Et maintenant, c’est durable ?

A quand la mondialisation des initiatives locales durables ?

« Il ne se passe pas une semaine sans que les médias grand public ne diffusent une information anxiogène, qu’elle soit de nature financière, industrielle ou sociétale, et ce mois d’octobre exceptionnellement doux n’est lui-même pas dénué de signification sur ce que nous réserve l’avenir. Nous le constatons tous : le monde traverse une crise de nature multiple, dont les conséquences conjuguées paraissent implacables : – Une crise financière majeure, provenant de déséquilibres structurels entre les besoins collectifs des nations occidentales et la capacité fiscale des Etats – Une crise énergétique, qui commence à peine, mais qui menace notre mode de vie et nos industries – Une crise démographique, qui déstabilise plusieurs régions du monde, et dont les conséquences s’expriment par une instabilité politique, des guerres et une accélération des migrations – Une crise morale et politique, qui touche la plupart des nations Ces phénomènes sont réels et, bien entendu, ils ne sont pas spécifiques à la France ; il s’agit d’une période de basculement, dans laquelle nous sommes entrés, et dont nous ressentons les premiers effets. »

Innovation digitale

C’est ainsi qu’est introduite l’invitation au Summit on Digital Innovation.

Ainsi dans ce tableau de crises, les technologies numériques représenteraient un des leviers possibles pour desserrer l’étau et créer des foyers de création de valeur et d’emplois. L’idée centrale étant de considérer que le digital est un axe de compétitivité et de transformation des entreprises, mais qu’il est également une des solutions principales aux problèmes qui affectent la marche du monde.

Le digital transforme la production et la distribution d’énergie, le transport, la gestion des villes, il permet d’anticiper les besoins, d’optimiser l’allocation des ressources ; sur la base des mêmes technologies, qui sont utilisées dans les médias ou le marketing. Et c’est précisément ces projets, qui associent le marketing, la compétition, l’énergie et le développement durable, que nous allons créer, promouvoir, développer.

Agrion s’est donc associé à l’EBG (communauté des acteurs du numérique) pour créer un sommet sur l’économie et l’écologie digitale, ouvert à tous les adhérents de l’EBG et d’Agrion en France, en Europe et aux Etats-Unis. Concrètement, Summit on Digital Innovation présentera les projets les plus innovants, dans le secteur des médias et du marketing et dans le domaine de l’énergie et du développement durable : – La Transition Energétique a-t-elle un Sens ? Le Digital représente-t-il le principal volet technologique de cette Transition (avec les énergies renouvelables) ? – La Voiture Electrique est-elle crédible ? – Quel Avenir pour le Microgrid et le bâtiment intelligent ? – Smart City : levier de croissance des technologies numériques ? – En savoir plus

Entreprise responsable

Comment l’entreprise responsable peut-elle « s’inscrire de manière responsable dans le monde de demain » et intégrer le développement durable au cœur même de sa stratégie ? Et ce, quel que soit son secteur d’activité ? Voici l’exemple de Holcim France[[Holcim France (1 800 salariés) est une filiale du groupe suisse Holcim Ltd, acteur majeur dans la production de ciments, granulats, bétons prêt à l’emploi et des services associés. Ses produits et solutions couvrent l’ensemble des besoins des acteurs du bâtiment et des travaux publics : entreprises générales, industriels du béton, négociants en matériaux et applicateurs. Holcim Ltd, créé en 1912, est présent dans plus de 70 pays et emploie près de 80 000 personnes.]], qui vient de publier la seconde édition de son rapport développement durable. Son cas est exemplaire :

« Holcim France se veut être un acteur qui adapte ses objectifs de société industrielle à ses préoccupations durables. Holcim France oriente son développement autour de trois axes forts : l’ancrage local, la responsabilité sociétale et une approche environnementale concrète. »

Des ambitions affichées avec des indicateurs précis

C’est parce que le développement durable n’est pas qu’une philosophie ou une conscience mais un engagement réel et visible qu’Holcim France s’est volontairement doté d’indicateurs chiffrés dans ce nouveau rapport afin de montrer sa transparence et de se fixer des objectifs ambitieux.

Ce nouveau rapport est aussi structuré autour de rubriques qui ressemblent à la société : le capital humain, l’ancrage local, la préservation et l’optimisation des ressources, le climat, la biodiversité, la construction durable. FOCUS LA VILLE DURABLE BY HOLCIM Pour montrer la diversité et la richesse de ses actions, Holcim France a choisi d’en cartographier 21 mises en œuvre par ses collaborateurs à travers toute la France.