Alternative durable et responsable aux sacs plastiques, l’ecosac est un sac en coton 100% équitable labellisé par Max Havelaar France. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de développement durable depuis les petits producteurs d’Afrique de l’Ouest et l’industriel français du textile Tenthorey jusqu’au consom’acteur en passant par l’agence M&C qui accompagne et soutient ce projet eco-citoyen. Un geste simple et une action concrète pour limiter nos déchets inutiles, réduire la production de sacs plastiques et afficher nos valeurs.
L’ecosac est aussi un support de communication responsable.
Personnalisable, l’ecosac devient le support mobile d’une communication de proximité. De nombreuses structures l’ont déjà adopté comme La Poste, Carrefour ou la SNCF.
L’ecosac actualise son dossier de presse en 2008.
Contribuant à l’information et à la sensibilisation du public pour la réduction des déchets, l’ecosac s’efforce d’étendre sa notoriété pour participer de façon active à l’évolution des comportements et inscrire dans les mentalités le nécessaire passage d’une société du « jetable » à une société du « durable » plus responsable.
C’est dans cette optique que vous pouvez maintenant télécharger le dossier de presse et la présentation du cycle de vie, deux documents récemment actualisés. (cf. les fichiers joints en fin d’article).
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Les sacs plastiques : première espèce que nous serions heureux de voir disparaître.
A partir de lundi 8 décembre, le Parlement examinera un amendement qui permettrait de supprimer les sacs de caisse à usage unique non biodégradables. Le WWF-France demande au Gouvernement de soutenir cette mesure, comme le premier acte symbolique du passage de la société du jetable à la société du durable.
L’absurdité des sacs de caisse
Les sacs à usage unique distribués par les commerçants sont fabriqués en une seconde, utilisés en moyenne 20 minutes puis mettent 400 ans pour disparaître quand ils sont abandonnés dans la nature ou contribuent aux rejets de dioxine et de métaux lourds quand ils sont incinérés. Pour Serge Orru, directeur général du WWF-France, « l’absurdité est évidente : nous utilisons une matière première non renouvelable, le pétrole, qui est le fruit de plus de 100 millions d’années de travail de la nature, pour une utilisation fugace. En cela, le sac à usage unique est l’icône de la société du jetable que nous avons l’impérieuse nécessité aujourd’hui de transformer en société du durable. »
Une solution simple : les sacs réutilisables
Suite à l’action initiée par le Festival du vent en 1997 et relayée par le WWF-France dans le cadre de la campagne « du jetable du durable », les Français ont déjà réduit leur consommation de 80% dans la grande distribution. Pour autant, 3 milliards de sac de caisse à usage unique sont encore consommés chaque année. Encore un effort ! Certes, le Gouvernement voudrait nous renvoyer à la négociation avec les professionnels du secteur. Mais, cette négociation a déjà eu lieu par le passé.
En septembre 2005, le Parlement a voté une loi prescrivant l’interdiction des sacs de caisse non bio dégradables à l’horizon 2010 (article 47 de la loi d’orientation agricole 2006-11). Pour des raisons de conformité avec le droit européen, cette interdiction n’a pu être mise en place dans les faits. En revanche, la Commission européenne avait alors indiqué à la France qu’une fiscalité dissuasive sur les sacs non biodégradables serait acceptable au regard du droit européen.
La balle est dans le camp du gouvernement
Les parlementaires de tous les bords politiques ont soutenu un amendement au projet de loi de finances proposant une telle fiscalité qui aurait pour finalité de supprimer l’usage des sacs en plastique non biodégradables.
Malheureusement le Gouvernement s’y ait opposé. L’amendement sera représenté au Sénat lundi soir dans le cadre du PLF pour 2009 et à l’Assemblée nationale la même semaine dans le cadre de la loi de finance rectificative pour 2008.
Pourquoi accepter cet amendement ?
Il permettra de faire appliquer une loi déjà votée par la même majorité en 2006.
Il permettra de se mettre en conformité avec le mouvement général de réduction de ces déchets plastiques comme le font déjà 10 de nos partenaires et la Chine.
Soutenir cet amendement, serait la preuve que la France ne fait pas la politique du moins disant écologique mais bien qu’elle veut être en tête des pays qui font le pari d’un développement respectueux de la planète et de ses habitants.
« Le sac de caisse est la première espèce de la société de consommation que nous serions heureux de voir disparaître. Le Gouvernement peut offrir cela à nos enfants pour Noël. » conclut Serge Orru.