Pour la quatrième année consécutive, France Nature Environnement (FNE) fait le même constat lors des courses pour la rentrée scolaire : les fournitures plus respectueuses de l’environnement sont peu visibles et plus chères que les autres. Cette année, trois familles volontaires l’ont appris à leurs dépens.
FNE met trois familles à l’épreuve En cette rentrée 2012, FNE a demandé à trois familles de suivre une liste de recommandations pour choisir des fournitures scolaires plus écologiques. Quelles sont leurs impressions ? Outre le fait que Sandrine, Diane et Cécile remarquent que les produits moins néfastes pour l’environnement sont toujours plus chers à l’achat que les autres, elles déplorent l’absence d’informations concernant les labels « environnementaux », l’inexistence d’un rayon dédié et des vendeurs insuffisamment formés. Des fournitures « premier prix » pas si économiques… FNE constate que les fournitures les moins chères sont souvent de moindre qualité, peu durables et ne comportent quasiment jamais d’écolabel. C’est le cas du taille- crayon en matière plastique fragile, ou encore des stylos à bille qui sont jetables. Économiques à l’achat, ils reviendront pourtant plus chers à l’usage puisqu’il sera nécessaire de les renouveler régulièrement. En faisant le choix de fournitures plus durables cette année, les trois familles-témoins pourront faire des économies à la rentrée prochaine. « Il est plus économique à long terme d’investir un peu d’argent dans une fourniture solide même si c’est plus facile à dire qu’à faire quand on a un budget limité » commente Gaël Virlouvet, responsable du dossier Eco-consommation. …et pas écologiques ! De plus, plusieurs produits de premier prix sont susceptibles de contenir des ingrédients dangereux pour la santé des enfants : solvants toxiques dans les colles, métaux lourds dans les feutres de couleur. Rachel Louiset, chargée de mission Eco- consommation à FNE s’étonne « que l’on puisse retrouver jusqu’à deux pictogrammes de danger sur des stylos correcteurs liquides alors qu’ils sont destinés aux enfants ! »  Le chariot FNE La liste des produits nécessaires en poche, FNE a relevé les prix d’une sélection de fournitures à faible coût et ceux de leurs alternatives plus écologiques, lorsqu’elles existent, dans un supermarché de la région parisienne. Cette année encore, le panier vert est trois fois plus cher que le panier classique. Bruno Genty, président de FNE commente : « Le Ministère de l’Écologie a annoncé récemment vouloir conduire une action sociale et écologique. A la veille de la conférence environnementale qu’il organise, il n’est pas acceptable que les familles n’aient pas plus facilement accès à des fournitures permettant de préserver l’environnement et la santé de leurs enfants. Il est impératif que le gouvernement mette en place des mesures pour inciter les fabricants et les distributeurs à faire des efforts en ce qui concerne l’étiquetage de ces fournitures ».Le chariot France Nature Environnement 2012
Pour la quatrième année consécutive, France Nature Environnement a mené l’enquête dans un supermarché Auchan. A partir de la liste de fournitures scolaires essentielles, publiée par le Ministère de l’Éducation Nationale [[Liste des fournitures scolaires essentielles : Circulaire n°2011-086 du 30-5-2011.]], FNE a relevé les prix d’une sélection de fournitures « 1er prix » et celui de leurs alternatives plus écologiques, lorsqu’elles existent. Au final, le panier vert est trois fois plus cher que le panier classique. Le lieu : Auchan Bagnolet, Seine St Denis. La date : Mercredi 18 juillet 2012 Comme les années précédentes, FNE a fait les mêmes constats : – L’alternative écologique n’existe pas pour de nombreux produits : les classeurs souples et rigides, les stylos correcteurs, les surligneurs fluo et les feutres à tableau blanc ou encore les rouleaux de ruban adhésif n’ont pas leur équivalent écologique dans les rayons des grandes surfaces. – Pour certaines fournitures, l’alternative écologique est beaucoup plus chère. Parmi les exemples les plus frappants on trouve les feutres de couleur (9 fois plus chers) et le kit de traçage en métal (18 fois plus cher que le 1er prix en plastique). – L’effort écologique n’est pas toujours cohérent. Par exemple, il serait préférable de développer l’offre en stylos rechargeables et de leurs recharges plutôt que de multiplier les stylos en plastique recyclé. De même, pour FNE le taille-crayon en plastique biodégradable n’a pas de sens : un simple taille-crayon en métal ou en bois sera au final moins impactant pour l’environnement. – Enfin, FNE regrette que la plupart des fournitures scolaires soient fabriquées en Chine ou dans d’autres pays étrangers.Dénicher des fournitures « écolos » : des parents racontent leurs parcours du combattant
Pour cette nouvelle édition de son panier de fournitures « écolos », FNE a proposé à trois mères de famille de réaliser leurs achats en suivant notre liste de recommandations. Cécile, Sandrine et Diane nous livrent leurs impressions. 1. Des produits mal étiquetés et pas valorisés « Au contraire des produits biologiques, les fournitures scolaires écolos sont mélangées aux autres. Il faut donc fouiller pour trouver les produits recommandés. Une fois trouvés, les labels sont trop nombreux. Sur certains produits, l’argument vert n’est pas du tout détaillé : ainsi on ne sait absolument pas pourquoi certaines pochettes plastique sont écolos. » Diane, 41ans, secrétaire, mère de deux enfants qui entrent en CP et en CE2, Issy-les- Moulineaux. Elle a fait ses courses dans un hypermarché des Hauts-de-Seine. « J’étais dans une papeterie de centre-ville et j’ai eu pas mal de choix. Mais ces produits-là ne sont pas forcément en tête de gondole. Les informations restent très discrètes et les allégations fausses. J’ai trouvé des gommes « naturelles », ce qui ne signifie pas grand-chose. Beaucoup de produits sont estampillés « biodégradables ». Il faut être vigilante car on peut vite se faire avoir ! Mais suivre une liste, chercher des labels simplifie le choix des produits et m’a fait gagner du temps ». Cécile, 38 ans, employée de banque, mère de deux enfants qui entrent en CP et en CM2, Rennes. « Les listes fournies par l’école sont de plus en plus longues et dans les rayons, le choix est énorme ! En revanche, il n’est pas simple de trouver les produits qui répondent aux recommandations : ils sont beaucoup moins nombreux. Il m’a fallu dix minutes pour trouver un cahier en papier recyclé ! Et sur certains produits, on n’a aucune alternative verte, comme pour les surligneurs. D’autre part la vendeuse qui m’a accompagnée confondait les labels. Et son premier réflexe a été de s’inquiéter pour mon budget. Les vendeurs devraient être mieux formées sur les impacts environnementaux des produits. » Sandrine, 35 ans, formatrice, mère de deux enfants qui entrent en CP et en CE2, Rennes. Elle s’est rendue dans un supermarché.  L’avis de FNE : Pas d’affichage dans les rayons, informations peu lisibles sur les produits ou tout simplement absentes, manque d’informations sur les labels, produits cachés au fin-fond des linéaires : mettre la main sur les fournitures les plus vertes demande du temps et un œil de lynx.  2. Acheter vert, c’est plus cher Cécile : « En achetant dans une papeterie, les écarts de prix étaient réduits entre fournitures classiques et fournitures vertes. Mais au final, en suivant les recommandations, j’ai dépensé 80 € pour mon fils, contre 50 € environ les années précédentes. » Sandrine : « C’est certain, les fournitures écolos sont vraiment plus chères. Mais ce prix plus élevé est justifié, jusqu’à ce qu’il y ait un effet de masse et que les produits baissent. Et en réutilisant les produits de l’an passé, en n’achetant pas un nouveau cartable ou une trousse, on comble ce manque à gagner. » Diane : « L’offre de produits respectueux de l’environnement s’est élargie par rapport aux années précédents. Ce qui est dommage, c’est que l’hypermarché propose des produits verts sous sa propre marque, à prix raisonnables, mais ne les met pas en avant ! » L’avis de FNE : Si l’offre a évolué, toutes trois partagent notre constat : cette année encore, le panier vert est plus cher que le panier classique. Même si, on ne le rappellera jamais assez, cet investissement en vaut la peine et se rentabilise au fil des ans. 3. L’école, haut-lieu de la sensibilisation Diane : « Il faudrait sensibiliser les institutrices et les instituteurs, qui nous fournissent les listes et ont des demandes très précises. Les recommandations sur les fournitures écolos devraient être portées par le Ministère de l’Education Nationale. Et une fois dans les rayons, on devrait pouvoir trouver des panneaux avec l’explication des différents logos. » Cécile : « Pour qu’on puisse mieux prendre en compte l’impact environnemental des fournitures scolaires lors de leur achat, il faudrait de la sensibilisation toute l’année. Qu’à l’école, les enfants soient habitués à utiliser du papier brouillon qui a déjà servi. Que les parents soient mieux informés, avant même d’entrer dans le magasin. Nous ne sommes pas assez informés sur les conséquences de nos achats. Il faudrait davantage de messages en ce sens. Pourquoi pas grâce à des spots télé ou sur Facebook ».  L’avis de FNE : La sensibilisation doit intervenir bien avant d’entrer dans le magasin. Et l’école a un rôle primordial à jouer. L’Education nationale doit aider à réorienter les habitudes d’achat des parents.  Leur bilan Diane : « Je suis sûre que la règle en bois qu’on a achetée va durer plusieurs années ! Je continuerai à suivre ces recommandations l’année prochaine. » Sandrine : « On refera cet exercice avec plaisir. Mes enfants sont contents et ils se sentent responsabilisés. Eux aussi essaient de comprendre pourquoi tel objet est écolo ou ne l’est pas. Après ces courses, ils sont très fiers de leurs fournitures ! » Cécile : « Ca été l’occasion de parler d’environnement avec mes enfants. Ils peuvent ensuite en parler avec leurs camarades. Les enfants sont très sensibles au sort de la planète. »  L’avis de FNE : Un panier rempli avec des produits plus respectueux de l’environnement et des discussions riches avec leurs enfants : tel est le bilan positif conclu par Diane, Sandrine et Cécile. Pour 2013, pour optimiser leurs achats et gagner du temps, elles attendent une amélioration de l’étiquetage des produits, la création d’unrayon dédié, et des conseils dispensés par des vendeurs mieux formés. Rendez-vous est pris !Et si on passait en mode durable ?
A l’occasion de la rentrée scolaire, période de consommation importante, France Nature Environnement rappelle aux citoyens que chaque produit peut générer des impacts sur l’environnement tout au long de son cycle de vie. Mieux concevoir Derrière chaque objet se cachent des ressources naturelles, des consommations d’eau et d’énergie, voire l’utilisation de substances dangereuses pour l’environnement et la santé. Une meilleure conception des produits peut réduire fortement les pressions exercées sur l’environnement : utilisation de matières recyclées, suppression des substances toxiques, appareils moins énergivores, optimisation des transports, diminution du poids de l’emballage… Mieux choisir Plusieurs labels environnementaux permettent d’identifier ces produits éco-conçus dans les rayons. C’est le cas de l’écolabel européen et de la marque NF Environnement. Ces deux écolabels offrent une double garantie : un moindre impact sur l’environnement et une performance équivalente aux produits analogues. Par exemple, parmi les nombreuses exigences de l’écolabel européen à appliquer au papier, on trouve des critères de gestion durable des forêts de provenance du papier, des seuils de limitation des émissions dans l’eau et l’air et de la consommation d’énergie, ou encore l’interdiction d’utiliser du chlore pour blanchir le papier et des colorants ou des pigments à base de plomb, de cuivre, de chrome, de nickel ou d’aluminium. En complément des écolabels, FNE espère que l’expérimentation en cours sur l’affichage environnemental aboutira à un nouvel étiquetage clair et fiable dans les rayons, informant les consommateurs, dès le moment de l’achat, sur les impacts environnementaux des produits. Au-delà des caractéristiques écologiques des produits, il faut aussi penser à leur durabilité, qui est un critère essentiel pour diminuer l’impact environnemental de sa consommation au quotidien : les règles et les taille-crayons solides, plus résistants, resteront dans les trousses plusieurs années, évitant ainsi l’utilisation de nouvelles ressources pour fabriquer de nouvelles règles et taille-crayons. Cerise sur le gâteau, les produits durables sont plus économiques à long terme : pas besoin d’en racheter tous les ans ! Mieux utiliser Une optimisation de l’utilisation des produits peut également diminuer leurs impacts environnementaux : respect des doses d’utilisation, prolongement de la durée de vie (bon entretien, circuits d’occasion, de trocs et de réemploi)… Les élèves ont donc aussi un rôle à jouer. En prenant soin de leurs fournitures, ils allongent leur durée de vie. L’école est censée être gratuite pour tous. C’est bien connu mais c’est à dire…? Ce que disent les textes officiels
D’après les textes officiels, « tout ou partie du petit matériel scolaire nécessaire à chaque élève, papeterie ou matériel d’écriture, peut être fourni à l’initiative de la municipalité ». Certaines écoles élémentaires demandent néanmoins des listes de fournitures aux familles. Cette externalisation des coûts qui est reportée sur les foyers engendre donc l’achat de fournitures toutes emballées individuellement et donc une production de déchets démultipliée. Un autre extrait du texte officiel : « Dans toute la mesure du possible, les prescriptions de fournitures scolaires doivent rester limitées, afin de ne pas grever le budget familial et de ne pas créer d’inégalités entre les élèves. » Le rôle de l’école L’intérêt d’une commande groupée et pilotée par l’école est évident. La commande publique représente 10 à 15 % du PIB et constitue ainsi un levier considérable pour favoriser la prise en compte de critères d’achats responsables. De plus, les achats groupés permettent à la fois d’obtenir des prix moindres sur les fournitures et de favoriser le vrac au détriment des emballages individuels. La liste des fournitures fournie aux parents et les préconisations des enseignants constituent également des éléments déterminants au moment de l’acte d’achat. FNE appelle les écoles, les structures éducatives, les associations de parents d’élèves, les services des affaires scolaires des collectivités territoriales, mais aussi les associations locales environnementales et de consommateurs, à se réunir pour échanger sur cette problématique. Toutes ces parties prenantes sont aux premières loges pour conduire le changement des pratiques. Ensemble elles peuvent mettre en place des opérations favorisant la prise en compte de l’environnement et les économies financières dans le renouvellement des fournitures scolaires : bourse d’échange des fournitures, commande groupée de l’école (avec une éventuelle contribution des parents d’élèves, pour qui l’effort financier sera alors moins important), sensibilisation et implication des élèves dans la réflexion..Courses de rentrée écologiques, mode d’emploi
1) Pensez aux produits d’occasion Certains produits sont encore en état de marche pour plusieurs années, voire quasiment neufs, et sont mis en vente par d’autres parents. Vous pouvez acheter des calculatrices, livres, cartables d’occasion dans des ressourceries ou vide- greniers près de chez vous, et même auprès de vos relations et voisins, ou encore sur des sites internet. En faisant le choix d’acheter des fournitures d’occasion, vous donnerez ainsi une deuxième vie à ces objets ! La réutilisation de produits permet d’allonger leur durée de vie et d’ainsi de retarder le jour où ils deviendront des déchets. De plus, cela permet des économies de matières et de ressources qui auraient été nécessaires pour fabriquer un produit neuf. Et enfin cela permet d’alléger la facture de la rentrée. A votre tour, quand vos enfants n’auront plus l’utilité de ces produits, vous pourrez aussi les donner ou les revendre à d’autres parents ! 2) Référez-vous à la liste de fournitures scolaires transmise par l’école Cela vous évitera l’achat de gadgets fragiles ou de produits inutiles. Certaines écoles fournissent une partie du matériel, il n’est donc pas nécessaire de l’acheter. 3) Choisissez des produits durables pour ne pas avoir à tout renouveler chaque année. En effet, porter son choix sur des fournitures solides peut s’avérer plus cher à l’achat, mais permettra au final de faire des économies et moins de déchets, puisque ce matériel pourra resservir l’année suivante, voire celles d’après. Préférez le matériel de traçage (règle, équerre, rapporteur) et les tailles-rayon en métal ou en bois plutôt que ceux en plastique qui sont plus fragiles. Avant de faire vos courses, vérifiez si le matériel de l’année précédente peut encore servir ! 4) Préférez les produits rechargeables aux produits jetables C’est le cas des stylos et porte-mines ou encore des correcteurs sec (format souris). L’achat de recharges vous coûtera au final moins cher que de racheter le produit entier à chaque fois, et cela produira moins de déchets au final. Remarque : attention aux objets trop « mode » dont les recharges risquent de ne plus être disponibles rapidement. 5) Évitez les produits dangereux, pour l’environnement et surtout la santé de vos enfants. Préférez les produits ne contenant pas de substances toxiques. Les solvants toxiques les plus répandus sont le xylène et le toluène. On le retrouve dans certaines colles, surligneurs, marqueurs, feutres effaçables pour tableau blanc, et correcteurs. Vérifiez bien sur l’emballage que le produit porte une indication du type « ne contient ni xylène ni toluène ». Les produits avec des colorants (feutres, crayon de coloriage, etc.) peuvent contenir des métaux lourds (plomb, mercure, cadmium, chrome). Il en existe « sans métaux lourds ». Les gommes peuvent contenir du PVC (polychlorure de vinyle). Préférez les gommes sans PVC, et dans l’idéal en caoutchouc naturel (provient d’un arbre tropical, l’hévéa). D’une manière générale, évitez aussi les produits qui affichent des pictogrammes de danger (ex : stylos correcteurs « blanco »). 6) Privilégiez les produits fabriqués, en partie ou totalement, à partir de matières recyclées Les produits papier et/ou plastique peuvent être partiellement ou totalement fabriqués à partir de matière recyclée. C’est le cas de plusieurs fournitures comme les stylos ou les produits papetiers (cahiers, feuilles simples et copies doubles, etc.) et même les tubes de colle ! L’utilisation de matière recyclée permet de prélever moins de matière première pour la fabrication des fournitures.  7) Faites confiance aux écolabels officiels et méfiez-vous des allégations environnementales sans contrôle ! Dans plusieurs catégories de produits, il existe des produits labellisés. Le label qu’ils affichent prouve que ces produits ont un impact moindre sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie, c’est-à-dire de leur fabrication jusqu’à leur fin de vie. Attention cependant aux allégations environnementales. En effet, depuis quelques années, on trouve dans les rayons des produits portant des mentions telles que « d’origine naturelle », « biodégradable », « moins de CO2 », etc. Ces mentions ne sont pas contrôlées et restent finalement une affirmation sans preuve du fabricant. Même si l’argument avancé peut être vrai, il n’a pas été vérifié et certifié par un label officiel. En France, après l’écolabel européen et NF Environnement, on trouve en majorité les 2 labels ci-dessous, sur les produits papier (cahiers, ramettes de papier, etc.). Pour les produits issus du bois (cahiers, feuilles de papier, crayon, règle ou taille-crayon en bois, etc.) vous pourrez aussi trouver des produits portant les certifications FSC ou PEFC. Cela signifie que le bois provient de forêts gérées durablement. 8) Privilégiez le vrac sans emballage ou l’emballage en carton plutôt que le blister plastique. D’une manière générale, préférez les produits qui ont le moins d’emballage. En achetant des produits avec peu d’emballages, vous choisissez des produits dont l’emballage a eu moins d’impact sur les matières prélevées (pétrole, bois, etc.) et vous créerez ainsi moins de déchets. Remarque : on trouve plus facilement des produits sans emballages dans les papeteries. 9) Profitez de la rentrée pour sensibiliser vos enfants Lors de vos courses, vous pourrez expliquer à vos enfants pourquoi vous préférez acheter tel ou tel produit : car il est moins dangereux pour sa santé, moins dangereux pour l’environnement, qu’il produira moins de déchets… Vous pouvez aussi leur donner des conseils pour entretenir leurs fournitures et les faire durer toute l’année et les années suivantes, ou encore pour diminuer au maximum les impacts sur leur santé. Exemples : – refermer les bouchons des stylos pour ne pas qu’ils sèchent – ne pas mettre les feutres, marqueurs, surligneurs dans leur bouche afin qu’ils n’ingèrent pas des ingrédients toxiques – protéger le matériel dans des étuis Il pourra ainsi sensibiliser aussi ses camarades, et même proposer des actions à mettre en place dans sa classe : utiliser le verso des feuilles utilisées en brouillon, mettre un bac de recyclage des papiers…