Dans l'actualité :

Secrétaire au service d’une économie régénérative : réinventer les métiers pour transformer le monde

Et si les métiers dits “de l’ombre” devenaient des...

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les...

Le dividende territorial : un outil de la responsabilité territoriale des entreprises

Et si les entreprises redistribuaient une partie de leurs...

Washington poursuivi pour aggravation du réchauffement climatique

Le San Francisco Chronicle a annoncé dans son édition du 25 août dernier que pour la première fois une coalition d’organisations écologistes a été autorisée à porter plainte contre le gouvernement américain. La nouvelle a été peu relayée en France, seul l’excellent hebdomadaire Courrier International nous offre quelques précisions sur cette première. Vous pouvez également vous référer à l’article du San Francisco Chronicle intitulé :  » U.S. judge OKs suit on global warming Agencies’ financing of overseas energy projects challenged ».

Un juge fédéral de San Francisco a autorisé, le 24 août, une coalition d’organisations écologistes et de villes américaines à porter plainte contre le gouvernement américain. Les plaignants – les ONG Greenpeace et Friends of the Earth ainsi que les quatre villes d’Oakland, Santa Monica, Arcata (Californie) et Boulder (Colorado) – reprochent à deux agences fédérales de développement américaines – Overseas Private Investment Corp. et Export-Import Bank – le financement de projets pétroliers et gaziers à l’étranger ayant un effet négatif sur les changements climatiques.

« C’est la première fois aux Etats-Unis que la justice permet à des citoyens de porter plainte pour le préjudice causé par des projets industriels qui contribueraient au réchauffement global », note le San Francisco Chronicle. La plainte, déposée en 2002, demande que les agences incriminées, dont les directeurs sont nommés par le président américain, « financent des projets de développement d’énergies alternatives plus respecteuses de l’environnement que les énergies fossiles », rapporte le quotidien.

D’après la plainte, « le financement de projets d’exploitation pétrolière et gazière, comprenant des centrales énergétiques, des champs pétroliers, des oléoducs et des gazoducs, s’est élevé à 32 milliards de dollars en dix ans. Or ces projets sont à l’origine du rejet de plus 2,1 milliards de tonnes de dioxyde de carbone et de méthane chaque année, soit environ 8 % du total mondial et près du tiers des émissions américaines. »

A lire

Qui, pour parler au nom de la nature, intervenir dans le débat public et donner des leçons de démocratie ? 

À l'occasion de l'Assemblée générale 2025 de France Nature...

Pourquoi l’ESG dérange ? Anatomie d’un retournement stratégique

Porté par une vague de scepticisme venue d’outre-Atlantique, l’ESG...

Retraite : cette bascule émotionnelle dont personne ne parle (ou si peu)

On la présente comme une délivrance. Un aboutissement mérité...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Secrétaire au service d’une économie régénérative : réinventer les métiers pour transformer le monde

Et si les métiers dits “de l’ombre” devenaient des leviers de transformation écologique et sociale ? À l’heure où l’économie linéaire montre ses limites...

Un guide interactif et visuel pour plonger dans les nouveaux standards BCorp

Alors que la crise climatique s’aggrave et que les inégalités sociales se creusent, la nécessité d’un changement systémique s’impose. C’est pourquoi B Lab a...

Le dividende territorial : un outil de la responsabilité territoriale des entreprises

Et si les entreprises redistribuaient une partie de leurs bénéfices pour le bien commun de leur territoire d’ancrage ? C’est ce que propose Eric...