Parmi les actions des adhérents du Comité 21 en matière de complémentarité des acteurs et d’articulation des démarches dans les territoires, l’exemple de EDF, McDonald’s, Macif, Monoprix, Pôle emploi, Rétis, Saur, la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, du département de l’Essonne, de l’Hérault, des villes d’Angers Loire Métropole, Châlons-en-Champagne, Besançon, La Pommeraye, Orléans et Saint-Hilaire-de-Riez, du GERES ert de l’EME. Des exemples et infos à retrouver juste après l’édito de Gilles Berhault, Président du Comité 21.
Edito du Président
Après un premier mandat de trois ans, j’ai été à nouveau élu à la présidence du Comité 21. Je voulais remercier les membres du Conseil d’administration du Comité 21 pour leur confiance. Ces trois dernières années ont été importantes pour notre association. Nous avons pu nous développer, renforcer nos compétences, permettre un vrai succès de la contribution française à Rio+20, réussir la création et la pérennité d’une délégation en pays de la Loire, publier des ouvrages de références, créer une revue qui nous enrichit intellectuellement et surtout accompagner nos membres dans cette construction très concrète du développement durable et de la RSE sur tous les territoires d’action. Nous devons nous tourner vers l’avenir dans une vision dynamique et opérationnelle. Nous restons convaincus que c’est par une approche multiacteurs que nous pourrons agir avec efficacité. C’est par une collaboration très active entre entreprises, collectivités territoriales, associations et organisations de formation que nous trouverons les solutions faces aux problèmes sociaux et environnementaux. L’État ne le comprend pas toujours comme le montre l’absence d’invitation du Comité 21 dans le cadre de la Conférence environnementale ou au sein de la nouvelle plateforme RSE. Doit-on continuer à prendre les décisions en solo au risque de maintenir une culture d’opposition ? Nous sentons tous que de profondes mutations sociétales sont en cours, elles changent la gouvernance même de notre société. Pourtant, la réinventer rencontre de multiples résistances. Le Comité 21 revendique la réussite des démarches qui croisent les points de vue, au delà des divergences d’intérêt immédiat dans une vision partagée, celle du développement durable… en responsabilités. Les trois ans qui viennent seront importants pour le Comité 21, notamment l’année 2015. Bien sûr nous fêterons comme il se doit 20 ans d’actions avec une réelle fierté. Ce sera aussi l’année d’organisation à Paris d’une conférence internationale sur le climat très importante pour nous tous. La France prend un risque courageux en tant qu’organisateur. Cette conférence doit réussir en obtenant des 194 pays un accord opérationnel et financé, pour baisser drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. L’objectif des 2°C sera malheureusement bien dépassé. Le multilatéralisme devra retrouver les forces de conviction permettant de changer les comportements au niveau global, dans un climat de crise économique, sociale, culturelle et environnementale, dans un contexte d’épuisement des ressources, de grande pauvreté, d’accélération des risques sanitaires. Les presque 500 membres et l’équipe du Comité 21 continueront à montrer de façon exemplaire que d’autres modèles de comportements, d’activités et de modes de vie sont possibles… et encore une fois, c’est en développant une capacité de coproduction entre tous les acteurs, y compris les citoyens, que se mettra en place un développement humain respectueux des équilibres, dans des territoires interdépendants. C’est ainsi que nous pourrons ré-enchanter notre civilisation.Gilles Berhault – Président du Comité 21
EDF
EDF et le « diagnostic territorial » : connaître et comprendre un territoire ainsi que ses parties prenantes Le groupe EDF est soucieux que ses projets s’inscrivent durablement au service des territoires où ils sont implantés, en veillant à leur harmonie avec les différentes caractéristiques et spécificités desdits territoires. Ainsi, la Direction du développement durable d’EDF a conçu un outil d’aide à l’élaboration d’un « diagnostic territorial ». Cet outil d’accompagnement permet aux chefs de projet de réaliser ou faire réaliser un état des lieux d’un territoire sur son contexte géographique, démographique, environnementale, sanitaire, socioculturel, historique… Ces éléments servent de support aux projets, qui suivront un processus en cohérence avec le territoire et ses acteurs : par exemple sur la biodiversité, l’emploi, les politiques (Agenda 21, SCoT…), les infrastructures, etc. – Brigitte Fargevieille – brigitte.fargevieille@edf.frMcDonald’s
McDonald’s mobilise les acteurs locaux pour le McDo Kids Sport Pour la 6ème année consécutive, McDonald’s propose aux enfants de 5 à 12 ans de découvrir gratuitement plusieurs disciplines Olympiques dans une atmosphère fun et ludique. D’avril à septembre, dans plus d’une centaine de villes, l’enseigne, soutenue par le Comité national Olympique et Sportif Français (CNOSF) et les acteurs locaux, organise le McDo Kids Sport, une tournée pour donner aux plus jeunes le goût du sport et l’envie de bouger. Au programme : athlétisme, basketball, cyclisme, judo, danse et éveil musculaire. Ces événements locaux traduisent la volonté de l’enseigne de participer à la vie locale et de fédérer le plus grand nombre autour des valeurs du sport et de l’enjeu de promotion de l’activité physique. Que ce soient les franchisés McDonald’s à l’initiative de la venue d’une étape, les municipalités en tant que partenaires ou les clubs sportifs, véritables soutiens à l’animation du village, tous participent activement au dispositif pour proposer un moment sportif et convivial aux familles. Cette dimension locale est cette année renforcée au travers d’un pôle « multisports ». Il s’agit d’un espace dédié sur le village permettant aux clubs sportifs locaux qui le souhaitent de proposer aux enfants des sports disponibles près de chez eux. Au delà de la dimension événementielle, ce dispositif permet à McDonald’s de valoriser les clubs et les associations sportives de la ville qui sont les principaux contributeurs du développement du sport en local. – Pour en savoir plus. – Orane Faivre de Conde – Orane.FaivreDeConde@fr.mcd.comMacif
Le groupe Macif : la dynamique des agendas mutualistes régionaux Depuis de nombreuses années, la Macif soutient, finance et accompagne de nombreuses initiatives et projets traduisant sa responsabilité sociétale dans l’expression de leurs métiers que sont la mobilité, l’habitat, la santé-prévoyance et l’épargne-finance. La Macif entreprend la construction d’Agendas mutualistes, déployés sur les territoires pour trois ans, à partir de janvier 2014. Inspirés de la philosophie des Agenda 21, les Agendas mutualistes, dynamique régionale, s’inscrivent dans la stratégie et les engagements du Groupe afin d’impliquer les sociétaires, leurs représentants et les parties prenantes sur les territoires dans l’adaptation progressive des produits et services du Groupe Macif aux mutations sociétales. 11 Agendas régionaux sont nés de thématiques jugées prioritaires dans les 11 régions Macif : promouvoir une mobilité durable, agir pour un lieu de vie plus sûr et plus sain, favoriser l’autonomie de tous… autant de sujets sur lesquels les délégués et salariés s’engagent à construire des projets pertinents, en partenariats avec les acteurs de proximité impliqués, associations, collectivités territoriales, etc. Les priorités d’actions régionales ont été votées lors des assemblées régionales de sociétaires. Les plans d’actions opérationnels restent à construire sur cette fin d’année. – Pour en savoir plus – Alice Sorel – asorel@macif.frMonoprix
Monoprix et la Mairie de Paris s’engagent contre le gaspillage alimentaire Monoprix est engagé, aux côtés du Ministère en charge de l’agroalimentaire, pour élaborer un Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire avec pour objectif de le réduire de 50% d’ici 2025. La ville de Paris, quant à elle, s’est engagée dans un large Programme local de prévention des déchets (PLPD), programme volontaire en vue de réduire la quantité de déchets produits sur son territoire. La première prise de contact entre les deux partenaires a eu lieu début 2013 avec la volonté de créer une action commune pour sensibiliser le grand public à la lutte contre le gaspillage alimentaire. En effet, le gaspillage alimentaire domestique en France représente 20 kg par an et par habitant. La division de la propreté et de l’eau de Paris et le groupe Monoprix ont mobilisé, d’une part, les chargés de communication par mairies d’arrondissements et, d’autre part, les directeurs de magasins. Les 29 mai et 5 juin, des stands de sensibilisation et d’information ont été mis en place dans 14 Monoprix, où les parisiens ont pu découvrir des conseils et des astuces pour réduire au quotidien sa quantité de gaspillage. Monoprix a mis à disposition de tous ses clients son 7ème livret ABC consacré à la lutte contre le gaspillage alimentaire. – Télécharger le livret ABC – Hélène Pasquet – hpasquet@monoprix.frPôle emploi
La démarche de Pôle emploi Nord–Pas de Calais dans la dynamique territoriale Dès sa création, Pôle emploi Nord-Pas de Calais s’est doté d’un service développement durable et a très vite développé un véritable réseau de parties prenantes externes. En lien avec le Centre ressource régional du développement durable -CERDD, Pôle emploi a signé en 2010 une charte d’engagement « Initiatives DD » proposée par un collectif d’acteurs régionaux porteurs du développement durable auprès des entreprises. L’entreprise s’engage ainsi sur les thèmes de la préservation de l’environnement, de l’équité sociale, de l’efficacité économique, de la gouvernance et de l’implication dans le territoire. Cette charte permet à Pôle emploi de rejoindre une dynamique régionale et de donne de la visibilité à sa démarche de développement durable. Il est identifié comme une partie prenante possédant une expertise (mobilisation des filières, résultats statistiques …), des outils (webTV, kits sectoriels, pôle emploi.fr …) et des moyens (achats de formations, action de formation préalable au recrutement-AFPR, évaluation en milieu de travail-EMT…). et participe ainsi à la dynamique régionale notamment sur la thématique des métiers de l’économie verte. – Hervé Balen – Herve.BALEN@pole-emploi.frRétis
RETIS – Université de Rennes 1 : une belle illustration de la relation partenariale Depuis de nombreuses années, Rétis (intégrateur de réseaux informatiques) a développé un partenariat avec l’Université de Rennes 1. Cette relation prend différentes formes : interventions de collaborateurs de l’entreprise au sein des cursus de formation ; accueil de jeunes apprentis ou stagiaires (en moyenne 5% de l’effectif chaque année) ; participation à l’élaboration des programmes en concertation avec les responsables de filières ; participation au jury de sélection… En juin, la directrice des ressources humaines de Rétis est intervenue pour présenter aux enseignants et intervenants chargés de former les étudiants à la recherche d’emploi, les dernières tendances en matière de recrutement. C’est une relation gagnant-gagnant qui permet aux deux acteurs de mettre en place des actions concrètes : l’Université de Rennes 1 va ajuster à la rentrée 2013 son module d’accompagnement à la recherche d’emploi ; Rétis, de son côté, a pu expliciter ses attentes vis-à-vis des futurs candidats à l’emploi. Le partenariat est réussi puisqu’à compter de la prochaine rentrée scolaire, la chargée de recrutement de Rétis assurera un module « Réussir son insertion professionnelle » pour les étudiants de Rennes 1. – www.retis.fr – www.univ-rennes1.fr – Aude Carissan – acarissan@retis.frSaur
La Communauté urbaine de Cherbourg et Saur-Stereau, partenaires en faveur de l’insertion professionnelle En appliquant la clause sociale, dite d’insertion, dans les marchés publics, la Communauté urbaine de Cherbourg (CUC) a utilisé l’activité économique produite par la réhabilitation de sa station d’épuration des Mielles dans l’objectif de favoriser l’emploi des personnes en situation d’insertion socio-professionnelle. Stereau, filiale ingénierie et construction du groupe Saur, et le groupement d’entreprises (Stereau/Zanello/Pinto) ont fait du soutien à l’emploi et de l’insertion professionnelle un des enjeux majeurs de sa politique de ressources humaines. Ils ont ainsi mené les travaux de réhabilitation de la station des Mielles pour le compte de la Communauté urbaine de Cherbourg (CUC.) De septembre 2009 à décembre 2012, l’activité économique liée à ce chantier a permis de favoriser l’emploi des personnes en situation d’insertion socio-professionnelle. Stereau et les entreprises du groupement ont défini les profils recherchés. Grâce à un partenariat efficace avec la Maison de l’emploi et de la formation de Cherbourg Octeville, les postes proposés ont pu être pourvus. 10 000 heures de travail dédiées à l’insertion avaient été initialement réparties tout au long des opérations. Au final, ce sont plus de 14 800 heures de travail qui ont pu être réalisées par 52 salariés en situation d’insertion. Parmi eux, trois ont retrouvé un emploi in fine. – Pour en savoir plus – Aurélie Murat – amurat@SAUR.FRRégion Provence-Alpes-Côte d’Azur
L’Agenda 21 de la région PACA : une cohérence territoriale L’Agenda 21 de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, (2ème génération, en cours de finalisation) décline ses interventions sur le fonctionnement interne, les politiques publiques et les partenariats territoriaux. Il intègre le Plan climat énergie régional et le Plan de déplacement de l’administration. L’Agenda 21 s’inscrit en cohérence avec le Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire, et porte des actions croisées avec les Schémas régionaux de développement économique, des transports, de la biodiversité… La Région a initié une démarche collaborative (groupes d’échange) avec les Agenda 21 locaux et projets de même sens (chartes intégrées, chartes des parcs naturels régionaux, schémas de cohérence territoriale, pays…). La DREAL et l’ARPE y participent. Cette approche vise à relever les enjeux auxquels les collectivités sont confrontées, chacune avec ses spécificités et moyens propres : objectifs partagés et actions complémentaires donnent du sens au projet. – Pour en savoir plus. – Catherine Dupuis – cdupuis@regionpaca.fr – Agendas 21 en PACAEssonne
Le Réseau Climat essonnien, fédérateur des dynamiques climat énergie en Essonne Pilote du projet européen CLIMATE (financé par LIFE+) visant à créer une dynamique territoriale autour de la lutte contre le changement climatique, le Conseil général de l’Essonne anime depuis 2010, en partenariat avec l’ADEME, l’ARENE Ile-de-France, la Direction départementale des territoires 91, la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie et la Chambre de commerce et d’industrie, un réseau ouvert aux partenaires locaux engagés dans des démarches énergie climat (collectivités, entreprises, associations, etc.). Ce réseau réunit une fois par trimestre les acteurs pour approfondir un enjeu méthodologique (réalisation du diagnostic, participation des acteurs, etc.) ou thématiques (actions sans regret, adaptation du territoire, etc.) pour faciliter le transfert des bonnes pratiques, les coopérations entre porteurs de projets et les convergences entre initiatives aux différents échelons territoriaux. – Pour en savoir plus. – Laurence Caille – lcaille@cg91.frHérault
Le Conseil général de l’Hérault développe un réseau départemental d’Agenda 21 Acteur majeur de l’aménagement sur un territoire méditerranéen très sensible, à la fois aux aléas climatiques et à la pression foncière, le Conseil général de l’Hérault a voulu encourager les collectivités locales héraultaises à engager des démarches Agenda 21 qui soient en cohérence avec son propre Agenda 21 et rejoignent la vision globale qu’il se fait de l’avenir du territoire. Un réseau départemental des Agendas 21 de l’Hérault a donc été créé afin d’échanger les points de vues, de partager de la connaissance et de comparer les expérimentations de terrain. Après 4 ans d’existence, et au-delà des différences de sensibilité politique, ce réseau rassemble désormais 46 territoires, allant d’une agglomération de 450.000 habitants à des communes rurales de moins de 200 habitants, en passant par des territoires de projet (pays et parc naturel régional). Il couvre à présent plus de 85% de la population héraultaises, soit presque 900.000 habitants. – Pour en savoir plus – Christian Cazin – ccazin@cg34.frAngers Loire Métropole
Angers Loire Métropole crée une Agence de l’énergie et du climat Créée en avril 2013, l’Agence locale de l’énergie et du climat (ALEC) du territoire d’Angers Loire Métropole est un outil opérationnel de proximité et une porte d’entrée unique pour tous les acteurs du territoire au service de la politique énergique et climatique local. Regroupant une quarantaine d’adhérents répartis en neuf collèges, l’ALEC doit permettre : la réalisation d’économies d’échelle et la multiplication des actions entreprises ; une meilleure visibilité et efficacité des politiques énergétiques et climatiques en place : la mise en relation des acteurs pour réaliser des projets multi-partenariaux ; d’observer, de mesurer et d’évaluer la politique énergétique et climatique. L’ALEC regroupe sept membres fondateurs : la ville d’Angers, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre des métiers et de l’artisanat, la Chambre d’agriculture, l’association Alisée et Météo France. L’ALEC prévoit d’être opérationnelle à la fin de l’année. – Pour en savoir plus. – Elisa Payen – Elisa.Payen@angersloiremetropole.frChâlons-en-Champagne
Un Agenda 21 territorial pour la Communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne L’agglomération de Châlons-en-Champagne,accompagnée par le cabinet Nomadéis, a initié une démarche d’élaboration d’un Agenda 21 en février 2010. Cette démarche vise à légitimer les politiques locales en matière de développement durable, poursuivre le Grenelle local et fédérer les acteurs autour de projets partagés. Prévue sur une durée de 7 ans (2010-2017), l’élaboration de l’Agenda 21 a débuté par la réalisation d’un diagnostic de l’Agglomération au regard du développement durable (novembre 2010 à février 2012), prenant en compte l’ensemble des politiques publiques locales. Puis, les orientations stratégiques de l’Agenda 21 ont été définies en concertation avec les acteurs du territoire (habitants et usagers, associations, entreprises, agents et élus), qui se sont prononcés sur les actions à mettre en oeuvre. Suite à ces 20 « Ateliers 21 » ayant mobilisé plus de 120 participants, 73 actions ont été retenues et détaillées (sélection, hiérarchisation, identification des services pressentis pour le portage des actions,…). Une restitution de ce travail a été présentée aux participants des Ateliers 21 et une enquête a été menée de janvier à mai 2013 auprès des habitants et usagers du territoire. Les prochaines étapes consisteront à mettre en place d’un dispositif d’évaluation à trois ans et cinq ans, reflétant la situation et les progrès en termes de développement durable ainsi qu’un plan de communication visant à faciliter l’appropriation de la démarche pas les acteurs du territoire. – Pour en savoir plus – Cédric Baecher – cedric.baecher@nomadeis.comBesançon
Besançon et le Grand Besançon co-construisent pour assurer une cohérence territoriale La stratégie prospective Besançon 2030 propose des orientations tenant compte du contexte et de l’impératif du développement durable et positionne la Ville à l’horizon 2030. La démarche a été menée conjointement avec le Grand Besançon pour assurer une cohérence territoriale forte : elle guide l’ensemble des politiques publiques menées. De même, l’élaboration du premier et second programme de l’Agenda 21 ont été élaborés avec le Grand Besançon dans un objectif de synergie. La demande de reconnaissance officielle au Ministère des documents a été innovante car unique. En matière de gouvernance, le Comité de pilotage du Plan climat énergie territorial est commun avec celui de l’Agenda 21 et du label Cit’ergie pour permettre une co-construction des outils et une complémentarité dans les actions. Au-delà des enjeux incontournables du développement durable, l’agglomération bisontine a su apporter sa touche singulière par des projets spécifiques qui ont donné un nouvel élan à son agriculture en instaurant des circuits courts de produits alimentaire, en créant des marchés de producteurs locaux dans plusieurs communes. – Pour en savoir plus. – Rokaya Toubale – rokaya.toubale@besancon.frLa Pommeraye
La Pommeraye s’engage pour le climat aux côtés du Pays des Mauges Le 29 février 2012, la commune de La Pommeraye (49) signait la Charte des Actions climat énergie du Pays des Mauges. Ouverte à tous les acteurs du Pays (communes et groupements, entreprises, associations, centres sociaux etc.) désireux de s’engager dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et de leur consommation énergétique, cette Charte leur permet de contribuer aux objectifs du Plan climat du Pays des Mauges. Outre des engagements communs à tous les signataires (comme la prise en compte des critères GES dans les décisions), La Pommeraye a décidé de mener certaines actions concrètes en accord avec son Agenda 21 : modernisation de son éclairage public, introduction de produits bio et locaux au restaurant scolaire, suivi des consommations énergétiques des bâtiments communaux… Aujourd’hui, vingt structures du territoire sont partenaires de la Charte, outil au service de l’ancrage territorial du Plan climat. Le Pays des Mauges assure la coordination et l’animation du réseau de partage d’expériences entre acteurs. – Pour en savoir plus – Adèle Vallet – chargeedemission@gmail.comOrléans
Orléans associe son Agenda 21 avec l’Agenda 21 du sport La ville d’Orléans a proposé aux acteurs du monde sportif orléanais de valoriser leurs actions menées en faveur du développement durable. Ainsi, dans le cadre de l’attribution des subventions de fonctionnement aux clubs, il a été rajouté, en 2010, un nouveau critère « développement durable » qui permet d’une part, aux associations de bonifier leur subvention et d’autre part, de reconnaître leurs efforts consentis dans ce domaine. Chaque année depuis, on note une augmentation du degré d’engagement des clubs sportifs orléanais dans le développement durable par rapport à l’année précédente. Quarante clubs sportifs ont ainsi présenté une action à ce titre en 2012 pour leur demande de subventions, soit 4 clubs de plus qu’en 2011 et 63 actions ont ainsi été retenues. En 2013, les associations sportives d’Orléans font l’objet d’une sensibilisation toute particulière puisqu’ils ont été conviés au débat « Développement durable à Orléans, où en est-on ? » en mai 2013 pour un échange de bonnes pratiques. Les clubs de haut niveau sont également sensibilisés puisque depuis 2009, une fiche objectifs « DD » fait partie intégrante de la convention et cible de manière spécifique leurs activités dans ce domaine. L’enjeu est d’inciter les grands clubs d’Orléans à concilier une logique de performance sportive avec les trois piliers du développement durable. – Pour en savoir plus. – Jonathan Morice – jmorice@ville-orleans.frSaint-Hilaire-de-Riez
Un Comité pluri-acteurs pour l’Agenda 21 local de Saint-Hilaire-de-Riez L’Agenda 21 local du territoire de Saint-Hilaire-de-Riez s’est fondé sur une démarche participative dès la définition des objectifs du projet. Suite au bilan de l’Agenda 21 interne de 2006, le Conseil municipal s’est engagé dès la délibération de lancement de l’Agenda 21 local pour la constitution d’un comité de pilotage élargi regroupant associations et entreprises. La proposition a été faite sur la base des trois piliers du développement durable (environnement, social, économie) répartis selon les compétences des sept élus, et des représentants des 3 associations (Restos du Coeur, Comité pour la Protection de la Nature et des Sites du canton de Saint-Gilles, Lez’art Menestrel) et des 3 entreprises (Alliance Soleil, Cabanetos Menuiserie, M. Rondeau -campings – représentant de la Fédération départementale de l’Hôtellerie de plein air en Vendée FDHPA85-). Une charte de fonctionnement a été réalisée afin de clarifier le rôle de cette instance et une formation leur a été proposée ainsi qu’à tous les élus et agents de la collectivité. Les différents moyens mis à la disposition du public ont ensuite permis l’appropriation de la démarche par la population et les acteurs du territoire : réalisation d’ateliers thématiques ; un blog dédié à l’information sur le projet ainsi qu’un questionnaire (611 réponses soit 12.6%) qui a montré l’attente et le soutien du public pour ce type de démarche. – Pour en savoir plus. – Antoine Piraud – apiraud@sainthilairederiez.frGERES
GERES participe au projet européen pour des politiques énergie durables et locales GERES France participe à un nouveau projet européen appelé GREEN PARTNERSHIPS « Local partnerships for greener cities and regions ». Financé par le programme européen MED, le projet vient de débuter pour une période de trois ans, regroupant 14 partenaires (Chambre d’Agriculture, bureaux d’études, associations, universités, municipalités) dans 11 pays : Portugal, Espagne, France, Italie, Slovénie, Grèce, Chypre, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Albanie. L’objectif est d’appuyer les politiques locales énergie-climat par la formation des collectivités et le renforcement ou la mise en place de partenariats entre acteurs locaux. GERES accompagne deux cas pilotes auprès du Pays A3V dans les Alpes de Haute-Provence sur une démarche énergie-GES en agriculture et un projet de petite hydroélectricité. – En savoir plus – Audrey ONILLON – a.onillon@geres.euEME
L’EME et le campus de Ker Lann engagés dans une démarche de développement durable intégrée et participative ! Depuis 2009, à l’initiative du président de l’Ecole des Métiers de l’Environnement (EME), les établissements d’enseignement supérieur et professionnel du campus de Ker Lann (Rennes), réunis en association « Collège des écoles du Campus de Ker Lann », se sont engagés autour d’un « Plan Vert » pour mener ensemble des actions concrètes de développement durable. L’idée est ainsi de mutualiser leurs initiatives les plus emblématiques, de partager des réflexions liées au développement durable sur le campus, de définir des engagements communs, de mettre en place des partenariats en impliquant toutes les parties prenantes dont les collectivités locales, les étudiants et les entreprises. Le Plan vert mobilise ainsi une équipe pluridisciplinaire ; on parle d’un écosystème d’acteurs sur le campus qui comprend des organismes de formation comme EME, l’ENSAI, l’ENS Cachan, l’ECAM et la faculté des métiers, mais également la ville de Bruz, l’association des étudiants du campus (ADEK), le restaurant universitaire et une résidence, l’ARPEJ. Depuis Janvier 2013, des entreprises ont rejoint ce réseau en se regroupant dans une association nommée EKLA. Aujourd’hui, de nombreuses initiatives ont nourri le plan d’actions du Plan vert : une centrale d’achat mutualisée entre les établissements, la mise en place de vélos en libre service pour les usagers du campus, la participation des étudiants et salariés aux ateliers de développement durables organisés par la ville de Bruz ou encore la mise en place de journées de sensibilisation des étudiants au développement durable. Après 20 ans de construction, le campus de Ker Lann a réussi à fédérer les organismes autour d’une démarche commune de développement durable en relation étroite avec la ville de Bruz. Ker Lann travaille ainsi à son identité et est soucieuse de son avenir en mobilisant toutes les parties prenantes dans une démarche intégrée et participative ! – Pour en savoir plus. – Anne Cikankowitz – annecikankowitz@ecole-eme.fr