Nature et spiritualité nous invite donc à observer les relations des grandes religions du monde avec la nature. Ainsi l’hindouisme, le taoïsme, le bouddhisme, l’islamisme, le judaïsme, le christianisme nous disent que le sort de l’homme et celui de la nature sont étroitement liés. Raison de plus pour ne pas oublier que l’homme est doué de potentialités spirituelles et que le réduire à ses seules dimensions économiques et sociales serait l’amputer des valeurs qui font la singularité et l’honneur de l’humanité.
Pour assurer l’avenir de nos enfants, des choix urgents s’imposent ; ils devront tenir compte des exigences nouvelles imposées à l’Homo sapiens, dès lors qu’il est la seule espèce vivante à éclore à la conscience et donc à la responsabilité. Car nous sommes désormais les seuls responsables de l’avenir.
Il va falloir choisir, et vite, entre la poursuite effrénée de l’évolution actuelle et aller droit dans le mur, ou changer de cap et aller résolument vers une autre civilisation, Homo sapiens contre Homo demens.
Ce livre voudrait éclairer et faciliter ce choix.
Nature et spiritualité de Jean-Marie Pelt et Franck Steffan - Editions Fayard - 300 pages- Prix public : 19 €
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CO2 mon amour sur France Inter le samedi à 14h05
A l’occasion de la sortie de Nature et Spiritualité, Denis Cheisoux reçoit chaque samedi, jusqu’au 29 mars, sur France Inter Jean-Marie Pelt pour parler du rapport entre les religions (ou philosophies de la vie) et l’écologie. Il a commencé par évoquer cette histoire qu’Aigle Bleu, un Indien cherokee, raconte dans ses conférences, une prophétie qui serait née d’une rencontre entre nations indiennes où tous avaient mis leurs rêves en commun. Ils avaient vu arriver sur la mer, dans une coque de noix poussée par une aile d’oiseau, des hommes blancs couverts de poils. Quand ces derniers ont posé pied à terre, personne ne savait s’ils avaient l’intention d’écouter les peuples ou de les mépriser. La deuxième hypothèse se réalisa. La prédiction disait aussi qu’un jour viendraient où des gens s’habilleraient comme les Indiens et se mettraient à parler aux fleurs et aux abeilles. Puis, qu’un aigle se poserait sur la Lune. Ce serait pour eux le moment d’écouter l’enseignement de la nature. "Tout cela s’est réalisé, déchiffre Jean-Marie Pelt : Christophe Colomb, les hippies - le mouvement a démarré en 1967 en Californie. En 1969, le vaisseau qui s’est posé sur la Lune s’appelait Eagle One !" A partir de là a commencé une éducation à rebours, une redécouverte de la nature...