Le Roi vert
« Le Maroc s’est engagé sous le règne de SM le Roi Mohammed VI dans une démarche environnementale volontariste dans tous les secteurs à travers notamment l’adoption d’une approche partenariale associant tous les acteurs économiques et sociaux et une approche pragmatique avec des programmes ambitieux et réalistes. »
Présentée avec sa dimension sociétale, visant à « placer l’homme et son épanouissement au centre des préoccupations politiques et au cœur de toute stratégie de développement », dans un article du député Lahoucine Afraoui publié le 28 juillet 2005 par Le Matin - Maroc et relayé par CDURABLE.info quelques jours après sa création, la stratégie du développement durable semblait pour le Maroc une « tâche exceptionnellement ardue »
« Après avoir incarné tour à tour le roi des pauvres et le roi des femmes, Mohammed VI vient d’endosser les habits du roi vert. » titre le magazine Jeune Afrique.
Pourtant, il est intéressant de savoir qu’avant même de devenir Roi du Maroc, Sidi Mohammed, Fils de Hassan II, était déjà présent en 1992 au Sommet de la Terre à Rio et son discours à la tribune révélait déjà son engagement en faveur de l’environnement. Ses premiers mots d’introduction rappelaient à l’assemblée des chefs d’états présents de toute la planète que « pour nous, croyants, l’environnement est un problème de civilisation et de foi et la nature, une créature divine confiée à la garde de l’homme, la seule espèce douée de conscience et de raison »

Devenu roi, Mohammed VI a participé au Sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg en 2002, et a ratifié, la même année, le protocole de Kyoto. Depuis son discours du Trône du 30 juillet 2009, le gouvernement marocain a placé la question de l’environnement au coeur de tout projet de développement.
« Le Maroc qui, à l’instar de tous les pays en développement, affronte des défis majeurs et pressants en matière de développement, a pleinement conscience de la nécessité de préserver l’environnement et de répondre aux impératifs écologiques. Face à ces exigences et conformément à ces engagements, Nous réaffirmons qu’il est nécessaire de poursuivre la politique de mise à niveau graduelle et globale, tant au niveau économique qu’au plan de la sensibilisation, et ce, avec le concours des partenaires régionaux et internationaux. » [1]
Depuis ce discours, les entreprises montent des projets de développement durable et les partis revoient leurs propositions pour y inclure l’écologie politique ...
Et un projet de Charte Nationale de l’environnement et du développement durable est en cours de validation, après une large concertation dans les 16 régions du Maroc. « Un grand projet de société qui nécessite la contribution et l’adhésion de tous les citoyens marocains ! »
Rabat - Ville Première, Ville Verte

Le choix de la capitale du Royaume n’était pas dû au hasard, il s’explique par l’intérêt porté aux questions environnementales au Maroc et l’engagement de toutes les composantes de la société marocaine en faveur du développement durable, d’autant plus qu’avec ses espaces verts, Rabat compte un ratio de 20 m2 d’espace vert pour chaque citoyen, soit le double de la moyenne internationale requise.
Maroc : de l’environnement au développement durable
Tous les projets de développement sectoriels s’inscrivent désormais dans une stratégie environnementale de long terme qui vise :
– la protection des ressources et des écosystèmes,
– le suivi de l’état de l’environnement au niveau des régions,
– l’amélioration du cadre de vie des citoyens
– la mise en oeuvre de plans opérationnels d’adaptation et d’atténuation relatifs au changement climatique.
C’est dans cet esprit que s’inscrivent les sept projets présentés, jeudi 22 Avril à Rabat, lors de la journée de l’engagement, dans le cadre des célébrations de la Journée de la Terre et du développement durable, présidée par le Prince Moulay Rachid et la Princesse Lalla Hasna, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.
7 projets exemplaires
1- le programme de généralisation Eco-Ecole a pour objectif de faire de l’éducation le soubassement de toute politique de développement durable, à travers la promotion du droit à l’environnement, le développement des capacités des citoyens pour l’exercice des devoirs environnementaux et l’implémentation de programmes de sensibilisation et d’éducation au développement durable.
2- l’éradication progressive des sacs en plastique, avec pour objectif l’élimination progressive de ces sacs du paysage marocain, la promotion de solutions alternatives aux sacs et sachets en plastique non respectueux de l’environnement et la mise en place d’un cadre juridique approprié.
3- la préservation des écosystèmes marins côtiers par l’utilisation de récifs artificiels et vise la reconstitution et la réhabilitation des habitats marins dégradés, la préservation et le renforcement de la biodiversité marine, l’amélioration des revenus des communautés des pêcheurs artisanaux et l’exploitation rationnelle des ressources biologiques.
4 et 5 - la lutte contre la désertification dans les régions de Chaouia Ouardigha et Laâyoune ont été également présentés à cette occasion. Ils visent la réhabilitation des espaces forestiers et pastoraux, l’aménagement des bassins versants pour la lutte contre l’érosion hydrique et la conservation des sols et le développement des plantations forestières dans les espaces agricoles et urbains. Ils ont aussi pour objectif la protection des infrastructures contre l’ensablement, la reconstitution des formations naturelles à base d’acacias sahariens et la création de ceintures vertes et espaces récréatifs autour de la ville de Laâyoune.
6- la mise en valeur piscicole des retenues de barrages et vise la lutte biologique contre l’eutrophisation des barrages (développement excessif des algues), la rupture du cycle biologique des insectes vecteurs de maladies, l’amélioration de la biodiversité aquatique, de la productivité piscicole et de la pêche sportive et commerciale.
7- la production d’énergie par valorisation du gaz de la décharge d’El Oulja a pour objectif la dépollution de la vallée du Bouregreg et le développement de la technologie du biogaz pour le traitement des déchets solides et des eaux résiduaires.
« Les projets présentés ont été choisis parmi un grand nombre d’autres initiatives entreprises à travers tout le territoire national, parce qu’ils synthétisent l’essence de la vision globale et intégrée que SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, donne au concept du développement durable et de la préservation de l’environnement », a indiqué la ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Mme Amina Benkhadra qui présentaient ces projets devant le Prince Moulay Rachid et la Princesse Lalla Hasna.

La Journée de l’engagement a été conclue par la cérémonie de signature de cinq conventions [2] qui témoignent de l’engagement du Maroc à oeuvrer pour le respect et la préservation de l’environnement en tant que levier de développement.
Une Princesse pour la protection de l’environnement

Quelques jours après cette rencontre avec notre Ministre du Développement Durable Jean-Louis Borloo, la Princesse Lalla Meriem a présidé le Conseil d’Administration de la Fondation Mohammed VI pour l’environnement.

« Au début des travaux de ce conseil, Son Altesse Royale s’est félicitée de l’impulsion donnée par S.M. le Roi à la question environnementale et au développement durable depuis le discours du Trône du 30 juillet 2009, jusqu’aux festivités de la Journée de la Terre organisées à Rabat, ajoutant que l’impulsion royale oblige la Fondation à maintenir le cap de ses actions, à les amplifier et à leur donner encore plus de force et de vision. »
Bilan 2009 des différents programmes engagés par la Fondation :
– le Programme « Eco-Ecoles » a permis à 9 écoles d’atteindre leurs objectifs et de recevoir le Label Pavillon Vert
– le Programmes « Jeunes Reporters pour l’environnement » a eu la participation des 16 Académies avec 92 reportages écrits et 239 photographies.
– Le Programme « Plages Propres » concerne 53 plages dont 16 ont été labellisées « Pavillon Bleu » pour la saison estivale 2009
– Le Programme « Qualit’air »
– Le Programme « Réhabilitation et Valorisation du Patrimoine », 310.000 palmiers ont été plantés à ce jour pour la réhabilitation de la Palmeraie de Marrakech.
– Le Programme de Compensation Volontaire Carbone se met en place avec la signature de partenariat avec la CDG, la BCP, l’ONE et l’ONEP, ainsi que l’Agence de l’Oriental. Les fonds de ce programme sont dédiés aux plantations et à l’éducation environnementale pour la promotion des énergies renouvelables dans les établissements scolaires.
La Fondation est membre de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques avec statut d’observateur.
Perspectives d’avenir
« La Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement ambitionne de devenir un acteur reconnu au niveau régional et la référence nationale dans le domaine de l’éducation au développement durable. »
En faisant de l’éducation environnementale le socle de sa mission, la Fondation veut contribuer à la promotion du droit à l’environnement et au développement des capacités nécessaires à l’exercice effectif des devoirs environnementaux des citoyens, des acteurs économiques, des associations et des pouvoirs publics.
Source : http://www.lematin.ma/
Une ministre du Développement Durable

Rattaché au Ministère de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, le Département de l’Environnement est chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’environnement et de développement durable.
Les axes majeurs d’intervention
- Connaître pour mieux agir
Un des rôles du Département de l’Environnement est de rationaliser et d’organiser l’information sur l’environnement en la recherchant, en la traitant et en la diffusant. Cela passe par :
– la mise en place d’un système de collecte et de traitement des données ;
– l’élaboration de rapports sur l’état de l’environnement ;
– le suivi de cet état à travers des réseaux de surveillance au niveau national et régional.
- Créer les conditions de l’application
Doter le Pays d’un dispositif juridique environnemental efficace et adapté au contexte socio-économique local et veiller à l’application et au respect des règles et principes environnementaux édictés, notamment en comblant les vides existants dans le domaine, en actualisant les textes juridiques anciens, et en intégrant, par une mise en cohérence, les dispositions des conventions internationales avec la législation marocaine.
- Rendre l’environnement et l’économie solidaires
Désormais, les préoccupations environnementales ne peuvent être déconnectées des enjeux économiques et sociaux. Mieux, l’environnement devient une donnée positive du développement intégré et durable susceptible de créer des activités génératrices d’emplois et de revenus.
- Inciter à agir
Le Département de l’Environnement se doit d’agir par :
– la mise en place d’instruments incitatifs et financiers comme le Fonds de Dépollution Industrielle (FODEP) ou le Fonds National de l’Environnement (FNE) ;
– la réalisation de programmes et de projets pilotes en matière de développement durable ;
– l’encouragement et la valorisation des initiatives par l’organisation du Prix Hassan II pour l’environnement et de manifestations primées.
- Changer les comportements
Il s’agit pour le Département de contribuer à développer une « éthique de l’environnement » en intégrant la « culture environnementale » dans les programmes éducatifs, formels et informels, et dans les cursus de formation à tous les niveaux.
- Etre proche des préoccupations environnementales des citoyens
Il s’agit de développer et de mettre en œuvre des programmes d’environnement de proximité visant l’amélioration du cadre environnemental de vie des citoyens.
Les outils de mise en oeuvre
Le Département de l’Environnement dispose d’un certain nombre de structures pour l’aider à concrétiser la politique environnementale.
– L’Observatoire National de l’Environnement (ONEM) : Cet organisme observe et suit l’environnement au Maroc. Il conçoit et réalise des études des enquêtes sur le sujet, collecte les données pour les traiter et travaille sur les indicateurs du développement durable (conception, définition et mise à jour). Il anime un réseau d’observatoires régionaux répartis sur les 16 régions.
– Le Laboratoire National de l’Environnement : Outil chargé des études et de la surveillance de la pollution, il contribue à l’installation d’un réseau de surveillance et de mesure de la qualité de l’environnement. Il analyse et exploite également les résultats sur la base de normes et d’indicateurs de qualité.
– L’évaluation des impacts environnementauxpermet d’évaluer les impacts éventuels et les effets directs et indirects des projets programmés sur l’environnement, de supprimer, d’atténuer et de compenser les répercussions négatives de ces projets.
– Le Conseil National de l’Environnement est une instance de concertation, de coordination et de définition de la politique gouvernementale en matière d’environnement et de développement durable. Ainsi, il veille à l’intégration des préoccupations environnementales dans le processus de développement économique et social en vue de réaliser les objectifs du développement durable et examine les études et les textes législatifs et réglementaires.
Le Département de l’Environnement bénéficie, par ailleurs, de fonds et de mécanismes opérationnels pour concrétiser les stratégies nationales en matière d’environnement.
– Le Fonds de dépollution industrielle (FODEP) : Il contribue à la diminution des pollutions liées à la production industrielle et au respect des normes environnementales en accompagnant la mise à niveau des unités industrielles et à la rationalisation l’utilisation des ressources naturelles.
– Le Fonds National de l’Environnement (FNE) : C’est un instrument incitatif qui permet le financement des actions de protection de l’environnement et du développement durable dans tous les secteurs autres que ceux de l’industrie.
– Le Mécanisme de Développement Propre (MDP) : International, sa vocation est de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) en encourageant l’investissement dans les technologies propres. Aujourd’hui, le Maroc dispose de nombreux projets éligibles à ce mécanisme dans des secteurs comme l’énergie, l’industrie, le transport, l’assainissement, l’agriculture ou encore le reboisement.
Des programmes et des chantiers
Le Département de l’Environnement met en place des programmes et des actions qui témoignent de sa stratégie à court, moyen et long terme, et illustrent la cohérence de sa politique en même temps que sa déclinaison sur le terrain. Parmi eux, il faut citer :
– Le Programme National d’Assainissement Liquide (PNA) : Le Maroc dont les ressources en eau sont nécessairement limitées par les conditions géographiques et climatiques, rejette la majorité de ses eaux usées urbaines sans traitement préalable. Le Programme national d’assainissement liquide vise à atteindre un taux de raccordement global au réseau d’assainissement de 80 % en 2020 et 90% en milieu urbain à l’horizon 2030, à rabattre la pollution domestique de 80% en 2020 et 90% en 2030 et à traiter 100% des eaux usées collectées en 2030 avec leur réutilisation de manière efficiente et rentable.
– Le Programme National de Gestion des Déchets Ménagers et assimilés (PNDM) : Il vise à assurer la collecte des déchets ménagers et atteindre à l’horizon 2020, un taux de collecte d’au moins 90 %, à mettre en place 350 décharges contrôlées pour les villes et les centres urbains, à fermer et à réhabiliter toutes les décharges sauvages existantes et à organiser et développer la filière de « tri-recyclage-valorisation » pour atteindre le taux de 20 % de récupération et de recyclage des déchets générés, avec des actions pilotes de tri à la source.

– Le programme National de mise à niveau environnementale des écoles rurales et des Mosquées : Il vise à améliorer l’état de l’environnement et le cadre de vie au sein des écoles rurales et des Mosquées à travers leur approvisionnement en eau potable, leur équipement en infrastructures sanitaires et d’assainissement liquide. Il accorde une attention particulière à l’intégration de l’éducation environnementale au niveau des écoles rurales à travers la mise en œuvre de programmes pédagogiques ciblés et la création et le renforcement des clubs environnementaux.
– Le Plan national de lutte contre la pollution atmosphérique : Il consiste en la mise place d’un réseau de surveillance de la qualité de l’air dans les grandes villes du Royaume et la réalisation de cadastres des émissions atmosphériques permettant d’avoir un inventaire des émissions, d’en évaluer l’impact sur la santé et de définir des action de réduction de cette pollution.
– Le Plan d’action Climat : Conscient de sa vulnérabilité aux Changements Climatiques, le Maroc entreprend la mise en place d’une stratégie nationale et d’un Plan d’action Climat. Cette stratégie vise essentiellement à proposer un cadre d’ensemble sur la question de l’adaptation aux effets des changements climatiques, notamment les phénomènes météorologiques extrêmes (sécheresses, inondations, désertification etc,…).
– Le Plan de sauvegarde des forêts urbaines et périurbaines, en vue de les préserver et d’en assurer le développement est en cours de mise en oeuvre. Des plans d’aménagement et de gestion de ces forêts sont réalisés en partenariat avec les administrations et acteurs concernés et dont les principaux objectifs visent à stopper la dégradation de ces forêts, et à les équiper pour en faire créer des espaces de loisirs et d’éducation environnementale.
Une Commissaire Général de la Journée de la Terre


Inauguration de l’espace écologie, d’un jardin japonais, accueil des délégations étrangères, des écoles, des entreprises, des journalistes ... Miriem Bensallah était sur tous les fronts, véritable chef d’orchestre de l’organisation des célébrations de la Journée de la Terre à Rabat. Elle a rappelé sans cesse à tous la mobilisation voulue par le Roi en faveur de l’environnement et du développement durable devenu une priorité nationale. Elle nous a accordé une courte interview en tête à tête juste après son discours d’ouverture du concert de célébration de la Journée de la Terre :
– Qui est Miriem Bensallah ?
"je suis une passionnée, une femme engagée" a-t’elle répondu avec encore un peu d’émotion dans la voix face à l’immense mobilisation des participants venus assister à ce concert exceptionnel de clôture des célébrations du Earth Day sur la grande place devant le Sofitel de Rabat.
"je veux contribuer au développement durable de mon pays".
– Comment êtes-vous devenue Commissaire Général ?
"j’ai été nommée par le Roi après avoir été identifiée puis proposée par sa soeur, la Présidente de la Fondation Mohamed VI". Son humilité et sa réserve l’empêchent de préciser qu’elle est une chef d’entreprise dans l’agro-alimentaire dont le comportement exemplaire et le leadership l’ont désignée pour remplir efficacement cette fonction.
– Quel a été votre rôle ces derniers mois ?

"fédérer, sensibiliser, mobiliser" afin de "faire converger les actions des collectivités locales, des entreprises, des associations et de l’état" pour un développement durable. Résultat : ce sont plus de 18 000 personnes qui sont venues à l’espace écologie et près de 15 000 actions vertes inscrites sur le site de la Journée de la Terre.
– Comment allez-vous faire de cet événement un élan pour la suite ?
Si l’aspect festif et ludique des célébrations est important pour toucher la population et mobiliser les citoyens, Miriem Bensallah sait que l’amplification de cette mobilisation et la pérennisation des projets de développement durable au Maroc passeront par "l’éducation et la communication" (pédagogie et information) ainsi que par un partenariat public-privé entre "état, collectivités et entreprises"
– Quels sont selon vous les acteurs du développement durable au Maroc ?
"ils sont beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense" répond elle après un temps de réflexion, préférant rappeler que plus de 1000 associations oeuvrent pour une mobilisation générale dans tout le Maroc jusque dans les plus petits hameaux, plutôt que de nommer d’autres acteurs plus connus, comme la soeur du Roi, Présidente de la Fondation Mohamed VI. Un exemple parmi tant d’autres, 6 actions transversales devaient être récompensées par les trophées et ils ont identifié plus de 50 expériences exemplaires pour la prise en compte du volet social, économique et environnemental.
Trois priorités pour un avenir durable :
– généraliser l’éducation à l’environnement : les jeunes qui représentent + de 60% de la population au Maroc
– investir massivement dans les énergies renouvelables : objectif + de 40% des besoins énergétiques couverts en 2020 par l’hydraulique, l’éolien et le solaire
– préserver les ressources naturelles du pays
Nos pays dits "riches" ou "développés" ont beaucoup a apprendre de ceux dits "pauvres" ou "en voie de développement". Ne pas perdu de vue l’essentiel, comme au Maroc où, malgré les difficultés à surmonter, les étapes semblent être franchies avec un dynamisme exemplaire ... Une mutation qui se réalise sous nos yeux grâce au partenariat public privé engagé au service de l’intérêt général : humain, économique et environnemental ...
Prochaine étape, pourquoi pas la mise en oeuvre d’Agenda 21 scolaire dans les écoles du Maroc ? à suivre sur CDURABLE.info
Célébration du EarthDay

Earth Day 2010 : la journée mondiale de la Terre rassemble stars et citoyens
Le 40ème anniversaire de la Journée de la Terre, événement environnemental planétaire, a connu son apogée le 24 avril à Rabat, Journée de Célébration, par un concert de clôture des festivités. Sur une scène érigée à l’espace OLM Souissi à Rabat, à partir de 16h et durant près de 7h, des artistes et des témoignages de militants et personnalités internationales se sont relayés.

Parmi elles, Wangari Muta Mathai première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la paix pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix »., John Passacantando, l’ancien président de Greenpeace, l’ONG internationale pour la protection de l’environnement ou encore le musicien et défenseur de l’environnement, Feliciano Dos Santos.

Ces personnalités ont présenté leur point de vue et témoignage sur la situation de l’environnement, accompagnés de projections de films de sensibilisation.
Des artistes et athlètes marocains jouissant d’une grande popularité faisaient partie des personnalités ayant pris part au concert de la Journée de Célébration, notamment la célèbre actrice Amina Rachid, le double médaillé d’or et grand athlète, Hicham El Guerrouj ou encore l’athlète marocaine Nezha Bidouane.
Une ouverture aux rythmes africains avant un concert de la star libanaise Fadel Shaker. Le groupe Fnaïre, qui a prêté sa voix à la campagne de sensibilisation à la protection de l’environnement menée par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement était présent sur scène déclenchant l’enthousiasme des jeunes venus massivement, ainsi que le groupe Hoba Hoba Spirit et la grande diva marocaine, Najat Atabou.


Un collectif d’artistes a interprété une chanson intitulée Akkal (la Terre en amazigh), spécialement dédiée à l’événement. La chanson a été interprétée pour la première fois devant le grand public et en exclusivité, réunissant notamment Hayat El Idrissi, maâlem Hamid El Kasri et Aïcha Tachenouite. Cette chanson transmet un message fort au public marocain l’appelant à se mobiliser et à agir pour notre Terre. Puis un concert exceptionnel de la star britannique Seal, pour la première fois au Maroc.
Cet événement de grande ampleur clôture Earth Day au Maroc, mais ouvre un processus ambitieux et prometteur que le pays s’apprête à lancer : l’inscription de la protection de l’environnement dans les chantiers stratégiques pour la prospérité et le développement durable du Maroc.

La soirée a été clôturée par la diffusion du film HOME
Revue de presse
CDURABLE.info était au Maroc avec une délégation de journalistes français qui ont, chacun, couvert cet événement pour leur média presse, radio et TV. Retrouvez, ci-dessous, les focus et zoom thématiques réalisés par nos confrères pour approfondir votre connaissance des enjeux, des actions et des perspectives d’avenir
– RADIO FREQUENCE TERRE
« La politique de développement durable impulsée par le roi Mohammed VI a de quoi séduire. », une chronique de Matthieu d’Hauthuille diffusée par notre partenaire Fréquence Terre
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Ecoutez la chronique « Au Maroc Mohammed VI endosse les habits du roi vert » de FREQUENCE TERRE |
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Ecoutez la chronique « CDURABLE.info Journee mondiale de la terre au Maroc » de FREQUENCE TERRE |
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– NOVETHIC
Le Maroc en route pour la croissance verte, un article de Anne Farthouat pour le site novethic.fr.

Pays d’accueil des célébrations de la Journée de la Terre en avril dernier, le Maroc affiche de grandes ambitions en matière de développement durable. Et se dote de tous les outils nécessaires pour devenir le leader maghrébin des énergies renouvelables.

– TV5 Monde
Le Maroc passe au vert ?, un reportage de Karine Henry pour l’émission "Coup de pouce pour la planète"
Le Maroc passe au vert ? C’est en tout cas la volonté de son roi, Mohammed VI. Plus de 12 000 associations s’impliquent dans ce changement et les réseaux verts s’organisent. Portraits croisés de deux initiatives écologiques.

Voir la vidéo de Karine Henry pour l’émission "Coup de pouce pour la planète"
– NEOPLANETE
La journée de la Terre célébrée à Rabat, un article de Fabienne Broucaret pour le magazine NEOPLANETE.
Depuis 1970, la journée de la Terre se déroule tous les 22 avril. Cette année, Rabat a été choisie pour accueillir les célébrations de ce 40ème anniversaire. Reportage de notre envoyée spéciale dans la capitale marocaine.
» Le choix de Rabat n’est pas un hasard, explique Miriem Bensalah Chaqroun, commissaire de la Journée de la Terre. Nous disposons ici de 20 m² d’espaces verts par habitant, ce qui correspond à deux fois le minimum requis pour obtenir le label ville verte. Depuis plusieurs années déjà, sous l’impulsion royale,les projets liés au développement durable se multiplient. Le Maroc vert est en marche ! «
(...) A noter également une coopération entre l’Ademe et l’agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ADEREE) du Maroc.

Mais n’allez pas croire que la Journée de la Terre s’est résumée au Maroc à des discours officiels, loin de là. Il suffit pour le découvrir de se rendre à l’Espace Ecologie, ouvert jusqu’au 25 avril sur l’esplanade des Oudayas, dans la vallée du Bouregreg en pleine réhabilitation. Premier bon point : l’entrée est gratuite pour tous. Les Marocains y viennent donc en famille pour découvrir les initiatives d’ONG, d’institutions publiques ou encore d’associations pour protéger l’environnement. (...) des enfants jouent les artistes en créant des oeuvres à partir de papier recyclé. Une manière ludique de les initier au recyclage et au tri des déchets. Cette volonté de sensibiliser les plus jeunes est aussi une priorité de la Fondation Mohammed VI pour la protecion de l’environnement, via notamment le programme Eco-Ecoles. Certains élèves de primaire ont ainsi exposé leurs créations colorées et drôles, réalisées à partir de déchets à l’Espace Ecologie. Coup de coeur pour la mini table en canettes de soda. (...)

« Pari réussi pour la Journée de la Terre à Rabat »
Du 17 au 24 avril 2010, Rabat a célébré la journée de la Terre. Des milliers d’actions ont eu lieu aux quatre coins du pays. Le clou des festivités ? Sept heures de discours, de concerts et de films pour sensibiliser la population à la protection de l’environnement. Par notre envoyée spéciale au Maroc.

Côté programmation musicale, un collectif d’artistes marocains a interprété « Akkal », la Terre en amazigh, une chanson spécialement créée pour la Journée de la Terre sous la direction artistique de Hicham Bajjou. Un titre qui mélange les styles avec brio, et qui connaît déjà un grand succès sur les ondes marocaines. A écouter ci-dessous :
Sont également montés sur scène le groupe marocain Fnaïre et le chanteur américain Seal, présent pour la première fois dans au Maroc.