1959, c’est la création du Concours des Villes et Villages fleuris, par Robert Buron, ministre des Transports, des Travaux Publics et du Tourisme. 50 ans plus tard, le label « Villes et Villages Fleuris » est devenu porteur d’un véritable phénomène de société, tant auprès des élus qu’auprès du grand public. Année après année, ce phénomène s’est amplifié et ce sont aujourd’hui 12 000 villes et villages, près d’un tiers du total des communes, qui présentent leur réalisation au concours des Villes et Villages Fleuris. Le label a été décerné à 3 657 d’entre elles et 205 ont reçu les 4 Fleurs.
Le développement des zones urbanisées et l’émergence de la question environnementale ont profondément fait évoluer le label vers la prise en compte du développement durable des territoires. Ainsi, le concours actuel favorise le lien social, il incite à la création des conditions
favorables à l’attractivité économique et sensibilise les acteurs aux enjeux environnementaux. Désormais le jury vient apprécier et évaluer le travail des communes à partir de trois ensembles de critères :
Le patrimoine paysager et végétal de la commune (arbres, arbustes, fleurs, couvres sols…) = 50% de la note.
Les efforts faits par la commune pour améliorer le cadre de vie et l’engagement dans les actions de développement durable (respect de l’environnement, propreté, valorisation du bâti…) = 30%.
L’animation et la valorisation touristique (actions pédagogiques, sensibilisation et participation des habitants, promotion…) = 20%.
Vous pouvez découvrir le palmarès des communes labellisées de 1 à 4 fleurs en cliquant ici. Le palmarès est décalé d’un an, les visites étant effectuées l’été, les résultats à l’échelle nationale sont communiqués en début d’année suivante.
« 50 ans des villes et villages fleuris » : un ouvrage inédit sur l’historique du fleurissement en France
Cet anniversaire est l’occasion de la publication d’un beau livre, illustré de près de 200 photographies, qui retrace toute l’évolution de cette démarche. Depuis les créations des ingénieurs paysagistes du Second Empire, les batailles de fleurs, les corsos fleuris de la Belle Epoque et les premiers concours de l’avant-guerre, les villages de la France ont réussi à sortir d’un environnement difficile grâce aux initiatives et aux croisades de responsables et de bénévoles « qui y croyaient ».
Avec l’équipe du Conseil national des villes et villages fleuris, l’auteur Anne-Marie Minvielle, journaliste du patrimoine, a recherché dans les archives du ministère du Tourisme les témoignages d’un passé resté inédit jusqu’à ce jour. Elle a interviewé les acteurs du présent, racontant cette évolution entre 1959 et 2009, recueillant les avis d’un regard devenu différent pour l’avenir du fleurissement et le développement durable de la France.
– Références : 50 ans des villes et villages fleuris d’Anne-Marie Minvielle – Date de parution : 10 mars 2010 – Éditeur : Le Lou du Lac – 160 pages – EAN13 : 9782912548443 – Prix public : 25 €
– Achetez cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 23,75 € en cliquant ici.
Vidéo : 50 ans en 8 minutes
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50 ans des villes et villages fleuris Très étonnant que ce site dédié au développement durable fasse la promotion et valorise le concours des « villages fleuris » qui… concourt, de facto, au non respect des critères d’un développement durable !
Pour obtenir le fameux sésame :
* les villes multiplient les parterres de fleurs ornementales, hybrides et stériles (donc non pollinisées) ;
* le désherbage est systématique. Plus généralement, ces communes combattent toute flore « sauvage ». Or, même les talus où se développent les « mauvaises » herbes permettent d’abriter une petite faune. D’ailleurs, il est dorénavant conseillé aux communes qui pratiquent réellement un développement durable de limiter désherbage et fauchage sur les voiries.
* les produits phytosanitaires sont encouragés : les employés municipaux ne peuvent passer toutes leurs heures de travail à ôter les mauvaises herbes que traquent les membres du jury lorsqu’ils viennent visiter les villes !
* l’arrosage des parterres doit être abondant. Des mètres cube sont déversés à partir du mois d’avril sur ces parterres.
Bref, malgré les quelques efforts de ce concours pour intégrer des critères plus environnementaux, le fleurissement de la ville reste le critère n°1 pour obtenir les fleurs.
Les mouvements écologistes de ma commune à « 3 fleurs » – Andrésy dans les Yvelines – s’opposent d’ailleurs à la politique de fleurissement intensive pratiquée par la municipalité – et qui va à l’encontre d’un développement réellement durable, soucieux du biotope local.
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50 ans des villes et villages fleuris
Très étonnant que ce site dédié au développement durable fasse la promotion et valorise le concours des « villages fleuris » qui… concourt, de facto, au non respect des critères d’un développement durable !
Pour obtenir le fameux sésame :
* les villes multiplient les parterres de fleurs ornementales, hybrides et stériles (donc non pollinisées) ;
* le désherbage est systématique. Plus généralement, ces communes combattent toute flore « sauvage ». Or, même les talus où se développent les « mauvaises » herbes permettent d’abriter une petite faune. D’ailleurs, il est dorénavant conseillé aux communes qui pratiquent réellement un développement durable de limiter désherbage et fauchage sur les voiries.
* les produits phytosanitaires sont encouragés : les employés municipaux ne peuvent passer toutes leurs heures de travail à ôter les mauvaises herbes que traquent les membres du jury lorsqu’ils viennent visiter les villes !
* l’arrosage des parterres doit être abondant. Des mètres cube sont déversés à partir du mois d’avril sur ces parterres.
Bref, malgré les quelques efforts de ce concours pour intégrer des critères plus environnementaux, le fleurissement de la ville reste le critère n°1 pour obtenir les fleurs.
Les mouvements écologistes de ma commune à « 3 fleurs » – Andrésy dans les Yvelines – s’opposent d’ailleurs à la politique de fleurissement intensive pratiquée par la municipalité – et qui va à l’encontre d’un développement réellement durable, soucieux du biotope local.