La 12e conférence des Nations Unies sur le changement climatique , qui s’est achevée vendredi 17 Novembre à Nairobi, a permis de dégager un consensus international sur deux points : la division par deux des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 et la prorogation du protocole de Kyoto après 2012, date de son échéance.
Annoncée comme une étape de transition dans la politique internationale sur le climat, la conférence de Nairobi n’avait pas pour objectif d’aboutir à de nouvelles négociations mais plutôt de consolider les mécanismes existants. Les avancées permises en deux semaines peuvent donc paraître dérisoires, compte-tenu de l’ampleur et de l’urgence de ces questions, mais les négociations ont toutefois permis d’obtenir quelques résultats. Tout d’abord, la communauté internationale reconnaît unanimement la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre et se fixe l’objectif de les diviser par deux à l’horizon 2050. Par ailleurs, l’avenir du Protocole de Kyoto a été largement débattu pour admettre, in fine, que son processus doit être poursuivi au-delà de 2012, date qui marque la fin des premiers engagements. Pour Greenpeace, « les progrès réalisés ici à Nairobi sont importants. La décision de réviser le Protocole de Kyoto d’ici 2008 devrait nous permettre d’éviter toute discontinuité entre la période d’engagement de 2008 à 2012, et la seconde période démarrant en 2012 » explique Laetitia De Marez , chargée des questions climatiques au sein de l’ONG. Pragmatique, Friends of the Earth International a estimé que « de toutes façons, nous n’avons ni le temps ni le choix de négocier autre chose. Le cadre existant peut fonctionner et nous ne pouvons pas nous permettre d’en négocier un autre », a ajouté FOEI