôtel trois-étoiles, à l’architecture avant-gardiste, allie la pointe de la modernité en matière de design et de technologie avec une mise en ouvre du développement durable discrète mais efficace : produits frais bio au petit-déjeuner, fournisseurs issus du commerce équitable, incitation financière des employés à la protection de l’environnement. A partir de 79 euros/nuit. – Dans l’Aveyron à 60 km d’Albi, la Ferme de Lorry : sur cette vaste exploitation en agriculture biologique, on peut loger en gîte ou dans l’une des belles chambres confortables, équipés de chaudière à bois et de chauffe-eau solaire. Le soir, à la table d’hôtes, spécialités aveyronnaises préparées avec les légumes du potager bio et les viandes élevées à la ferme. La vente locale des produits de la ferme sert à financer une unité de transformation de céréales au Mali. A partir de 50 euros/nuit en chambre d’hôte. – Dans les Alpes, au dessus de l’Alpe d’Huez, le Refuge de Sarenne : dans un site somptueux à 2 000 m d’altitude, un véritable laboratoire des technologies propres du troisième millénaire. Le refuge répond de façon autonome à tous ses besoins énergétiques grâce à des panneaux solaires couplés avec une chaudière à gazéification, une microcentrale hydroélectrique et une éolienne fonctionnant en interdépendance. Il participe à la production du prototype « hélios7 », voiture à cogénération solaire-pedalling. Un engagement récompensé par le prix européen du bâtiment éco énergétique. A partir de 57 euros/nuit en demi-pension. – Dans les Pyrénées-Orientales, à 5 km de Mont Louis, l’Orri de Planès : un gîte-auberge écologique à 1 550 mètres d’altitude, sur la route du GR 10, le sentier qui relie l’Atlantique à la Méditerranée en suivant les crêtes des Pyrénées. Dans le cadre chaleureux d’une vaste grange en pierre, une démarche écologique globale exemplaire, combinant l’utilisation d’énergies renouvelables, la réduction des besoins énergétiques, des besoins en eau, et de la production de déchets. Chambre double 30 euros/nuit, 15 euros en dortoir. EN EUROPE – Aux Pays-Bas, à Rotterdam, la discothèque Watt : Les pas esquissés sur le « dance floor » au son du funk ou de la techno activent un système de production d’électricité qui illumine la piste vitrée ! Ce night club veut diminuer les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau et la production de déchets, sans appauvrir l’ambiance. Ainsi, au bar, toutes les boissons sont servies à la pression, dans des gobelets recyclables et compostables, et les toilettes fonctionnent avec l’eau de pluie récupérée de la toiture… EN AFRIQUE – Au Burkina Faso, les villages d’accueil Tourisme et Développement Solidaires – TDS : Ce projet de tourisme solidaire, souvent érigé en modèle, propose aux voyageurs de s’immerger dans la vie quotidienne d’un village africain, qu’il s’agisse de biner les oignons, de se promener sous les baobabs ou discuter sous l’arbre à palabres. L’activité est gérée directement par les habitants qui ont été formés par l’association TDS. Générant plus de 80 emplois sur les quatre villages concernés, cet exemple de tourisme durable permet de freiner l’exode rural et de financer des projets d’infrastructures. A partir de 1 340 euros/ personne pour un séjour de 10 à 16 jours, vol compris.