« Paris Climat ne doit pas être une réunion pour essayer : ce doit être une réunion pour décider. C’est pourquoi, pour préparer cette conférence nous devrons à la fois « agir offensif » et « agir collectif ». C’est une recommandation de la ministre sud-africaine de l’environnement que j’interrogeais sur les leçons qu’elle avait tirées de la COP de Durban. L’accord de 2015 devra être applicable à tous et, en tant que future présidence, nous devons parler avec tous. Notre priorité sera de préserver, de développer et, dans certains cas, de rétablir la confiance entre les parties.”
Laurent Fabius lors de la Présentation du rapport du GIEC le 30 septembre 2013
FMDD 2014
Au cours des trois dernières décennies, le monde a pris conscience de l’enjeu du défi climatique et dans l’ensemble les opinions sont aujourd’hui acquises à la nécessité d’agir. Mais le consensus est difficile à atteindre sur la façon de prendre le problème : faut-il préférer l’action internationale aux initiatives nationales ou régionales, faut-il privilégier l’approche par le marché aux approches fiscales ou réglementaires ? La conférence internationale sur le climat de 2015, qui pourrait se tenir à Paris, sera à coup sûr un temps fort dans la recherche d’une solution multilatérale au défi climatique.
Les choses évoluent : les comportements changent, des technologies nouvelles voient le jour, des financements sont mobilisés et des investissements sont réalisés. Aux mesures de mitigation visant à limiter l’ampleur de la dérive climatique viennent s’ajouter les mesures d’adaptation visant à se prémunir de ses conséquences. Cependant la plupart de ces mesures conservent un caractère essentiellement défensif au regard d’une évolution considérée comme préjudiciable. Elles sont souvent perçues comme un mal nécessaire, entrainant un prélèvement de richesses, creusant le déficit budgétaire, obérant la croissance et pouvant aller jusqu’au gaspillage. Trop rarement, la lutte contre le défi climatique est décrite comme une action positive, de nature à entraîner durablement une amélioration des conditions de vie de chacun.
Or la relève du défi climatique entraîne de profondes modifications dans la façon dont les populations vivent et se développent. Beaucoup de ces transformations s’inscrivent dans une démarche de développement durable et sont sources de progrès. En apportant une réponse au challenge du climat, on apporte simultanément une réponse à d’autres problèmes tout aussi fondamentaux : le climat peut servir de catalyseur à des prises de décision qui permettent de corriger des excès et d’engager les sociétés dans les voies d’une croissance plus apaisée et plus équitable.
Le XIIe Forum Mondial du Développement Durable se donne comme objectif d’identifier et de mieux faire connaître ces sources de progrès attachées à la question climatique afin de contribuer à sa reconnaissance en tant que grande cause de l’humanité.
Session 1 : climat, géopolitique et gouvernance mondiale
Le lien étroit entre questions climatiques et questions énergétiques conduit à faire du climat une ligne d’action essentielle, ignorée lors des premières crises pétrolières, pour se libérer de la contrainte pétrolière et de la dépendance excessive vis-à-vis des pays du Golfe. A quel nouvel équilibre géopolitique conduit la transition engagée dans de nombreux pays vers des énergies décarbonées ?
Comment la Chine peut-elle sortir du charbon et au prix de quelles nouvelles alliances ?
Les USA ont choisi la solution des gaz de schiste pour retrouver leur autonomie énergétique et modérer leurs émissions de CO2. Vont-ils pour autant se désengager du Moyen Orient ?
L’Europe mise principalement sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Mais sera-ce suffisant et ne voit-on pas se creuser de nouvelles dépendances ?
Session 2 : technologie, économie et société
Maitriser les émissions de gaz à effet de serre, c’est modifier son comportement. Mais c’est aussi faire confiance au progrès technique. La technologie est-elle encore source de progrès ? Le climat, une nouvelle chance pour le nucléaire ? Ce progrès profitera-t-il à tous et les inégalités s’en trouveront-elles réduites ?
Réduire les émissions de gaz à effet de serre, c’est aussi réduire concomitamment les émissions de tout un ensemble d’autres polluants et aider ainsi à retrouver une qualité de l’air satisfaisante contribuant à l’amélioration de la santé des populations.
C’est enfin repenser l’aménagement du territoire, l’urbanisme et la construction dans un sens facilitant le mieux-vivre et la coexistence des citoyens.
Session 3 : stratégie d’adaptation et mitigation
Un point de situation serait fait sur l’évolution des connaissances à la lueur des travaux les plus récents du GIEC, sur les nouveaux risques identifiés et sur les conséquences dont il faut se prémunir, au niveau des territoires, de la démographie et des migrations.
Devant le retard pris par les mesures de « mitigation », il faut partout songer à des mesures d’adaptation. L’évolution climatique fera surtout des perdants mais peut faire aussi des gagnants. Comment faire en sorte que nous soyons du côté des gagnants ?
Session spéciale : climat et développement – Le cas de l’Afrique
Malgré le niveau encore modeste de leurs émissions, les pays en développement et pour l’Afrique en particulier, sont très concernés par le défi climatique. Protéger leurs ressources naturelles, en particulier la biodiversité et la forêt, avoir accès aux technologies qui leur font défaut, bénéficier des fonds promis lors des conférences internationales, sont des objectifs légitimes et atteignables. Le défi climatique peut-il être l’occasion pour ces pays de rattraper le temps perdu en sautant dans leur processus de développement l’étape des énergies fossiles ?
Session conclusive : résultats du sommet 2013 sur le climat en Pologne
Programme
– Lundi 3 mars 2014
Conférences : 14h-17h
Présentation :
- Emile H. Malet, Directeur de la Revue Passages, de l’ADAPes et du FMDD
- Amiral Jean Dufourcq, Rédacteur en chef, Revue Défense Nationale
Ouverture :
- Antoine Michon, Sous-directeur de l’environnement et du climat, DGM, Ministère français des Affaires étrangères
Session 1 : climat, géopolitique et gouvernance mondiale
Président de session :
- Roland Pourtier, Professeur émérite, Membre de l’UMR Prodig, Président de l’AGF
Intervenants confirmés :
- Matthew Arndt, Chef de division du Bureau des affaires environnementales, climatiques et sociales, Banque européenne d’investissement
- Lucien Chabason, Président, Plan bleu
- Marc Dufumier, Directeur d’UFR, AgroParisTech
- Olivier Giscard d’Estaing, Président d’honneur de la Ligue Européenne et de la Fondation INSEAD
- Roger Guesnerie, Professeur au Collège de France, Economiste, Delta ENS
- Yves Le Bars, Président, Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI)
- Jean-Hervé Lorenzi, Professeur titulaire de la chaire transition démographique-transition économique, Président du Cercle des Economistes
- Gunnar Lund, Ambassadeur de Suède en France
- Michèle Sabban, Vice-présidente chargée du personnel, de l’administration générale et des marchés publics, Conseil régional Ile de France
- Patrick Widloëcher, Conseiller du PDG, Groupe La Poste, Président du groupe Développement durable à l’Union Postale Universelle (UPU)
Rapporteurs :
- Didier Kechemair, Senior Consultant, Energy Strategy International Partnerships
Table ronde : 17h15-19h
Session spéciale : climat, développement et sécurité – Le cas de l’Afrique
Président de session :
- Emile H. Malet, Directeur de la Revue Passages, de l’ADAPes et du FMDD
Intervenants confirmés :
- Mahamat Saleh Adoum Djerou, Ambassadeur, Délégué permanent de la République du Tchad auprès de l’UNESCO
- Alain Karsenty, Economiste au département environnement et société, CIRAD
- Mahamoud-Youssouf Khayal, Directeur Général, Centre National d’Appui à la Recherche, Tchad
- Philippe Hugon, Professeur des universités, Université de Paris-X Nanterre
- Roland Pourtier, Professeur émérite, Membre de l’UMR Prodig, Président de l’AGF
– Mardi 4 mars 2014
Conférence : 9h-12h
Session 2 : technologie, économie et société
Président de session :
- Jean-Pierre Hauet, ancien Senior Vice-president et Chief Technology Officer, Alstom
Intervenants confirmés :
- Olivier Appert, Président, IFP Energies nouvelles, Président du Conseil français de l’énergie
- Pierre Douillard, Chef adjoint du service économie & prospective, ADEME
- Marie-Claire Cailletaud, Responsable Energie/Industrie, FNME-CGT
- Michel Cantal Dupart, Professeur titulaire de la Chaire d’Urbanisme et Environnement, CNAM
- Michel Derdevet, Maître de conférences, l’Institut d’études politiques de Paris, Professeur au Collège d’Europe de Bruges
- Céline Guivarch, CIRED-CNRS et PontsParistech
- Henri Safa, Direction scientifique, CEA
- Philippe Vesseron, Président d’honneur, BRGM
- Chansamone Voravong, Président, Organisation Laotienne des Ressources Edifiées pour la Coopération (OLREC)
Rapporteurs :
- Mohamed Zaoui, Responsable de projet espace, Laboratoire de physiologie de la perception et de l’action, Collège de France
Conférence : 14h-17h
Session 3 : stratégie d’adaptation, mitigation et information
Président de session :
- Emile H. Malet, Directeur de la Revue Passages, de l’ADAPes et du FMDD
Intervenants confirmés :
- Jean Audouze, Président, Commission Nationale française pour l’UNESCO (CNFU)
- Jacques Milliez, Médecin biologiste, Hôpital Saint Antoine
- Henri Prévot, Ingénieur général des Mines
- Jean-Pierre Sotura, Commissaire à la Commission de Régulation de l’Energie
Rapporteurs :
- Gilles Bellec, Ingénieur général des Mines, Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies
Session conclusive : il sera notamment question des résultats du sommet sur le climat en Pologne qui s’est tenu en 2013.
- Tomasz Orlowski, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Pologne en France
Conclusion :
- Emile H. Malet, Directeur de la Revue Passages, de l’ADAPes et du FMDD
- Amiral Jean Dufourcq, Rédacteur en chef, Revue Défense Nationale
- Ainsi que des personnalités polonaises.
FMDD 2013
Les 17 et 18 Avril 2013 à l’Ecole Militaire,
Amphithéâtre Louis - 21, place Joffre, 75007 Paris
Quels risques à prendre ou à ne pas prendre pour le développement : Risques, sécurité humaine et développement durable
L’accès pérenne aux ressources essentielles que sont l’eau, les denrées agricoles, l’énergie… constitue l’un des objectifs premiers du développement durable. La sécurité est une condition fondamentale pour que soit assuré durablement le bien-être de l’homme. Inversement le développement durable constitue un enjeu de sécurité car les pénuries de ressources, génératrices de risques sanitaires ou politiques, ne pourront pas être évitées sans une gestion ménagère de ces ressources. Développement durable et sécurité sont donc intimement liés.
L’aspiration à une croissance apaisée conduit à privilégier les stratégies de développement minimisant les risques et l’introduction du principe de précaution dans la Constitution reflète cette inclination. Mais de quels risques parle-t-on ? La sécurité est une notion complexe. Une distinction essentielle doit être faite entre sécurité évaluée et sécurité ressentie. C’est cette dernière qui est à l’origine des peurs et qui conditionne les comportements. Mais les comportements peuvent échapper à toute logique par suite d’un manque d’information objective et de phénomènes d’entrainement habilement entretenus.
Par ailleurs le risque est un facteur de progrès. La négation du risque peut déboucher sur l’inaction, sur le refus d’entreprendre ou de laisser entreprendre, alors que le ralentissement économique de ces dernières années et les conséquences sociales qu’il engendre montrent clairement que les aspirations du moment sont celles d’un retour à la croissance.
Le refus du risque est une fuite devant les responsabilités. L’obligation d’avoir à rendre des comptes sur tout, les menaces de poursuites civiles ou pénales, le croisement incessant des points de vue au cours d’interminables concertations conduisent à affadir les comportements. L’homme moderne serait-il devenu mou ?
Le risque doit être accepté et réhabilité mais il doit être géré. Or, à une époque où les progrès de la science et de la technique n’ont jamais été aussi rapides, il apparait souvent que le cours des événements n’est plus sous contrôle. Une raison majeure pourrait résider dans l’hyper-complexification des organisations et des systèmes dont l’absence apparente de maîtrise crée un climat d’incertitude et de suspicion. Crainte subjective liée à l’impossibilité d’avoir une vision globale des systèmes ou résilience moindre de ces grands systèmes face aux chocs de toute nature ? L’insécurité de la complexité est-elle ressentie ou objectivable ? Faut-il revenir à des constructions plus simples et plus robustes ou bien peut-on encore faire confiance au progrès et à ceux qui sont censés le mettre en œuvre ?
Le 11e Forum Mondial du Développement Durable abordera ce thème du risque et de la sécurité en le déclinant au cours de quatre sessions.
Programme provisoire
– Mercredi 17 avril 2013 - 13h-13h30
Ouverture – 13h30-14h
Présentation – 14h-14h30
- Amiral Jean Dufourcq, Rédacteur en chef de la revue Défense Nationale, CEREM
- M. Emile H. Malet, Directeur de la revue Passages, de l’ADAPes et du FMDD
- Modérateur : Claude Lievens, Ingénieur général de l’armement
Session 1 : Développement et anticipation – 14h30-16h15
La crise actuelle incite à privilégier le court terme et la sauvegarde du présent. Mais une politique de développement durable doit compter avec le temps. Quel que soit le domaine : démographie, énergie, climat… Ce sont les évolutions à long terme qu’il faut anticiper et organiser, en tenant compte des contextes socio-régionaux (Asie, Amérique latine…).
Intervenants confirmés :
- M. Michel Derdevet, Secrétaire Général et Membre du Directoire d’ERDF
- M. Jean-Michel Despax, Délégué pour l’action extérieure des collectivités territoriales, Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats, MAE
- M. Jean Dufourcq, Rédacteur en chef de la revue Défense Nationale, CEREM, Ecole militaire
- M. Mahamat Issa Halikimi, Ministre de l’Environnement et des Ressources Halieutiques, Tchad
- M. Philippe Pelletier, Avocat, Président du Plan Bâtiment Développement durable
- M. Christian Schmidt, Professeur des Universités (Université Paris Dauphine), Président de l’European Neuroeconomics Association
- M. Jean-Pierre Tourtelier, Ancien Député d’Ille-et-Vilaine
- Modérateur : M. Alain Vallée, Scientific Director, International Nuclear Academy
Session 2 : Progrès et limites de la science – 16h30-17h45
Susciter, encourager mais maîtriser le progrès scientifique et technique : faut-il encadrer le principe de précaution ? Quelles limites à al politique de communication ?
Intervenants confirmés :
- M. Olivier Appert, Président, IFP Energies nouvelles
- M. Patrick Lagadec, Professeur, Ecole Polytechnique
- M. Hervé Le Treut, Membre de l’Académie des Sciences, Professeur à l’UPMC et à l’Ecole Polytechnique
- M. Daniel Nahon, Professeur, CEREGE
- Modérateur : M. Mohamed Zaoui, Responsable de projet espace, Laboratoire de physiologie de la perception et de l’action, Collège de France
Session 3 : Peut-on faire l’éloge du risque ? – Jeudi 18 avril 2013 - 8h45-10h45
La prise de risques peut-elle stimuler le retour à la croissance ? Jusqu’où doit-on accepter les échecs voire les catastrophes ?
Intervenants confirmés :
- M. Roger Guesnerie, Professeur, Collège de France
- M. Philippe Hugon, Professeur des universités, Université de Paris-X Nanterre
- M. Philippe Vesseron, Président d’honneur/Président du Comité National de la Géothermie, BRGM
- Modérateur : M. Alain Vallée, Scientific Director, International Nuclear Academy
Session 4 : Risques, développement, sécurité humaine et démocratie – 11h-12h30
La responsabilité du risque peut-elle être partagée ? La démocratie conduit-elle à l’inaction ?
Comment appréhender la sécurité humaine dans une approche géostratégique ?
Intervenants confirmés :
- M. Pierre Calame, Président du Conseil de la Fondation pour le Progrès de l’Homme
- M. Richard Roll, Président de la Confédération interalliée des officiers de réserve (CIOR), Associé fondateur d’Anabasis
- M. Jean-François Sorro, Ingénieur Général des Mines, Cellule centrale interministérielle d’appui au plan séisme Antilles, Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie
- M. Jean-Pierre Sotura, Directeur de cabinet, CGT
- Modérateur : Claude Lievens, Ingénieur général de l’armement
Conclusion – 14h30-16h
- Amiral Jean Dufourcq, Rédacteur en chef de la revue Défense Nationale, CEREM
- M. Claude Lievens, Ingénieur général de l’armement
- M. Emile H. Malet, Directeur de la revue Passages, de l’ADAPes et du FMDD
- M. Alain Vallée, Scientific Director, International Nuclear Academy
- M. Mohamed Zaoui, Responsable de projet espace, Laboratoire de physiologie de la perception et de l’action, Collège de France
Direction scientifique d’Emile H. Malet, Directeur de la Revue Passages et de l’ADAPes et délégué général du FMDD.
Intervenants pressentis :
M. Franck Aggeri, Directeur du centre de gestion scientifique, MINES ParisTech ; M. Claude Allègre, ancien Ministre, Institut de Physique du Globe ; Mme Marie-Hélène Aubert, Conseillère pour les négociations internationales climat et environnement à la présidence de la République ; M. Dominique Auverlot, Chef du Département Développement, Centre d’Analyse Stratégique ; M. Gérard Bapt, Député, Ancien Président de la mission d’information parlementaire sur le Médiator, rapporteur de la proposition de loi sur le bisphénolA ; Mme. Monique Barbut, Conseillère auprès du Directeur Général de l’Agence française du Développement ; Mme. Delphine Batho, Ministre, Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie ; M. Régis Baudrillart, CEA ; M. Bruno Bensasson, Directeur de la stratégie et du développement durable, GDF-Suez ; M. Dominique Bureau, Directeur, MEDDTL ; M. José Mauricio Bustani, Ambassadeur du Brésil ; Mme. Agnès Buzyn, Présidente de l’Institut National du Cancer ; M. Stéphane Cosse, Directeur adjoint, RTE ; M. Youssef Courbage, Démographe ; Mme. Dominique Dron, Déléguée générale interministérielle ; M. François Ewald, Directeur recherche et Stratégie, Professeur au CNAM ; M. Alain Gest, Député de la Somme, Vice-président de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire ; M. Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier Ministre d’Algérie ; M. Olivier Godard, Directeur de Recherche du CNRS, Ecole Polytechnique ; M. Luc J. Grégoire, Economiste principal, Directeur exécutif, PNUD ; M. Roger Guesnerie, Professeur, Collège de France ; Mme. Marion Guilloux, Présidente du Conseil d’Administration de l’Ecole Polytechnique ; M. Didier Hamon, Directeur Développement Durable, ADP ; M. Pierre-Cyrille HAUTCOEUR, Président de l’EHESS ; M. Jean-Charles Hourcade, CIRED, UMR 8568, CNRS, EHESS ; M. Alain Karsenty, Chercheur, CIRAD ; M. Jean Kaspar, Consultant, JK Consultant ; M. Etienne Klein, Directeur du laboratoire sur les sciences de la matière, CEA ; M. Quan Kong, Ambassadeur de Chine ; M. Nathalie Kosciusko-Morizet, ancien Ministre de l’environnement ; M. Jacques Lanxade, ancien Ambassadeur de France en Tunisie, Fondation méditerranéenne d’études stratégiques ; M. Dominique Lecourt, Professeur à l’Institut Diderot ; M. Lionel Lemoine, Directeur du département ressources pysiques et écosystèmes de fond de mer, Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) ; Mme. Corinne Lepage, Ancien Ministre de l’Environnement, Présidente du CAP 21 ; M. Dominique Maraninchi, Directeur Général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – ANSM ; M. Jean-Baptiste Matteï, Directeur Général, DGM, MAE ; M. Georges Mercadal, Ancien Vice-Président de la Commission Nationale du Débat Public, Membre du Comité de Pilotage de la Transition énergétique, Président d’honneur d’Espacités ; M. Henri Molleron, Président de Colas Environnement ; M. Arnaud Montebourg, Ministre, Ministère du Redressement productif ; M. Henri Nallet, ancien Ministre ; M. Jérôme Pécresse, Président, Alstom Energies Renouvelables ; Mme. Fleur Pellerin, Ministre déléguée auprès du ministre du Redressement productif, chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique ; M. Jacques Percebois, Professeur, Directeur du Creden, Université Montpellier-I ; Mme Virginie Schwarz, Directrice exécutive des programmes, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) ; M. Nicolas Tenzer, Directeur de la revue Le Banquet, Président, Initiative pour le Développement de l’Expertise Française à l’International et en Europe (IDEFIE) ; M. Sotiris Varouxakis, Secrétaire Général Adjoint chargé de l’Energie, Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée ; M. Philippe Vesseron, Président d’honneur/Président du Comité National de la Géothermie, BRGM ; M. Jean-Pierre Vial, Sénateur de Savoie, Vice-président du Conseil général de Savoie, Président de Savoie Technolac ; M. Marc Vizy, Conseiller du Président Pôle Politiques Publiques Outre-Mer ; M. Patrick Widloecher, Conseiller du PDG du Groupe La Poste pour le développement responsable et la déontologie ; M. Dov Zerah, Directeur général, AFD
INSCRIPTION OBLIGATOIRE et GRATUITE
– par courrier au FMDD - 10 rue Clément, 75006 Paris
– par e-mail à l’adresse passages4@wanadoo.fr
Une pièce d’identité devra être présentée à l’entrée
FMDD
Créé en 2003 par la revue Passages et son fondateur Emile H. Malet, le Forum Mondial du Développement Durable est le rendez-vous annuel des décideurs et responsables du monde économique, politique, éducatif et associatif francophone, avec des ouvertures internationales vers l’Asie, les Etats-Unis, l’Amérique latine et l’Afrique.
Le FMDD est aussi un lieu de dialogue intégrant les points de vue diversifiés sur la mondialisation, l’écologie et le développement durable. Cette manifestation annuelle se veut une passerelle entre la mouvance du World Economic Forum de Davos et l’altermondialisme de Porto Alegre.
Edition 2010
Du 24 au 26 juin 2010 | France - Marcoussis (91)
Entre Davos et Porto Alegre le grand rendez-Vous du Développement durable
– 8e Forum Mondial du Développement Durable :
Territoires & Coopération décentralisée
Edition 2008
AFRIQUE, ENVIRONNEMENT, MONDIALISATION
Les infrastructures fondatrices du développement durable à Brazzaville, du 27 au 31 Octobre 2008
Sous le Haut Patronage
De Monsieur Denis Sassou N’ Guesso
Président de la République du Congo
à Brazzaville, du 27-31 Octobre 2008
Palais du Parlement 8h00 - 17h30
Le Forum Mondial du Développement Durable a élu domicile en 2008 à Brazzaville, au cœur du continent africain, pour affirmer que le Développement Durable est désormais la voie incontournable du dialogue entre les continents (Afrique, Amérique, Asie, Europe et Océanie).
L’Afrique est aujourd’hui confrontée aux effets délétères de la mondialisation, de la crise alimentaire et du changement climatique planétaire :
1- Flux financiers, quel financement possible pour les infrastructures fondatrices du développement durable ?
2- Valorisation économique des biens naturels (cas du Bassin hydrologique et forestier du Congo) ;
3- Inégale diffusion de la science et des technologies ; problèmes liés à l’éducation, à la santé et la formation ;
4- Agriculture et filière agroalimentaire ; politiques commerciales et aides publiques ;
5- Gouvernance : démographie, social, santé, transport, urbanisme et coopération interrégionale.
– Consulter le programme et les contributions
Le Forum de Brazzaville se déroulera du 27 au 31 octobre 2008. Il regroupera les acteurs du développement durable, à la fois africains et internationaux, provenant d’horizons culturels les plus divers : économistes et chefs d’entreprises, juristes, politiques, responsables d’institutions internationales (ONU, UA, UE, FMI, Banque Mondiale, BAD, BEAC, BEAO, UNESCO, PNUD, PNUE, FAO, FEM, FFEM, ONUDI, OMC…) scientifiques et chercheurs, associations, syndicats et ONGs.
Le Forum Mondial du Développement Durable se fera par ailleurs en partenariat avec de nombreuses institutions de recherches et développement (IRD, AFD, CNRS, CEA, CNAM, IFP,… Universités). Il maintiendra sa démarche pluridisciplinaire et la sixième édition de Brazzaville alternera sessions plénières et ateliers, autour des thématiques concernant les infrastructures fondatrices du développement durable (alimentation, eau, énergies, santé, transports, éducation…). Il innovera en rassemblant les représentants des espaces géographiques régionaux du continent africain autour de regards croisés entre : Afrique – Environnement et Mondialisation.
Paris, 19 et 20 Décembre 2008 | Sénat - Palais du Luxembourg
– 6ème Forum Mondial du Développement Durable : Le financement mondial du développement durable
– 6ème Forum Mondial du Développement Durable : LE FINANCEMENT MONDIAL DU DEVELOPPEMENT DURABLE
– Les propositions du 6ème Forum Mondial du Développement Durable
Edition 2007
Paris, les 6 et 7 décembre 2007 | Sénat – Palais du Luxembourg
– Un monde imprévisible : 5ème Forum Mondial du Développement Durable
– Conclusions du 7ème Forum Mondial du Développement Durable
– Un monde imprévisible : Actes du 5ème Forum Mondial du Développement Durable