Et si tous les changements à venir, liés à la pénurie de ressources naturelles ou aux changements climatiques, pouvaient amener une société plus harmonieuse et épanouissante. Un mal pour un bien. Avec “2067, l’agora des possibles”, l’auteur Jean-Christophe Léonard invite chacun à se connecter à ce qui fait sens pour lui, à son cœur. Il imagine un autre monde : en 2067, chacun a à cœur de devenir qui il est dans la société et dans le monde. Il est accompagné par les citoyens des agoras. Il peut compter sur un État qui invite à la responsabilité, qui fait confiance et qui fait appel à l’intelligence collective. Chacun a conscience d’être partie prenante d’un tout, d’une terre et de communs partagés. Un futur qui s’écrit dès maintenant car tous les lecteurs sont invités à prendre leur plume pour contribuer à l’Almanagora, le journal collectif de 2067. Chaque jour, un nouveau chapitre de cette aventure collective sera publié et, le 15 novembre 2022, le livre sera édité en version papier.
Concrétiser une histoire collective via une expérience originale
Et si tous les changements qui viennent (pénurie de ressources naturelles et changements climatiques) pouvaient amener une société plus harmonieuse et épanouissante. Un mal pour un bien. Imaginez que vous voyagez dans le temps et dans vos rêves… Via “2067, l’agora des possibles”, l’auteur Jean-Christophe Léonard invite chacun à fermer les yeux, à prendre une profonde respiration, à se connecter à ses envies, à ce qui fait sens pour lui, à son cœur. Il imagine un autre monde : en 2067, au cœur d’une Agora locale, il y a des discussions, de la créativité, de l’animation, de l’activité, des jeux, de la musique, … ou pas. Il y a la vie tout simplement. La vie d’un groupe à taille humaine qui se connaît plus ou moins, qui connaît son territoire, ses besoins, ses problématiques, qui est actif, dynamique et responsable. En 2067, chacun a à cœur de devenir qui il est dans la société et dans le monde. Il est accompagné par les citoyens des agoras. Il peut compter sur un État qui invite à la responsabilité, qui fait confiance et qui fait appel à l’intelligence collective. Chacun a conscience d’être partie prenante d’un tout, d’une terre et de communs partagés. J’aimerais remplacer le PIB (Produit Intérieur Brut), par l’IEPC (Indicateur d’épanouissement personnel et collectif) qui tiendrait compte des différents domaines abordés :– prendre soin de soi (santé holistique, alimentation, eau), – vie sociale (liens sociaux, engagements civiques, mpnnaie), – logement, – éducation (se connaître, se réaliser, apprendre), – mobilité (transport, infrastructure) – paix en soi, avec sa communauté proche (justice et sécurité intérieure), avec les autres (sécurité extérieure), – activité (revenus, emplois, détentes,…) Un futur qui s’écrit dès maintenant : tous les lecteurs sont invités à prendre leur plume pour contribuer à l’Almanagora, le journal collectif de 2067. Ils peuvent aussi dessiner, écrire, chanter, danser, sculpter, raconter des histoires. Tout est possible en 2067… Chaque jour, un nouveau chapitre de cette aventure collective sera publié et, le 15 novembre 2022, le livre sera édité en version papier.
Faire société pour écrire l’histoire ensemble
Le 15 novembre, un projet un peu fou va être officiellement lancé : le site web du livre “2067, l’agora des possibles”. Une expérience collaborative, participative et vivante :- Chaque semaine, les chapitres du livre à venir vont être publiés en ligne ;
- Tout le monde peut participer à ce travail d’écriture, de rêves et de projets ;
- Le livre sera édité en version papier dans un an jour pour jour, soit le 15 novembre 2022.
“Parce qu’une autre façon de vivre dans notre société est possible, il sera ensuite possible de mettre en œuvre au moins 5 réformes présentées dans ce livre. Et pourquoi pas s’appuyer sur ces réalisations pour rédiger une nouvelle constitution entre 2027 et 2032 ?”La genèse de cette belle aventure Octobre 2020, 2ème confinement annoncé. L’auteur ne décolère pas depuis plusieurs mois maintenant. Il sent même la déprime le gagner. Comment apaiser cette colère ? Comment rebondir ? Comment trouver du sens dans tout ce qui se passe ? Depuis le début du confinement en mars 2020, Jean-Christophe a senti la colère monter face à notre système, face aux décisions prises ou non prises, face aux réactions apathiques de certains Français. Ses concitoyens semblent subir la situation sans bouger. Apaiser cette colère, s’apaiser ! L’idée a émergé lumineuse, réconfortante, ressourçante, rassérénante, thérapeutique : écrire, décrire un monde différent dans lequel il se sentirait bien, dans lequel il aurait envie de vivre.
“Je veux libérer les possibles, partager les initiatives existantes inspirantes qui ouvriraient une vie plus harmonieuse et épanouissante pour tout le monde”.Écrire pour prendre ses responsabilités et faire sa part de colibri Ecrire pour ouvrir les possibles. Écrire pour faire rêver et rêver ensemble. Dans ce monde à venir, les citoyens sont présents à toutes les strates des prises de décision, le pouvoir est distribué. Tout le monde n’est pas nécessairement d’accord sur les orientations ou les décisions à prendre. Il n’y a plus de ” Je suis contre.”, de “Il faut que” ou de “Je dois.”. Les tensions et les confrontations sont l’occasion de prendre les décisions plus justes et alignées au moment où elles sont prises. Chacun a la possibilité de faire des propositions concrètes qui ouvrent les possibles. Chemin faisant, Jean-Christophe a proposé à des gens de l’aider, de participer à la coécriture du livre en faisant partager leur expérience dans leurs domaines d’expertise. Et aujourd’hui, tout le monde peut participer à la rédaction de l’Almanagora, un journal ouvert dans lequel chacun peut s’emparer d’un chapitre, raconter sa journée de 2067. Les enseignants peuvent aussi proposer aux enfants d’écrire leur propre journée à l’agora des possibles sur les différents sujets abordés (Alimentation, logement, activité, vie en société, etc.).
Extrait ” Voilà 40 ans que le monde a basculé. Tout a débuté en mai 2022 après une pandémie qui a duré plus d’un an. Je m’appelle Aurélien. J’ai 42 ans. Je suis marié avec Alice. Nous avons 3 enfants : Mathias, Zoé et Jules. Mon père Julien est un enfant du millénaire. Il est né en 2000. Ma mère Léa est née en 1997. Mon grand-père Côme s’est éteint la semaine dernière. Il avait 90 ans. Je l’ai toujours connu lumineux et joyeux. Il avait acquis une sorte de sagesse. Il semblait en paix avec lui-même, avec la société, avec la vie. Ce ne fut pas toujours le cas, m’a-t-il raconté. Pendant un mois, chaque soir, il m’a raconté comment s’est passé le grand chamboulement entre 2022 et 2034. Je n’en revenais pas. J’ai envie de vous raconter cette histoire. Mais auparavant, avec ma famille et les habitants du village, nous avons décidé de vous partager notre journal collectif, notre Almanagora durant cette dernière année 2066-2067. C’est une tradition instaurée depuis maintenant 45 ans. Chaque année un griot ou une griote est élu par les agoranautes de l’agora. Nous vivons dans une petite ville de 1 000 habitants qui en comptait 360 en 2020. En moins de 40 ans, nous sommes revenus à la population de 1850. Tout s’est passé si vite ! Tout est si différent maintenant ! Enfin, c’est ce que me disent mes parents et mes grands-parents. La population française est maintenant répartie sur tout le territoire. Les villages sont très vivants. Les villes ont trouvé un équilibre grâce à la baisse de la pression immobilière. Vivre à la ville ou à la campagne est maintenant un choix en fonction de la période de vie et des aspirations de chacun. La vie culturelle dans les régions d’Europe est à nouveau très variée et très riche. Les échanges sont nombreux. Le tourisme étant moins facile, les personnes n’hésitent plus à partir vivre pour quelques mois, quelques années dans différentes régions d’Europe ou du monde. Mon grand-père aimait dire que la biodiversité n’avait pas retrouvé sa dynamique uniquement dans la nature mais également dans la vie humaine. Il existe des agoras locales dans les quartiers des grandes villes, dans les petites villes et dans tous les villages de France. Ces agoras ont redonné vie à la démocratie, à nos campagnes. Elles sont variées, originales. Elles sont l’expression de la créativité des villes et des pays, partout dans le monde. Lieux de rencontre, de vie et d’échange, écoles, université, fablab, agriculture raisonnée, espaces de travail, lieux culturels, ressourcerie, salles polyvalente, incubateurs d’activités, d’artisanat, conseils municipaux, centres de santé ont trouvé leur place dans ces agoras. Les centres de santé s’attachent d’abord à prendre soin des gens avant d’essayer de les guérir. Ils ont une approche holistique. Les personnes peuvent y trouver des homéopathes, des masseurs, des énergéticiens, des naturopathes, des herboristes, des personnes pratiquant la médecine chinoise, des thérapeutes, des coachs, des médiateurs, des infirmiers, des chirurgiens. Les médecins et tous les professionnels de santé sont, également, formés à toutes ces approches… Les écoles sont maintenant intégrées aux agoras locales. Elles sont à taille humaine, ouvertes à tous, pouvant aller de la petite enfance jusqu’à l’université. Chaque commune, chaque quartier a son tiers lieu apprenant. Les écoles sont devenues des lieux de connaissance de soi qui accompagnent chaque personne sur son chemin. Les campagnes ont changé de physionomie. Les personnes ont retrouvé confiance dans le collectif. La pleine activité appelée avant « plein emploi » est naturelle. La décentralisation a laissé place à la distribution du pouvoir. Les communs de proximité sont gérés par des coopératives citoyennes. L’économie capitaliste de marché a fait place à la co-construction et à la collaboration dans des coopératives d’intérêt collectif. Le réchauffement climatique est maintenant stabilisé. Ce changement dans la société a été contagieux. Les échanges internationaux sont beaucoup plus équilibrés. Les villages sont des oasis. Les grands mouvements démographiques des années 2020 ont laissé la place à la collaboration et la fraternité entre les peuples. Le tourisme a changé de forme. Les gens voyagent plus longtemps. On s’appatrie plus facilement. Les gens aiment à dire qu’ils font partie de la génération du bon sens et de l’harmonie. La génération qui a pris ses responsabilités pour préserver la biodiversité et l’humanité.”
A propos de Jean-Christophe LEONARD, catalyseur de transformation
Après une vingtaine d’années dans le monde des startups dans l’innovation numérique, Jean-Christophe est devenu coach et art thérapeute. Il accompagne les lycéens et les étudiants dans la recherche de leur voie, les personnes en transition professionnelle ou de vie et les entreprises (www.adveda.org). Actuellement salarié, il a co-fondé une coopérative d’intérêt collectif baptisée Mycéliandre (www.myceliandre.fr), dont la raison d’être est de permettre à chacun des coopérateurs d’être qui il est tout en s’inspirant de la nature. Jean-Christophe est spécialisé dans l’accompagnement des nouvelles formes d’organisations opales, “libérantes”, fractales, etc. qui de par leur fonctionnement, accompagnent les personnes dans leur cheminement comme peuvent le faire des coachs ou de thérapeutes. Il a ainsi compilé des informations sur un fonctionnement alternatif de notre société et s’est formé à l’accompagnement des gens et des organisations. Jean-Christophe est également co-créateur et membre de plusieurs collectifs sur les monnaies locales et l’économie locale (https://www.lokavaluto.fr/, https://sol-monnaies-locales.org, https://www.pive.fr/), l’éducation (https://www.eudec.fr/)… Conseiller municipal dans son village de 360 habitants, il expérimente au quotidien la démocratie participative.Approfondir
– Participer en publiant son rêve de 2067 – Facebook : https://www.facebook.com/2067-lAgora-Des-Possibles-243719564203811