Le nouvel Institut international pour les énergies renouvelables (IRENA) aura son siège à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis) : ainsi en ont décidé, le 29 juin, les 136 pays membres de l’institution réunis en sommet en Egypte. Les villes de Vienne et de Bonn, également en lice, avaient retiré leur candidature à la dernière minute. L’émirat pétrolier, s’il affiche une des plus importantes consommations d’énergie par personne du monde, a “montré sa volonté de s’attaquer à ce problème”, justifie le quotidien anglophone local The National. Et de promouvoir Masdar, près d’Abou Dhabi, future ville zéro carbone (notre photo à la une). Les 136 pays ont également élu mardi Française Hélène Pelosse directrice générale. Diplômée de l’ESSEC et de l’Institut politique de Paris, Hélène Pelosse est une spécialiste des négociations internationales sur le climat et l’énergie.
– Hélène Pelosse Qui est-elle ? D’où vient elle ?Hélène Pelosse pendant un sommet à Rio en 2007 Née le 5 mars 1970 à Montréal, elle était jusqu’à aujourd’hui directrice-adjointe du cabinet du ministre français du Développement durable, de l’Energie et du Climat Jean-Louis Borloo. Cette énarque, qui parle couramment l’anglais, l’allemand et l’espagnol, en était également la conseillère diplomatique sur les négociations internationales contre le changement climatique notamment.
En 2006/2007, Hélène Pelosse avait été détachée par la France comme conseillère au cabinet de la chancelière allemande Angela Merkel, durant la présidence allemande de l’Union Européenne. Elle a participé activement aux négociations du « paquet énergie/climat » en négociant notamment la directive Energies renouvelables, qui vise un objectif de 20% de renouvelables dans la consommation énergétique finale en 2020. Elle est mariée et mère de trois enfants.
– Sa mission ?
Elle doit favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). En effet, la mission de cette agence est d’assurer la promotion et le renforcement des énergies renouvelables, comme l’éolien, le solaire ou la biomasse, notamment en conseillant les Etats.
L’Irena est mandatée par les pays signataires (136 à ce jour) pour intervenir en faveur de projets d’énergie renouvelable qui aujourd’hui rencontrent de nombreux obstacles : lenteur des procédures d’autorisation, manque de financements, droits de douanes à l’exportation, problèmes techniques, etc. Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 18 % de la consommation mondiale, dont 15 % pour la biomasse et l’hydraulique. Pour accentuer la part des autres énergies, l’Irena compte les rendre plus compétitives. Entre 1991 et 2003, le coût du solaire a baissé de 60 %, l’agence désire accentuer cette tendance.
Aujourd’hui, 136 nations ont signé l’accord. Certaines d’entre elles ne l’ont fait que quelques heures avant le début de la réunion de Charm el Cheikh : c’est notamment le cas des Etats-Unis ou de l’Australie. La France, à l’instar de 75 autres pays, a signé dès le début du processus, le 26 janvier dernier.
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