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Téléphonie mobile de troisième génération (3G) : quels risques sanitaires ?

Dans un communiqué de presse, l’association Agir pour l’environnement réagit à une décision discrétionnaire de l’Arcep : En date du 27 février 2008, l’Autorité de régulation des Communications électroniques et des Postes, l’Arcep, a décidé d’autoriser les opérateurs de téléphonie mobile à réutiliser les fréquences 900 MHz afin de généraliser la 3G – téléphonie mobile de troisième génération – sur l’ensemble du territoire français.

Sous couvert d’une décision purement technique, l’Arcep vient d’accélérer considérablement le déploiement de la 3G en France en permettant aux opérateurs d’utiliser les antennes actuellement dédiées au GSM pour transmettre les données liées à l’internet mobile.

Selon l’Arcep, « ces fréquences ont des meilleures propriétés de propagation et pénètrent mieux dans les bâtiments que les fréquences de la bande 2,1 GHz dans lesquelles la 3G fonctionne actuellement. » Sans aucune analyse sanitaire préalable, l’Arcep a donc décidé d’accroître encore l’exposition des riverains, à l’aide d’une fréquence particulièrement « pénétrante » pour les bâtiments… et leurs habitants !

Or, un certain nombre d’études récentes ont montré les effets de cette fréquence sur nos gènes : études finlandaises (Lescscsinki et al, 2006 et 2008), étude israélienne (Friedman et al., 2007), étude française menée sous la direction du Professeur Ledoigt de l’Université de Clermont-Ferrand qui démontre que l’exposition de plans de tomate à des fréquences de 900 MHz, pendant de courtes durées à des niveaux de champs électromagnétiques faibles, provoque un stress (2006, 2007). Toutes ces résultats auraient du alerter l’Arcep.

Mais cette décision unilatérale est bien loin des considérations sanitaires. Cette décision semble dictée par de stricts impératifs économiques et permet dans le fait aux opérateurs d’économiser des coûts de développement de réseau UMTS/3G, évalués en 2002, par le Conseil d’analyse économique, à plus de 15 milliards d’euros. Grâce à cette décision, les opérateurs vont désormais pouvoir gagner plus en exposant plus !

Agir pour l’Environnement et Priartém dénoncent un cadeau financier exorbitant aux conséquences sanitaires indubitables. Cette simple décision administrative, passée quasiment inaperçue, est inacceptable et doit faire l’objet d’un vaste débat public, préalable à toute décision qui devrait relever de l’autorité politique et non administrative.

Source : communiqué de presse d’Agir Pour l’Environnement du 11 mars 2008

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