Dans l'actualité :

Mieux voir, sans lunette, c’est mieux vivre !

'Porter des lentilles Acuvue Oasys', ça change tout !...

Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance

Dans un rapport passé inaperçu, Olivier de Schutter, rapporteur...

Les solutions fondées sur la nature (SFN) sont-elles économiquement rentables ?

Le travail de cette étude publiée dans la revue...

Les associations menacées d’extinction

Toujours des discours, toujours moins d'actes

La modestie de ce budget contraste avec le discours du président Jacques Chirac et celui du président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, qui, récemment, envisageait de « résoudre tous les problèmes d’environnement en France d’ici à une génération » . Aujourd’hui, des membres de la majorité rejoignent l’opposition dans la critique. Philippe Rouault (UMP, Ille-et-Vilaine), rapporteur spécial du budget de l’écologie, plaide pour que l’Etat « rebatte les cartes » . « Les dotations de certaines missions, hier encore importantes, ne trouvent plus leur pertinence » , affirme-t-il. Sont visés : les crédits de l’équipement et des transports, et ceux de l’industrie ou de l’agriculture.

SUPPRESSION DES EMPLOIS-JEUNES

Selon M. Rouault, les crédits de paiements du ministère sont passés de 636 millions d’euros en 2005, à 615 millions en 2006, soit une baisse de 3,31 %, à périmètre constant. Les sommes consacrées à la gestion des risques naturels et des crues, la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité, sont en baisse. Cependant une rallonge de 33 millions d’euros, prélevés sur le fonds de prévention des risques naturels majeurs, devrait être votée. Pour sa part, Nelly Olin, ministre de l’écologie, évoque un budget « en croissance opérationnelle » et chiffre la capacité financière de l’Etat dans son secteur à plus de 3 milliards d’euros. Elle inclut notamment dans ce périmètre les 2 milliards d’euros gérés par les agences de l’eau décentralisées, et 219 millions de moyens nouveaux attribués, sous la forme de taxes affectées, aux établissements publics placés sous sa tutelle. En parallèle au débat sur la capacité d’action du ministère, monte une forte inquiétude dans les associations de défense de l’environnement. Elles doivent à la fois faire face à la baisse des moyens du ministère qui les finance en partie et à la fin du dispositif emplois-jeunes. Selon France Nature Environnement (FNE), qui fédère quelque 3 000 associations en France, la « survie » de ce réseau fort de 1 000 salariés est en jeu. Les aides de l’Etat aux associations ont chuté de 33 % entre 2002 et 2005, et 50 % de ces emplois sont menacés, estime la FNE. « Nous sommes de plus en plus sollicités par l’Etat pour assurer des missions de service public, mais nous n’aurons bientôt plus les moyens de fonctionner », résume Bernard Rousseau, président du réseau Eau de FNE. Outre leur fonction d’alerte, les associations sont présentes sur de nombreux fronts : gestion d’espaces naturels, représentation de la société civile dans les instances de concertation de l’Etat ou des collectivités locales, etc. Et leur capacité d’expertise est très sollicitée. « Nous, bénévoles, avons besoin de salariés pour nous appuyer face à des groupes qui ont beaucoup de moyens pour défendre leurs intérêts, comme les industriels ou les agriculteurs sur la gestion de l’eau », rappelle M. Rousseau. Mais ajoute-t-il aussitôt, « qui fera le boulot si nous ne sommes plus là ? ». Or, affirme France Nature Environnement, une enveloppe supplémentaire de 10 millions d’euros est nécessaire pour assurer « le maintien de l’activité du réseau ». Source : Le Monde – Gaëlle Dupont Article paru dans l’édition du 09.11.05

 

A lire

Quel acteur du changement pouvez-vous et voulez-vous être ? 

Face au dépassement des limites planétaires et à la...

La décroissance sera sociale et solidaire ou ne sera pas

Alors que la planète bat actuellement tous les records...

Puisque la mer monte … Transformer la vulnérabilité d’un territoire en opportunité

Une digue édifiée au XIXe siècle … Une buse...

Les limites planétaires peuvent devenir une nouvelle boussole pour l’habitabilité de la terre

Aujourd'hui, 1er Août 2024, l'humanité a consommé la totalité...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Mieux voir, sans lunette, c’est mieux vivre !

'Porter des lentilles Acuvue Oasys', ça change tout !...

La pollution de l’air : le méchant invisible qui attaque vos poumons

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les crises d'asthme semblaient...

Agir pour le vivant et construire une écologie politique inclusive

Agir pour le vivant est un festival citoyen ouvert...

Conseils pour préserver la biodiversité pendant vos aventures de plein air

Ça y est, c'est l'été ! Fini le "métro...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

Mieux voir, sans lunette, c’est mieux vivre !

'Porter des lentilles Acuvue Oasys', ça change tout ! Le champ de vision est comparable, selon les opticiens, à celui d’un œil sans défaut...

Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance

Dans un rapport passé inaperçu, Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les Droits de l’Homme, remet en question la...

Les solutions fondées sur la nature (SFN) sont-elles économiquement rentables ?

Le travail de cette étude publiée dans la revue Science de l'Environment Total, a porté sur plus de 20 000 études scientifiques évaluant l'efficacité...