Cdurable.info était invité le 28 Octobre dernier au 10ème Anniversaire de PlaNet Finance. Au programme : conférence mondiale sur les liens entre crise financière et microfinance, avec l’intervention Maria OTERO, PDG d’ACCION International, Fahan BAMBA, fondateur d’Afrique Emergence & Investissements IMF [[Institution de MicroFinance]] en Côte d’Ivoire, Alexia LATORTUE, Expert Senior en Microfinance du Groupe Banque Mondiale, Jack LOWE, Président de Blue Orchard, Aleksandar KREMENOVIC, Directeur Général de Mikrofin IMF en Bosnie Herzegovine, puis remise des prix récompensant des microentrepreneurs du monde entier et entretien privilégié avec le Président de PlaNet Finance, Jacques Attali et son Vice-Président exécutif, Arnaud Ventura. Cdurable.info vous invite à découvrir ou redécouvrir PlaNet Finance, une organisation internationale devenue, en 10 ans, la première Institution de MicroFinance dans le monde réunissant 550 personnes, agissant dans plus de 60 pays avec une présence continue dans 40 pays. – Sa Vision : un monde sans pauvreté – Sa Mission : lutter durablement contre la pauvreté par le développement de la microfinance – Ses Valeurs : excellence, éthique et fraternité
La microfinance dans un monde en mutation
Les institutions de microfinance s’intègrent et contribuent au développement du système financier international, attirant banques locales et internationales, investisseurs institutionnels et gouvernements. A la création de PlaNet Finance, il y a 10 ans, la microfinance était presque inconnue. En 1998, le secteur comptait quelques milliers d’institutions et un portefeuille de près d’1 milliard d’euros. Moins de 30 institutions étaient rentables et moins de 40 millions d’euros étaient investis par le secteur privé en microfinance. Aujourd’hui, plus de 10 000 institutions de microfinance comptabilisent un portefeuille d’encours de plus 30 milliards de dollars. Elles sont financées par 90 fonds d’investissement et plus de 4 milliards d’euros sont investis par le secteur privé et les institutions internationales dans le secteur. Si la microfinance touche déjà 150 millions de microentrepreneurs, plus de 500 millions de microentrepreneurs attendent un financement et près de 80% de la population mondiale n’a pas accès aux services financiers. Alors que le monde connaît sans doute la plus grande crise financière internationale de ce siècle, on estime le besoin en microfinance à plus de 300 milliards de dollars. Dans ce monde en pleine mutation, de nombreuses questions se posent pour le secteur : La microfinance et les « subprime » fonctionnent-ils de manière équivalente ? La crise des marchés aura t’elle des répercutions significatives sur la microfinance ? La microfinance subira t-elle les contrecoups du système ? Devra t-elle faire face à une faillite, une crise de liquidités ? Telles sont les questions qui ont été abordées lors de cette conférence mondiale organisée le 28 Octobre dernier à l’Institut du Monde Arabe à Paris par PlaNet Finance dans le cadre de la célébration de son 10ème anniversaire. L’occasion d’un échange de points de vue sur la place et les perspectives de la microfinance par les principaux acteurs de cette finance solidaire qui lutte contre la pauvreté dans le monde en accordant les microcrédits qui favoriseront les macrochangements nécessaires : la Paix et la Démocratie.Notes de Cdurable.info
– Sur l’introduction de Jacques Attali- 20% de la population ont accès aux services bancaires sur la Planète
- L’erreur à l’origine de la crise financière actuelle, « crise de conscience sur la fonction de la finance dans le monde« , est sans doute d’avoir voulu « compenser le manque de salaire par le droit à s’endetter ». La titrisation des subpime a conduit à « reporter le risque sur l’anonymat des marchés », à « transférer (le bénéfice de l’argent) des salaires vers les profits du capital puis vers les profits financiers »
- Pour encadrer « un système financier global, il faut un état de droit global«
- si la finance internationale est estimée entre 7 et 1.000 fois le produit brut mondial d’environ 40 Milliards €, « la microfinance ne représente que 30 Milliards €« .
- La microfinance peut elle être victime de la crise financière ? Et si la microfinance était une solution à la crise : « une réponse éthique à la finance de Casino » (15% des êtres humains sur Terre) « pour aider au développement de l’économie réelle qui concerne 80% de la population sur notre planète »et « une réponse durable à la croissance économique réelle« . La microfinance peut aider les gens à créer ou développer des activités productrices de revenus et ainsi faire entrer, dans le système financier mondial, des milliards de personnes qui en sont aujourd’hui exclues. Un danger guette la microfinance si elle se déconnecte de sa source en faisant du « micro-crédit un encouragement à la consommation par l’endettement et par sa multiplication une cause de surendettement« .
- En 10 ans, « le nombre de personnes bénéficiaires de microcrédits est passé de 10 millions en 1998 à 150 millions en 2008« . Aujourd’hui, environ 3 Milliards de personnes n’ont pas accès à la microfinance.
- Pour remplir sa mission, lutter contre la pauvreté par le développement de la microfinance, PlaNet Finance a développé au fil des années plusieurs activités complémentaires : conseil et appui techniques à 200 entreprises de la microfinance par 200 experts, notation avec la création de l’agence PlaNet Rating de notation des Institutions de la MicroFinance, financement avec Planis microfund de 55 IMF pour un total de 200 Millions $, microcrédit avec Microcred qui investit dans la création d’IMF, assurance avec PlaNet Garanti qui assure les récoltes ou la santé de 150 000 personnes en Afrique, FinanCitées qui permet le financement des entrepreneurs des citées par des prises de participation au capital entre 20.000 et 100.000 €
- En période de crise financière à l’échelle mondiale, la microfinance est touchée : « coût de financement du microcrédit en hausse, diminution de l’épargne, difficultés de remboursement par les micro-entrepreneurs, difficultés de financer les IMF par une diminution de l’aide publique et privée au développement » mais pas coulée à la condition express d’un retour aux fondamentaux : un financement local, une évaluation objective des risques, une connaissance du projet des clients
- « A taux subventionnés par le secteur public ou des fonds souverains, la microfinance pourrait bénéficier aussi à l’agriculture rurale, au logement social comme aux énergie renouvelables«
- Attention au surrendettement et aux conditions d’accès au crédit
- L’augmentation du prix des denrées alimentaires, à l’origine des émeutes de la faim, serait-elle aussi une opportunité de revaloriser les exploitations agricoles vivrières rurales, l’agriculture paysanne locale ? Dès qu’il y aura une assurance récolte et une organisation des filières …
- la forme coopérative est un retour aux sources des échanges économiques et de la microfinance
- « faire appel à une IMF pour un microentrepreneur est plus valorisant qu’être assisté »
- « Derrière la crise financière et technique, gérée d’en haut par une finance sans humanité, se cache la crise alimentaire bien réelle, que la population pourrait résoudre elle-même si elle avait accès à la microfinance » – Fahan BAMBA
- Maria Otero, Bolivienne nominée parmi les 20 femmes les plus influentes du monde par Newsweek, à la tête d’un des leaders mondiaux de la microfinance, conseille aux IMF de « croitre moins vite et avec plus de prudence«
- Alexia Latortue, expert senior en Microfinance au Groupe Banque Mondiale demande aux IMF de veiller à « équilibrer sécurité et accès » : sécurité des microcrédits octroyés pour les Institutions et accès à la microfinance pour les plus démunis. Elle conseille de « revoir le business plan à la baisse et le coût des ressources à la hausse »
- L’homme d’affaires Jack Lowe lance un appel aux Banque de Développement, fonds souverains et fonds spécialisés en « equity » à soutenir la microfinance en lieu et place des financements publics ou privés actuellement bloqués par manque de confiance.
- Aleksandar Kremenovic confirme qu’il est nécessaire en période de crise financière de trouver d’autre sources de financement
L’exemple de Ndeye sawlo Gueye, Directrice d’école, Sénégal
Avec un crédit de 50 000 FCFA (76 euros) octroyé en 1999 par la MEC FECOB Bargny, Ndeye a fait fructifier le commerce qu’elle tenait alors et utilise les bénéfices pour ouvrir une école. Aujourd’hui, son école compte 8 classes et 350 élèves. A travers le projet Jigeen Ni Tamit développé par PlaNet Finance pour soutenir les femmes microentrepreneuses, Ndeye a par ailleurs pu développer ses compétences de gestionnaire.PlaNet Finance : dix ans, déjà !
«Dix ans qui ont permis de construire un des premiers acteurs mondiaux de la microfinance. En dix ans, que de changements ! La microfinance, alors presque inconnue, a démontré son efficacité exceptionnelle dans la lutte contre la pauvreté ; elle est aussi devenue un secteur reconnu de la finance, attirant banques internationales, investisseurs institutionnels, gouvernements et particuliers. Les bénéficiaires, vingt fois plus nombreux qu’il y a dix ans, sortent maintenant les uns après les autres de la pauvreté, et reçoivent de très nombreux services complémentaires au crédit : l’épargne, la microassurance, des programmes de prévention et d’information sur la santé et l’environnement, et des formations. En dix ans, PlaNet Finance a accompagné de très nombreux acteurs de la microfinance dans leurs développements, à travers ses divers métiers, exercés avec le même professionnalisme par l’ONG ou par ses filiales, du conseil au financement, de l’assurance à la création d’institutions, de la notation à des projets associant la microfinance à l’environnement, la santé ou l’éducation ; et grâce à des projets innovants, utilisant de plus en plus les nouvelles technologies de l’information. En dix ans, nos experts, dont l’expérience planétaire est unique, sont intervenus comme conseils sur les cinq continents auprès de plus de 200 institutions de microfinance. Plus de 150 millions de personnes ont ainsi bénéficié, directement ou indirectement, de nos activités. Il faut faire beaucoup plus : plus de 500 millions de microentrepreneurs demeurent encoreexclus des services financiers ; et la pauvreté gagne, les campagnes comme les villes, comme le démontre cruellement la crise agricole et alimentaire mondiale. Dans les années à venir, grâce à la confiance de ses nombreux partenaires, et à la passion de tous ceux qui y travaillent, d’une façon ou d’une autre, PlaNet Finance compte bien participer au premier rang à la réponse à ses défis, élargir le champ de ses activités et renforcer son professionnalisme, pour continuer de mériter sa réputation. De très nombreux chantiers nous attendent donc, au moins aussi complexes que ceux de cette première décennie. Nous voulons les mener à bien avec vous.» Jacques Attali, Président de PlaNet Finance J’ai toujours soutenu que l’accès au microcrédit devait faire partie des droits de l’homme. Le microcrédit n’est pas seulement un moyen de générer des revenus, c’est aussi une manière de mettre ces revenus à la portée de ceux qui ne pouvaient précédemment y avoir accès : les pauvres et tout particulièrement les femmes. Le microcrédit leur donne la possibilité de sortir de la pauvreté par leurs propres moyens. Le travail réalisé par PlaNet Finance pour promouvoir la microfinance dans le monde continue à être très important pour la réalisation de la mission qui nous est commune de créer un secteur financier mondial inclusif accessible à tous. Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix 2006, Directeur de la Grameen Bank, Co-président du Comité d’Honneur de PlaNet Finance La mondialisation construit des ensembles de plus en plus vastes, standardisés et automatisés. Or ces systèmes complexes deviennent étrangers à l’évolution des besoins et des capacités des acteurs économiques, en particulier de ceux qui subissent différentes formes d’exclusion – géographique, sociale, intellectuelle ou scientifique. La microfinance, au Nord comme au Sud, donne ses chances à l’invention et à l’initiative individuelle. Et PlaNet Finance, dans des contextes économiques et culturels très divers, démontre l’universalité de la microfinance et son efficacité. Abdou Diouf, Ancien Président de la République du Sénégal, et Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Co-président du Comité d’Honneur de PlaNet Finance Les problèmes du sous-développement dans le Tiers-Monde ont justifié mes efforts durant plus d’un demi-siècle. En tant qu’universitaire, ministre égyptien chargé des affaires étrangères, sous secrétaire général des Nations-Unis, j’ai entrepris des projets, créé des fonds d’assistance, présidé des conférences, encouragé des initiatives non-gouvernementales qui, souvent, n’ont donné que de minces résultats. Par contre, des organisations comme PlaNet Finance ont réussi et je suis fier de m’y être engagé dès sa création. Boutros Boutros-Ghali, Ancien Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Membre du Comité d’Honneur de PlaNet Finance Toute vie humaine est porteuse d’un potentiel d’énergie qui sert à créer et à apporter sa contribution à l’oeuvre universelle. Le microcrédit aide à libérer cette énergie. Multipliée par un million, cette énergie peut déplacer des montagnes. En aidant à amorcer cette énergie humaine latente à travers le monde entier, PlaNet Finance agit comme une formidable force durable. Georges Yong Boon Yeo, Ministre des Affaires Etrangères, République de Singapour, Membre du Comité d’Honneur de PlaNet Finance – Télécharger le Rapport d’Activité 2007 de PlaNet FinanceFilm institutionnel du groupe PlaNet Finance
Copyright : PlaNet Finance – Keskya ProductionPalmarès des premiers « International Microfinance Awards »
Le jury des premiers « International Microfinance Awards » a récompensé mardi 8 microentrepreneurs venus du monde entier parmi près de 100 candidatures reçues. Le jury était composé des personnalités suivantes : • Alexandre Allard ; • Arthur Arnold, Directeur, FMO ; • Jean-Philippe Courtois, Président, Microsoft International & Senior Vice-President, Microsoft Corp ; • Abdou Diouf, Ancien Président de la République du Sénégal, Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie ; • Corinne Evens, Présidente, Fondation Evens ; • Clara Gaymard, Présidente, General Electrics ; • Bernard Kouchner, Ministre des Affaires Etrangères et Européennes ; • Elizabeth Littlefield, Directrice, Banque Mondiale, Présidente Directrice Générale, CGAP ; représentée par Alexia Latortue, Spécialiste Microfinance Senior, CGAP ; • Caroline Mille, Directrice de la Communication et de la Marque, Groupe France Télécom/Orange ; • Felix G. Rohatyn, Président, Rohatyn Associates • Luc-François Salvador, Président Directeur Général, Groupe Sogeti ; • Dr. Robert Sebbag, Vice-Président Accès au médicament, Sanofi-Aventis • Jean-Michel Severino, Directeur Général, Agence Française de Développement, représenté par Pierre Jacquet, Directeur de la Stratégie et Chef économiste, Agence Française de Développement ; • Philippe Zaouati, Directeur du Développement, Natixis Asset Management. Le jury a attribué 8 prix : • Dans la catégorie Education, le prix a été attribué à Enaiat Abdel Aziz Merghany Shawkat (Egypt), soutenue par l’institution de microfinance (IMF) Alexandria Business Association • Dans la catégorie Santé, le prix a été attribué à Luc Sotima Yoro Tante (Bénin) soutenu par l’IMF Vital Finance • Dans la catégorie Environnement, le prix a été attribué ex-aequo à Ambia (Bangladesh) soutenue par l’IMF Grameen Shakti et Maroine Mergheni (France) soutenu par Créo-ADAM Aulnay-sous-Bois (Programme « Entreprendre en Banlieue ») • Dans la catégorie Innovation, le prix a été attribué à Elimane Drame (Sénégal) soutenu par l’IMFIMCEC Casamance • Dans la catégorie Nouvelles Technologies, le prix a été attribué ex-aequo à Alain Kaplan (France) soutenu par Créo-ADAM Sevran (Programme « Entreprendre en Banlieue ») et Luo Chaoshuang (Chine) soutenu par Harbin Bank DAZHI Branch • Dans la catégorie Femmes, le prix a été attribué à Liu Qinghe (Chine) soutenue par l’IMF TRDWALe « mobile banking » pour l’accès des plus pauvres aux services bancaires grâce aux téléphones portables
Lors de l’entretien privilégié qui a été accordé à Cdurable.info par Jacques Attali et Arnaud Ventura, nous nous sommes intéressés au projet de « mobile banking » pour améliorer l’accès des plus pauvres aux services financiers en Afrique et au Moyen-Orient en partenariat avec Orange. Isolés du cocktail offert aux nombreux invités venus des cinq continents pour fêter le 10ème Anniversaire de PlaNet Finance en pleine crise financière internationale, avec vue panoramique sur Paris et la Tour Eiffel aux couleurs de l’Europe, le moment était à la prise de recul et de hauteur et aux perspectives chères à Jacques Attali de réconcilier Technologie, Microfinance & Démocratie pour lutter efficacement contre la pauvreté. PlaNet Finance vient de recevoir une subvention de 1,7 million de dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates pour soutenir un projet de « mobile banking ». Ce projet, co-développé avec Orange, va permettre à PlaNet Finance de faciliter l’accès des clients de microfinance aux services bancaires grâce aux téléphones portables. Aujourd’hui, un milliard de personnes ont un compte en banque, mais trois milliards ont un téléphone portable. Le « mobile banking » va ainsi permettre aux populations rurales et isolées d’accéder aux services financiers, en offrant à ces populations à faible revenu et dont l’accès à ces services est jusqu’ici limité la possibilité d’épargner, de payer leurs factures, ou encore d’obtenir un microcrédit. « Avec ce projet, nous allons aider à bancariser les non-bancarisés » a déclaré Enzo Cicchirillo, responsable Nouvelles Technologies à PlaNet Finance. En donnant la possibilité aux personnes à faibles revenus d’utiliser leurs portables pour réaliser des transactions financières, ce projet de « mobile banking » va permettre de réduire les coûts de transaction pour les institutions de microfinance. Ce projet facilitera ainsi l’accès à meilleur coût aux services et aux produits de microfinance pour des milliers de micro-entrepreneurs vivant dans des endroits isolés et ne pouvant se permettre de se déplacer jusqu’aux banques ou institutions de microfinance les plus proches. Le financement de la Fondation Bill & Melinda Gates vient appuyer les efforts de PlaNet Finance pour s’assurer que le développement de la téléphonie mobile intègre dès ses premiers stades les services financiers pour les plus pauvres. Cela va permettre a à PlaNet Finance et à son partenaire Orange de mettre en place leur plateforme de « mobile banking » et leurs services à destination des institutions de microfinance au Sénégal, et de procéder à une évaluation avant d’étendre ce programme à trois autres pays : la Jordanie, l’Egypte et la Côte d’Ivoire. « L’une des priorités d’Orange est de faire émerger des nouveaux services de proximité qui simplifient la vie quotidienne de tous. Je suis fier que nos travaux, menés en partenariat avec PlaNet Finance, et qui visent à faciliter l’accès à des services de bancarisation pour les populations défavorisées soient soutenus par la Fondation Bill & Melinda Gates », a déclaré Didier Lombard, Président-Directeur Général de France Télécom. « Le mobile banking est une activité en plein essor », a déclaré Jaques Attali, Président de PlaNet Finance, « En utilisant les technologies dont disposent déjà les populations les plus pauvres, nous pouvons proposer des solutions bancaires immédiates et durables. Nous sommes très impatients de poursuivre ce projet avec Orange ».