Le 16 janvier 2013, en pleine période de campagne pour les élections aux chambres d’agriculture, les adhérents de la FNSEA sont appelés à manifester pour la journée nationale d’action intitulée « Laissez nous faire notre métier, nous sommes les experts de la terre ». En toile de fond de cette manifestation, un rejet des réglementations environnementales, notamment sur le sujet chaud des nitrates. Entre les intérêts particuliers d’une profession et l’intérêt général, France Nature Environnement rappelle les priorités.
Un retard qui va coûter cher à la France La France est avec la Grèce la seule nation européenne qui est menacée par Bruxelles faute de pouvoir répondre aux objectifs de qualité de l’eau. « Face à cette situation dramatique et à l’inefficacité des différents programmes d’action pour régler ce problème, la France ne peut pas aujourd’hui se permettre de perdre encore davantage de temps pour actualiser sa réglementation nitrates » revendique Jo Hervé, président d’Eau & Rivières de Bretagne. Sur le plan environnemental comme sur le plan financier, il serait suicidaire d’attendre les sanctions et amendes européennes sans rien faire. Les astreintes imposées à la France, jusqu’au retour total à la conformité, sont évaluées à plus de 150 000 euros par jour ! Des assouplissements au détriment de l’environnement De nombreux assouplissements ont déjà été mis en œuvre ces dernières années : relèvement des seuils d’autorisation pour les élevages intensifs de volailles et bovins, suppression des enquêtes publiques pour les regroupements d’installations, augmentation des plafonds d’épandage de lisier. Rappelons qu’un millier de captages a été abandonné en France ces dernières années et qu’une quinzaine de départements est touchée par les marées vertes. Il est indispensable que l’Etat protège l’eau et applique enfin la directive européenne de 1991. Nous en sommes aujourd’hui à la fin du quatrième programme d’action et les dernières évaluations montrent une progression de la pollution par les nitrates. L’intérêt général passe avant les intérêts particuliers Directive nitrates, moratoire sur le stockage de l’eau, installations classées pour la protection de l’environnement : les trois « monstres administratifs » remis en cause par la FNSEA sont avant tout des règlements visant à protéger l’intérêt général. L’amélioration de la qualité de l’eau que l’on boit, la disparition des marées vertes et la préservation des milieux aquatiques relèvent de l’intérêt général. Il est donc logique que l’Etat réglemente dans ce sens et non en suivant les recommandations de l’un des syndicats agricoles, qui par définition, prétend défendre avant tout les intérêts d’une partie de la profession. Bruno Genty : « Tous les secteurs économiques voient leurs activités encadrées par une réglementation. L’agriculture ne doit pas faire exception et il est illusoire de croire que le seul « bon sens paysan » permettra une agriculture propre. Il est tout à fait compréhensible qu’un secteur raisonne en fonction d’objectifs et de priorités économiques, mais sans réglementation, les questions sociales, sanitaires, environnementales ne peuvent être satisfaites. Cela n’empêche pas de construire les réglementations de concert avec l’ensemble des acteurs concernés, mais il ne faut pas perdre de vue l’objectif, à savoir la défense de l’intérêt général. » – France Nature Environnement20 Août 2009
François Fillon a annoncé une mission interministérielle sur la gestion du risque des algues vertes et Chantal Jouanno a dévoilé les résultats d’une étude soulignant que les algues vertes sont un vrai risque pour la santé. Réaction de France Nature Environnement. Selon cette étude, les algues vertes en décomposition sur les plages « présentent un vrai risque pour la santé ». Elle précise que la concentration d’hydrogène sulfuré peut dépasser « les doses mortelles ». Les détections obtenues au-dessus de la vase ont montré des teneurs en hydrogène sulfuré de 200 ppm (parties par million). Dans certains endroits, la concentration avoisine les 1 000 ppm. On sait que, au-delà de 500 ppm, la dose peut être mortelle José Cambou est la pilote du réseau santé-environnement de FNE. « C’est désormais un fait avéré que les algues vertes dégagent des doses mortelles de gaz. Insister sur les risques sanitaires nous semble plus qu’important. La prévention ne peut se limiter à la pose d’un panneau sur une barrière en bord de plage – puisque tout le monde ne lit pas forcément le français – et au ramassage des algues, ce qui ne règle pas le problème à la source. » Mettre en place une véritable politique de prévention France Nature Environnement demande une réelle réduction des pollutions qui entraînent une prolifération des algues vertes. José Cambou : « Il est temps de mettre en place une véritable politique de prévention et que les problèmes environnementaux et sanitaires liés aux pollutions aux nitrates ne soient plus niés par une partie du monde agricole. Ce lobbying est inadmissible. » Jean-Claude Bévillard est pilote du réseau agriculture de FNE. « L’élevage hors-sol produit en Bretagne une quantité de déjections qui dépasse largement la capacité d’absorption du milieu naturel. Les expédients mis en œuvre sont inefficaces. La responsabilité du modèle agricole intensif est évidente, tant en matière d’élevage que de cultures, mais aussi celle de l’industrie agro-alimentaire et de l’agro-business en général. » Si la situation n’évolue pas, la France pourrait se retrouver une nouvelle fois condamnée par la Cour de Justice de l’Union Européenne et s’exposer à des amendes record. Raymond Léost, pilote du réseau juridique explique : « Elle n’avait pas mis en œuvre des programmes de reconquête de la qualité des eaux brutes nitratées, destinées à la fabrication d’eau potable. Il ne faut pas oublier que les algues vertes sont en milieu terrestre la cause de l’eutrophisation des lacs, plans d’eau et des rivières. » Le problème est ancien : la question des algues vertes a été soulevée par le Professeur Lefeuvre, ancien président de France Nature Environnement, dès les années 70. Jean-Claude Bévillard conclut : « Conformément aux engagements du Président de la République à l’issue du Grenelle de l’environnement, FNE demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national. »Des menaces contre André Ollivro, porte-parole de l’association Halte aux marées vertes
André Ollivro, porte-parole de l’association Halte aux marées vertes, a été victime d’intimidations et de menaces. France Nature Environnement et Côtes d’Armor Nature Environnement lui apportent tout leur soutien dans un communiqué de presse. Les mottes de paille déposées devant chez lui. Un avis d’obsèques dans sa boîte aux lettres. De l’huile dans le réservoir de son camion. Du fumier devant sa porte. André Ollivro, porte-parole de l’association Halte aux marées vertes, a été victime de menaces à répétition. Face à une situation devenue insupportable, une plainte est déposée. France Nature Environnement, fédération nationale des associations de protection de la nature, et Côtes d’Armor Nature Environnement, fédération départementale, lui témoignent tout leur soutien. Les associations locales alertent les pouvoirs publics depuis de nombreuses années sur la prolifération des algues vertes. « Elles ont énormément travaillé sur le sujet et sont constamment confrontées à l’hostilité ouverte de certains agriculteurs. Il faut du courage pour militer dans ces conditions », souligne Thierry Dereux, président de Côtes d’Armor Nature Environnement et administrateur de FNE. « De notre côté, nous leur apportons tout notre soutien, moral, mais aussi logistique, en les appuyant dans leurs démarches administratives, juridiques » continue-t-il. « Les associations concernées se retrouveront lundi soir, précise Thierry Dereux. Nous souhaitons accompagner André Ollivro dans ses plaintes et réfléchir à la suite des évènements. » Sébastien Genest, président de France Nature Environnement : « Nous soutenons pleinement le combat mené avec courage par les militants des Côtes d’Armor contre les marées vertes. Nous exprimons tout notre soutien à André Ollivro et l’accompagneront si besoin pour saisir la justice. » France Nature Environnement demande la réunion urgente des responsables politiques, économiques, sociaux et associatifs pour élaborer des solutions véritables au niveau national, conformément aux engagements du Grenelle de l’Environnement. Sébastien Genest conclut : « Une fois encore, comme nous le prouve André Ollivro, la défense de l’intérêt général n’est pas toujours une partie de plaisir. Malgré une prise de conscience de plus en plus forte des problèmes environnementaux, les écologistes sont toujours victimes de pression. La force du mouvement France Nature Environnement, c’est d’être là pour ses militants dans ces moments difficiles à vivre. »
Algues vertes : réduire les pollutions à la source
je m’appel claude bochet et je connais parfaitement le traitement des lisiers par voie biologique.en 1993 c’est le groupe LAFARGE FONDUE INTERNATIOOAL qui a démarré cette idée pensant vendre des tonnes de ciment pour construire des stations de traitement par centaines.j’etais à l’époque, fabriquant de matériel pour ce genre de station (j’ai mème reçu le cristal de l’innovation pour mes travaux sur la mise au point d’un séparateur a lisier.
ces stations ont sucité beaucoup de concurence car chacun pensait avoir trouvé le remède miracle pour traiter le lisier!!!!!! aujourd’hui, ce que tout le monde ignore,sauf la DDA et les groupements porcins fortement impliques dans la fabrication de stations ( seule issue pour permettre aux éleveurs de continuer), c’est la prolifération inquiétante des boues biologiques resultat direct du traitement biologiquece qu’il faut savoir, c’est qu’une épée de damoclès est pointee au dessus de nous. la prolifération des algues vertes n’est rien à coté de ce qui nous attend .les BOUES BIOLOGIQUE lorsque le préfet autorise un élevage a condition qu’il se ( mette aux normes ) ça veut dire qu’il va produire des boues et qu’aujourd’hui on ne sait pas quoi en faire sinon de les stocker en toute illégalite .il faut savoir qu’un élevage de 500 truies produit 28000 litres de lisier par jour .a la sortie d’une station de traitement un déquanteur ou une centrifugeuse sépart les boues ,du lisier dépourvu d’une partie de l’azote .ce volume de boue est énorme etqu’en fait-on?vous le saurez dans quelque années!un élevage (hors sol )ne devrait pas exister en bretagne a cause des boues .les stations communales ne savent déja pas quoi en faire alors les élevages de porcs!!!!!!un groupement porcin (la cooperl)qui gére le procédé DENITRAL incinère les boues de ses adhérents avec ses déchets d’abattoir ,je ne voudrais pas ètre riverain.si quelqu’un tire la sonnette d’alarme des boues biologiques ce sera un pavé dans la mare des protecteurs du lobby car aujourd’hui je le répète aucun plan n’est prévu pour ce fléau bien plus gràve que le lisier lui mème et qui contien des substances tres poluantes entre autre du carbone .hier, j’étais en mer avec mon épouse et je souhaite bien du courage a ceux qui entreprenne de ramasser les algues vertes dans l’eau
claude bochet le moulin de cohorno 22150 plémy