Dans l'actualité :

Secrétaire au service d’une économie régénérative : réinventer les métiers pour transformer le monde

Et si les métiers dits “de l’ombre” devenaient des...

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les...

Le dividende territorial : un outil de la responsabilité territoriale des entreprises

Et si les entreprises redistribuaient une partie de leurs...

Greenpeace allume les datacenters de Facebook et Apple et félicite Google

Qui sont les entreprises informatiques les plus propres ? Qui sont les plus sales ? Après s’être intéressée au matériel des constructeurs, Greenpeace s’interroge désormais sur la façon dont les entreprises informatique gèrent leurs centres de données (et accessoirement vos données). Avec son rapport How dirty is your data, Greenpeace mesure la façon dont les centres de données des 10 plus grandes entreprises IT sont organisés, quelle est leur consommation électrique (aux Etats-Unis, cela représente déjà entre 2 et 3% de la consommation globale du pays) et d’où provient l’énergie utilisée. Selon ce classement, Yahoo est l’entreprise IT la moins « sale » suivi par Google et Amazon.

C’est Yahoo! qui se place en tête du classement avec 55,9% d’énergie issue de sources renouvelables. C’est également lui qui a le mieux choisi l’emplacement de ses installations. Il devance de loin le deuxième du classement, Google, avec une utilisation de charbon de seulement 18,3%, contre 34,7% pour le datacenter de son concurrent. Bien qu’il s’agisse d’une source d’énergie de plus en plus obsolète, les grands fabricants sont encore très dépendants du charbon avec une utilisation allant de 20 à 50% pour Facebook ou Apple en passant par IBM ou HP.

Ces trois derniers constructeurs sont les moins bien classés. Apple n’utilise que 6,7% d’énergies renouvelables, HP 9,9% et IBM 10,9%. Les autres entreprises avoisinent toutes plus ou moins les 20-25% d’énergies renouvelables contre 30 à 40% de charbon. Toutefois, Greenpeace relève que IBM, comme Google, font des efforts pour réduire leurs impacts environnementaux en améliorant l’efficacité de leurs infrastructures ou en développant des énergies renouvelables. C’est l’inverse qui se produit pour Twitter qui aggrave son cas en s’installant dans l’Utah où l’électricité utilisée provient en majeure partie de l’exploitation minière.

Les résultats publiés par Greenpeace sont toutefois à nuancer car certaines données ne sont pas prises en compte par l’organisation écologique. Par exemple, la gestion de l’eau de source n’est pas un critère qui a été retenu alors que les datacenters en sont de très gros consommateurs, comme le rappelle Clubic.

A lire

Qui, pour parler au nom de la nature, intervenir dans le débat public et donner des leçons de démocratie ? 

À l'occasion de l'Assemblée générale 2025 de France Nature...

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG...

Retraite : cette bascule émotionnelle dont personne ne parle (ou si peu)

On la présente comme une délivrance. Un aboutissement mérité...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Secrétaire au service d’une économie régénérative : réinventer les métiers pour transformer le monde

Et si les métiers dits “de l’ombre” devenaient des leviers de transformation écologique et sociale ? À l’heure où l’économie linéaire montre ses limites...

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les inégalités sociales se creusent, la nécessité d’un changement systémique s’impose. C’est pourquoi B Lab a...

Le dividende territorial : un outil de la responsabilité territoriale des entreprises

Et si les entreprises redistribuaient une partie de leurs bénéfices pour le bien commun de leur territoire d’ancrage ? C’est ce que propose Eric...