UN MOYEN CONCRET DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Le réchauffement climatique résulte de l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal de ces gaz. Les sources naturelles de CO2 sont nombreuses : décomposition de matière organique, éruptions volcaniques, respiration des plantes… Mais sous l’effet de l’homme, la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a fortement augmenté au cours des dernières décennies. Cette augmentation est due essentiellement à l’utilisation des combustibles fossiles (hydrocarbure, pétrole, gaz naturel, charbon), mais aussi à la déforestation et à la dégradation des forêts.
Les forêts jouent un rôle clé dans la régulation du taux de CO2 dans l’atmosphère, et donc dans la régulation du climat.
Au cours du phénomène de photosynthèse, les arbres absorbent le CO2 de l’atmosphère, stockent une partie du carbone et rejettent de l’oxygène (O2) dans l’atmosphère, agissant ainsi comme un véritable filtre et comme un réservoir de carbone. Les forêts permettent déjà de limiter de plus de 20% l’effet des émissions humaines de gaz à effet de serre en fixant annuellement autour de 2,5 milliards de tonnes de CO2.
On parle de puits de carbone pour une forêt en croissance, qui capte alors plus de CO2 qu’elle n’en rejette à l’occasion des coupes de bois ou de la décomposition naturelle des branches et des feuilles. En plantant de nouvelles forêts, il est possible de créer des puits de carbone, et donc de lutter concrètement contre une des causes du changement climatique. En zone tropicale, un hectare peut fixer près de 400 tonnes de CO2 en 30 ans.
Le projet « Un parisien, un arbre » permettra le reboisement de plus de 2000 hectares dans des pays en développement. Cela représente 2 millions d’arbres, soit un arbre pour un Parisien.
UN PROJET AU BÉNÉFICE DIRECT DES POPULATIONS DES PAYS DU SUD
Les projets de puits de carbone s’inscrivent dans une démarche de développement local au profit des communautés situées dans la zone de réalisation.
Ils permettront tout d’abord de dynamiser l’économie locale, puisque les filières du bois offrent de nombreux emplois qui peuvent s’adresser à des populations rurales souvent peu qualifiées. Par ailleurs, les projets permettront de protéger les sols du défrichement, de préserver les ressources naturelles en eau, et de diminuer la pression sur la forêt naturelle.
Ils seront également l’occasion d’un transfert de compétences avec les communes, notamment au Cameroun, qui auront en charge, dans le cadre des processus de décentralisation, la gestion des forêts communales. Le projet s’inscrit donc dans une logique de bonne gouvernance des communes.
Un parisien un arbre
envoyé par mairiedeparis
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