Et si plusieurs centaines de voisins devenaient ensemble copropriétaires … d’un lieu qui fabrique du lien ? Alors qu’il faut chercher des modèles pour fabriquer la ville autrement, dans le XIVᵉ à Paris, l’association Hyper Voisins s’apprête à acheter une « maison du bonheur » : un espace de 600 000 € financé par … les habitants eux-mêmes. 600 personnes avec 1 000 € chacune, pour créer un lieu commun : ateliers santé, prêt d’objets (du double-piano au vélo-cargo), entraide intergénérationnelle, activités culturelles …

600 voisins copropriétaires d’une « maison du bonheur »
En quoi c’est puissant ?
- C’est dans l’action, ici et maintenant
- Fabrique du lien et lutte contre l’isolement
- Favorise l’Économie circulaire locale
- C’est un prototype réplicable dans d’autres quartiers !

Des idées dont s’inspirer …
- Coopérative de quartier pour acheter un local
- Bibliothèque d’objets + atelier de réparation
- Permanences santé et accompagnement des aînés
- Fonds citoyen pour micro-projets

Co-fondateur chez PIVOT PANDA, JUSTE & SPLENDIDE!
Quelles sont les limites ?
- Coordination entre les personnes, gestion des personnalités, gouvernance des projets …
- Quel avenir à long terme ?
Investir collectivement dans un lieu, c’est transformer la convivialité en actif de façon rapide et visible. On crée de la valeur sociale mesurable et un modèle exportable.

La maison commune des hypervoisins
C’est l’histoire d’une brique
Une brique toute seule… c’est une brique. Mais 600 briques portées par l’envie de chacun, c’est une Maison pour tous.
C’est l’histoire d’un achat groupé : une promesse de vente qui a été signée chez le notaire avec 0 euros et la promesse un peu folle que tout un quartier allait se réunir autour d’un projet tout aussi fou d’acquérir tous ensemble une maison commune.
Pour la première fois à Paris, le nombre pourrait avoir raison du prix : en la divisant en quelques centaines, la somme à réunir devient accessible pour de nombreux habitants.
Le local de 120m2 représente une acquisition négociée à 400 k€ frais compris. Les travaux ayant été chiffrés à 200 k€, le budget global est donc de 600 k€. Ce budget est donc réparti en 600 parts de 1000 euros… que l’association appelle désormais LES BRIQUES.
