Dans l'actualité :

La plante et l’animal : pour une relation plus juste avec le vivant

Peut-on défendre de la même manière une fleur menacée...

Le rôle clé de l’économie sociale et solidaire (ESS) pour basculer vers une alimentation plus durable

L'économie sociale et solidaire (ESS) joue un rôle clé...

Quelles actions RSE pour transformer le modèle d’affaires de l’entreprise ?

En 2025, l’objectif du Pacte mondial de l’ONU –...

« A Fribourg, les éco-logements consomment dix fois moins d’énergie »

Jürgen Hartwig, architecte-urbaniste
LE MONDE | 24.11.05 | 13h53

Vous êtes architecte-urbaniste à Fribourg (Allemagne), chargé de la promotion des deux quartiers écologiques pilotes, Vauban et Riesenfeld. Comment se sont-ils développés ?

Tout a commencé, en 1975, avec la mobilisation contre un projet de centrale nucléaire à Whyl, à 20 kilomètres de Fribourg, qui a débouché sur une réflexion sur les énergies alternatives.

Des associations se sont créées, certains habitants se sont bricolé des capteurs solaires individuels puis la municipalité, il y a une quinzaine d’années, a pris le relais en créant des pistes cyclables — nous en avons 400 kilomètres aujourd’hui —, un système de tri sélectif des déchets, etc.

Les deux quartiers de Vauban et Riesenfeld, qui regroupent 15 000 habitants à 4 km du centre-ville de Fribourg, sont nés, dans un troisième temps, sur des bases encore plus ambitieuses : habitats à basse consommation, cogénération, récupération de l’eau de pluie, priorité absolue aux transports en commun, aux piétons et aux cyclistes.


Quel a été le rôle des pouvoirs publics ?

La ville est propriétaire des sols, un ancien terrain militaire libéré par l’armée française en 1992, pour Vauban, un ancien terrain d’épuration pour Riesenfeld. Mais les futurs propriétaires, avec des architectes, se sont constitués en lobbies pour s’opposer à l’arrivée de promoteurs privés classiques et populariser l’idée de « quartiers écologiques ».

Tout a été conçu en accord avec la population : les espaces verts, qui n’utilisent que des matériaux naturels, bois, pierres, espèces locales, etc., comme le réseau de transports en commun, chaque immeuble étant obligatoirement situé à moins de 500 mètres d’une station de tram.

La Ville a accepté cette démarche participative et elle la finance. Chaque quartier possède aussi un réseau de chauffage branché sur une centrale cogénératrice — au bois ou au gaz naturel —, qui produit électricité et chauffage.

Quels sont les résultats sur l’environnement ?


Lire la suite de l’article sur le site source : lemonde.fr

A lire

600 voisins vont devenir copropriétaires d’une « maison du bonheur »

Et si plusieurs centaines de voisins devenaient ensemble copropriétaires...

La Bataille culturelle pour lutter contre le fascisme dans la joie et la créativité !

Blanche Sabbah réagit à l’actualité avec sagacité. Ses bandes...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

600 voisins vont devenir copropriétaires d’une « maison du bonheur »

Et si plusieurs centaines de voisins devenaient ensemble copropriétaires...

Un kit pédagogique pour plonger vos élèves dans la réalité des négociations climatiques internationales

Imaginé par l’AFD et l’Office for Climate Education, ce...

MOOC Conservation de la nature et sa biodiversité pour se former gratuitement en ligne

Se former gratuitement en ligne à la conservation de...

La géothermie est plus écologique et économe que la climatisation classique pour rafraîchir

La géothermie évoque généralement la production de chaleur, mais...

La plante et l’animal : pour une relation plus juste avec le vivant

Peut-on défendre de la même manière une fleur menacée par le climat et un cochon élevé pour sa chair ? Dans son nouvel essai, L’androsace...

Le rôle clé de l’économie sociale et solidaire (ESS) pour basculer vers une alimentation plus durable

L'économie sociale et solidaire (ESS) joue un rôle clé pour basculer vers une alimentation plus durable, dans les territoires ruraux, en apportant des solutions...

Quelles actions RSE pour transformer le modèle d’affaires de l’entreprise ?

En 2025, l’objectif du Pacte mondial de l’ONU – Réseau France reste clair : accompagner les entreprises dans leur transformation, en reconnaissant la complexité...