Comprendre les problématiques environnementales actuelles et agir pour l’amélioration de l’état de la planète, tels sont les grands thèmes actuels abordés à la fois par les citoyens et par les institutions. Dans ce Hors-série, Capital analyse l’état de la planète en 5 grandes parties : l’épuisement des ressources, les dégâts dde la pollution, les effets du réchauffement climatique, ce que peuvent faire les états et les entreprises.
Au sommaire de ce hors-sérieL’épuisement des ressources
Par Patrick Artus, économiste, directeur de la recherche et des études chez Natixis Pétrole, métaux, terres agricoles, eau, forêts, poissons… Surexploité, le capital que nous a offert la nature se dégrade et le risque de pénurie devient préoccupant. Approvisionner toute la planète en énergie, en nourriture et en eau va devenir très difficile. Depuis vingt ans, la croissance a changé de nature : du fait de l’émergence de l’Inde et de la Chine, la rareté est de retour. Contrairement à ce que suggère l’envolée des prix du pétrole, cette rareté ne concerne pas seulement l’énergie, mais aussi certaines matières premières (lithium, platine, palladium…), l’eau, les ressources alimentaires, la faune et la flore (déforestation, dégradation de la biodiversité…). S’agissant de l’énergie, l’épuisement des ressources ne nous menace certes pas de manière pressante, car même si les réserves de pétrole sont inférieures à cinquante ans de consommation, celles de charbon dépassent deux siècles. (…) Retrouvez l’intégralité de ce dossier page 10 du hors-série Capital d’avril 2008. Achetez le Hors-série dans la boutique du site Capital.fr. A LIRE : Energie p.12 / Matières premières p.16 / Forêts p.18 / Réserves d’eau p.20 / Terres agricoles p.22 / Animaux et végétaux p. 24 / Poissons p.28Les effets du réchauffement climatique
Par Jean-Marc Jancovici, ingénieur, consultant, spécialiste du climat Fonte des glaces, cyclones, sécheresses… Le changement climatique commence à se faire sentir et les scientifiques s’attendent à une accélération. Il ne fait plus de doute que l’activité humaine en est la cause. Il est donc urgent de réagir. On ne peut exclure une hausse moyenne de la température terrestre supérieure à 4 °C d’ici à 2100. S’il nous est difficile d’imaginer l’ampleur des changements que le réchauffement climatique va entraîner, c’est parce que nous manquons de recul. Sur quelque années, cet impact est peu perceptible. Sur un siècle, il va être considérable. Fixons-nous donc les idées. Le réchauffement climatique est dû à l’émission excédentaire de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane…) qui sont issus pour l’essentiel de la combustion du pétrole, du gaz et du charbon. Ces gaz restent dans l’atmosphère, où ils interceptent le rayonnement infrarouge de la Terre avant qu’il ne s’échappe vers l’espace. Plus ils s’accumulent, plus la température moyenne au sol s’élève. Elle a déjà augmenté de 0,6 °C en un siècle, du jamais-vu. (…) Retrouvez l’intégralité de ce dossier page 30 du hors-série Capital d’avril 2008. Achetez le Hors-série dans la boutique du site Capital.fr. A LIRE : Fonte des glaces p.32 / Agriculture p.34 / Tourisme p.38 / Catastrophes naturelles p.40 / Faune et flore p.42Les dégâts de la pollution
Par Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement Nous sommes tous concernés par la pollution, mais nous n’avons pas conscience de ses dégâts sur la santé de l’humanité. Une récente étude de l’université Cornell (Etats-Unis) estime que 40% des 62 millions de décès annuels dans le monde se produisent prématurément à cause de la mauvaise qualité de l’air et de l’eau. Selon l’OMS, les particules fines présentes dans l’atmosphère tuent à elles seules 2,4 millions de personnes par an, et la pollution de l’eau, 3,4 millions. On connaît les causes de cette situation : les rejets toxiques diminuent trop lentement dans les pays industrialisés (13 nations européennes ne pourront pas respecter tous les plafonds de pollution de l’air fixés pour 2010 par Bruxelles) et ils augmentent trop vite dans les pays émergents. Les émissions de dioxyde de soufre ont par exemple grimpé de 28% en Chine entre 2000 et 2005. Tous les fleuves asiatiques sont les réceptacles (et les vecteurs) de graves pollutions et les réserves aquifères dans lesquelles puisent des milliards d’hommes sont contaminées par des pesticides ou des métaux lourds. (…) Retrouvez l’intégralité de ce dossier page 46 du hors-série Capital d’avril 2008. Achetez le Hors-série dans la boutique du site Capital.fr. A LIRE : Atmosphère p.48 / Rivières, nappes phréatiques p.52 / Mers et océans p.54 / Produits manufacturés p.56 / Alimentation p.58 / Déchets p.60Ce que peuvent faire les États et les entreprises
Par Nicholas Stern, ex-conseiller de Tony Blair, auteur du Rapport sur l’économie du changement climatique célèbre sur l’environnement Pour sauver la planète, les chefs d’Etat et les industriels du monde entier vont devoir se mobiliser. Les accords internationaux déjà signés, comme le protocole de Kyoto, et les efforts des multinationales ne sont pas à la hauteur du défi. Il faut passer au plus vite de la prise de conscience à l’action. Pour définir l’action nécessaire des Etats et des entreprises face à la dégradation de l’environnement, tenons-nous-en à la lutte contre le réchauffement climatique. C’est en effet le problème le plus inquiétant : on évalue à 50% la probabilité pour que la température terrestre moyenne s’élève de 5 °C ou plus d’ici à la fin du XXIIe siècle, ce qui serait dramatique. Nos émissions de CO2 en sont la cause. Il faut donc les réduire très rapidement. (…) Retrouvez l’intégralité de ce dossier page 62 du hors-série Capital d’avril 2008. Achetez le Hors-série dans la boutique du site Capital.fr. A LIRE : Imposer des réglementations p.64 / Gérer autrement les villes p.68 / Améliorer le marché des droits à polluer p.70 / Instaurer une fiscalité verte p.72 / Encourager les entreprises à “penser écolo” p.74 / Réinventer la façon de construire p.76 / Investir dans les énergies nouvelles p.78 / Relancer le nucléaire p.82 / Mieux traiter les déchets p.84 / Lancer la voiture propre p.86 / Développer l’agriculture bio p.90Ce que chacun de nous peut faire
Par Nicolas Hulot, écologiste, écrivain, président de la Fondation Nicolas Hulot Les Etats ne peuvent pas tout. La protection de l’écosystème est aussi une affaire de comportements individuels. Petit guide des bons réflexes à acquérir. Quand nous consommons, interrogeons-nous sur la pertinence écologique de nos choix. En 2005, ma Fondation a lancé le Défi pour la Terre. L’objectif était d’inviter chaque Français à adopter des gestes écocitoyens dans sa vie quotidienne. Conduire en souplesse pour consommer moins, trier au mieux ses déchets pour favoriser le recyclage, fermer le robinet quand on se savonne pour économiser l’eau et l’énergie… Autant de bonnes pratiques qui, à l’échelle d’un pays, contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc le réchauffement climatique. (…) Retrouvez l’intégralité de ce dossier page 92 du hors-série Capital d’avril 2008. A LIRE : Investir dans notre logement p.94 / Acheter des produits verts p.98 / Choisir des transports moins polluants p.102 / Changer nos habitudes alimentaires p.104 / Trier tous nos déchets p.106