Peut-on encore sauver la Terre ? Deux mois après la Conférence mondiale sur le climat de l’ONU, qui s’est tenue à Bali en décembre, cette « Thema » diffusée mardi sur Arte livre un bilan de santé sans concessions de notre planète et passe en revue les remèdes envisagés pour la soigner.
21h00 : Quand la planète se venge
Vidéoclip de Milka Pavlicevic et Matthias Heeder – Allemagne, 2007, 3 mn Chaleur étouffante, fonte des glaciers, inondations dévastatrices, mégapoles étouffantes, « Réfugiés climatiques », notre planète est menacée. – Voir le clip en avant-première sur arte.tv21h03 : La température grimpe
Documentaire (Allemagne, 2007, 45mn) ZDF – Réalisateurs: Milka Pavlicevic, Matthias Heeder Ce documentaire dresse un bilan sur les menaces qui pèsent sur les générations futures et sur les idées novatrices qui permettraient d’alléger la facture environnementale. Le premier rapport sur le climat de l’ONU a été publié en 1990. Des experts expliquaient qu’il était urgent d’agir. Aujourd’hui, où en est-on ? De l’île de Tuvalu dans le Pacifique qui risque de disparaître à celle de Svalbard en Norvège qui perdra ses ours polaires à cause de la fonte des glaciers, de la région sahélienne de Ferlo, au Sénégal, où le désert progresse à la mégalopole chinoise de Tchoung King privée d’eau, les atteintes à l’environnement continuent de se multiplier. Les pays industrialisés – États-Unis en tête – ont une grande part de responsabilité, mais les grandes nations émergentes, notamment l’Inde et la Chine, ne sont pas en reste. Le ministre chinois des Transports a ainsi annoncé la construction de 420 aéroports et de 80 000 kilomètres d’autoroutes d’ici 2030 ! Tout en rappelant les situations les plus alarmantes, les réalisateurs mettent en avant les projets porteurs d’avenir : l’idée du « Mur vert » en Afrique, préconisé par des chercheurs de Dakar ou l’édification d’une ville nouvelle « propre », où les émissions de gaz seraient réduites de 40 %, avec l’aide d’un groupement allemand à Synia, en Chine. Président du GIEC (Groupement intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) et titulaire à ce titre du Prix Nobel de la paix 2007 que l’organisme partage avec Al Gore, le professeur Rajendra Pachauri fait partie des nombreux intervenants – chercheurs, responsables politiques, représentants d’ONG et simples citoyens – à prendre la parole dans ce documentaire. Le film se conclut sur les moments forts de la Conférence sur le climat de Bali, avec notamment l’intervention de la déléguée des États-Unis et la réaction cinglante du représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.21h50 : Débat
Présenté par Andrea Fies Le débat sera ponctué par la projection de trois vidéoclips réalisés par des participants à l’université d’été Chili-Berlin, mise en place par l’Unesco, sur les thèmes du climat, des énergies renouvelables et du rendement de l’énergie : Bonne nuit (Chili, 2007), Heavy Potter (Chili, 2006), Gombas (Allemagne, 2004). Plusieurs experts internationaux, notamment le professeur Rajendra Pachauri, cotitulaire avec Al Gore du Prix Nobel de la paix 2007, participeront au débat. Invités : Modjib Latif, climatologue – Dirk Messner, politologue – Bertrand Barré, conseiller scientifique, Groupe Areva22h25 : Mettez de la graisse dans votre moteur !
Roadmovie (Allemagne, Norvege, 2007, 30mn) – Réalisateur: Viveca Mellegard En Amérique, un rallye original a permis de découvrir des projets intéressants et de s’informer sur les projets tournant autour des biocarburants sans cacher leurs limites. Washington-Costa Rica en quatre semaines dans de vieilles voitures, le défi était déjà singulier. Mais ce n’était pas la seule particularité de ce rallye organisé en 2007 : au lieu de faire le plein dans les stations-service, les véhicules devaient se ravitailler auprès des fast-foods, des baraques à frites, des usines ou des exploitations agricoles en y récupérant de l’huile de friture usagée ou la graisse des machines ou des tracteurs. Au cours de la traversée qui les a menées des États-Unis au Costa Rica en passant par le Mexique, le Guatemala, le Honduras, le Salvador et le Nicaragua, les cinq équipes de ce road movie peu banal en ont profité pour s’informer sur les projets tournant autour des biocarburants et pour discuter avec des exploitants agricoles, des producteurs, des négociants, des coopératives et des organisations non gouvernementales. Le diesel bio et l’éthanol seront-ils les carburant de l’avenir ? L’augmentation des prix du maïs et la nécessité d’accroître les surfaces au détriment des cultures alimentaires laissent penser qu’il faudrait imaginer d’autres solutions.
La Terre à bout de souffle
La terre est à bout de souffle
Faut-il perdre tout espoir ?
Actuellement nous vivons au rythme d’une chronique d’une catastrophe annoncée, pourtant dans de nombreux domaines, il y a des personnes qui s’activent pour donner un second souffle à cette planète en danger.
j’ai beaucoup travaillé dans les pays du Sahel et nous savons depuis des décennies que cette région du globe est en péril.
Cependant, sans attendre les résultats des grandes conférences des agriculteurs, des éleveurs et des maître d’écoles se sont mis au travail et réalisent sur le terrain des actions, d’un extrême intérêt pour l’avenir de leurs pâturages, et de leurs champs.
Alors, je propose que nous puissions donner le change à ces discours pessimistes en mettant au devant de la scène nationale et internationale tous ces acteurs qui oeuvrent pour une meilleure gestion de l’environnnement et l’amélioration des rendements agricoles en respectant la terre.
Nous trouvons les fonds nécessaires pour réaliser des émissions de sensibilisation sur les dangers qui nous menacent, mais nous n’arrivons pas à trouver quelques moyens donner la parole à ceux qui agissent sur le terrain.
Pourtant des chaînes comme TV5 Monde pourrait réaliser un magazine mensuel sur ces initiatives et faire connaître à un large public Africain ce qui se réalise chaque jour près de chez eux.Les radio nationales et locales pourraient elles aussi jouer un rôle moteur en faveur de l’environnement.
Nous pourrions aussi éditer des livres pour l’éducation environnementale des jeunes enfants Africains à partir d’initiatives environnementales de leur pays. Aujourd’hui , 15 histoires pour les jeunes enfants sont proposées au financement de mécènes et différents bailleurs qui font tous la sourde oreille. Bien sûr les Etats Africains n’ont pas d’argent , le PNUE n’a pas encore reçu la reconnaissance nécessaire pour être doté de moyens financiers à la hauteur du problème.
Faudra-t-il encore attendre longtemps pour passer du constat alarmant et alarmiste à l’action.
Faut-il perdre tout espoir alors que nous connaissons le remède ?
Jean Yves Clavreul
O2 31 34 99 26
jean-yves.clavreul@wanadoo.fr