Parmi les adhérents du Comité 21, l’exemple du Groupe La Poste, de la SNCF, de Veolia, du Conseil départemental de la Nièvre, d’Anger Loire Métropole, de la Fédération des Parcs naturels et la LPO pour la MISE EN OEUVRE D’UNE STRATEGIE POUR LA BIODIVERSITE, de la Commune d’Ayen et Green Cross France et Territoire pour AGIR ENSEMBLE POUR LA BIODIVERSITE, d’EGIS et UICN pour INNOVER POUR PRESERVER LA BIODIVERSITE, de Séché Environnement, Mediapeps, ORÉE, PACA pour demain et L’Université Virtuelle Environnement & Développement durable pour INFORMER ET EDUQUER A LA BIODIVERSITE. Des exemples à retrouver juste après l’édito de Gilles Berhault, président du Comité 21, intitulé « 2016 : changeons d’échelle pour nos 21 ans ! »
Edito
2016 : changeons d’échelle pour nos 21 ans !L’Exposition Universelle de Paris au début du 20eme siècle avait été portée avec une soif d’avenir et avec la conviction que les enfants vivraient mieux le futur que le présent. C’est avec une conviction identique que nous avons mené le projet Solutions COP21 au Grand Palais du 4 au 10 décembre 2015. Celui-ci a permis aux membres du Comité 21 et à bien d’autres, de partager leurs initiatives en faveur du climat auprès de 42 000 visiteurs. En ce début de 21ème siècle s’est installée une inquiétude puissante sur nos conditions de vie futures. Les sujets de préoccupation sont nombreux : géopolitique, accès au travail, climat, santé, disparition de la biodiversité. Ces défis pour l’humanité sont tous liés… et nous projettent de très sombres perspectives. Les peurs s’installent, nous avons le sentiment de subir. Et pourtant, le monde fourmille d’idées, de réalisations, de prise de responsabilité. Depuis le Sommet de la Terre de Rio de 1992, beaucoup a été inventé, créé, et réalisé. Ces solutions sont portées par nous tous : collectivités locales, associations, entreprises, institutions publiques, centres de recherche, médias… Notre priorité aujourd’hui est à la généralisation. Il nous faut aussi en débattre dans un grand respect des diversités de point de vue et de choix de vie. Du débat – nous ne sommes bien sûr pas d’accord sur tout – naît une force de créativité et d’action. Mais nous nous confrontons systématiquement face à trois obstacles. Le premier est celui du financement, le second de l’acceptabilité, et c’est une vraie question culturelle, le troisième est celui de la compétence et des talents. Nous devons attirer ceux qui sont le plus en capacité de mener les métamorphoses utiles à nos sociétés. Cela veut dire que nous avons à préserver les conditions mêmes de notre qualité de vie et du développement de ceux qui sont en difficultés. C’est à cela qu’engage l’accord de Paris 2015-COP21. Les deux milliards d’enfants nés au 21e siècle ont pour envie d’écrire leur vie en toutes capacités, avec des projets bien différents des nôtres. J’ai une totale confiance dans cette génération Minecraft/Twitter. Elle va nous surprendre en bien, si on ne les freine pas et si le capital climatique et naturel n’est pas trop altéré. Notre responsabilité est double. La première est de réduire nos impacts négatifs sur la planète et sur l’humanité qui l’habite en chassant les émissions carbones dans chacune de nos activités, et en consommant moins de ressources… Mais notre responsabilité est aussi d’inventer et de déployer des solutions. Nous avons ce talent, soyons-en sûrs ! Nous avons besoin de nous réconcilier avec notre capacité à croire au possible, à nous intéresser aux différences, à être dans cette logique de la négociation et du compromis, cet esprit multiacteurs que nous portons depuis 21 ans ! Plus que jamais, nous avons besoin « d’unir nos énergies pour un monde plus responsable et solidaire » (message de la carte de.voeux 2016 du Comité 21). C’est dans cet esprit que le Comité 21 va continuer d’agir, pour déployer ces solutions dans toutes les dimensions du développement durable : environnementale, économique, sociale et sociétale. Je vous donne officiellement rendez-vous le 28 juin pour le 21ème anniversaire du Comité 21 et célébrer notre entrée « dans le monde d’après » ! Je voudrais enfin partager avec vous nos priorités de 2016 : le dialogue avec les parties prenantes et l’engagement sociétal, la territorialisation des actions du Comité 21 avec la création de nouvelles antennes régionales, la ville durable, les nouveaux modèles économiques, la mobilisation de la société civile dans les grands rendez-vous internationaux, la mise en oeuvre des Objectifs de développement durable votés par l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2015… Mois après mois, notre Infos 21 défrichera les 17 ODD et nous inaugurons aujourd’hui cette série avec un numéro spécial Biodiversité, à l’occasion du vote du Sénat sur le projet de loi dédié. Sur toutes ces priorités, nous sommes résolus à développer des alliances multiacteurs inventives. Nous resterons à votre écoute et serons heureux d’accueillir ceux qui ne sont pas encore adhérents. Belle année à tous. Gilles Berhault, président du Comité 21
MISE EN OEUVRE D’UNE STRATEGIE POUR LA BIODIVERSITE
Groupe La Poste
Poste immo s’engage à préserver la biodiversité en inscrivant l’immobilier dans l’écosystème local Les acteurs de l’immobilier ont une responsabilité dans la préservation de la biodiversité. Sur ce constat, le Plan Bâtiment Durable a missionné Poste Immo (filiale immobilière du Groupe La Poste qui gère près de 12 000 immeubles et 7 millions de m2 répartis sur l’ensemble du territoire) et Gecina pour co-piloter un groupe de travail et rédiger un rapport « bâtiment et biodiversité » en 2015 afin de sensibiliser et d’informer la filière. Avec ces trois métiers de foncière de groupe, prestataire de services immobiliers et promoteur développeur, Poste Immo intègre la préservation de la biodiversité dans sa politique RSE. Elle développe des outils de sensibilisation à disposition de tous les acteurs, avec une traduction opérationnelle sur différentes opérations de rénovation lourdes telles que Marseille TriAngle Saint Charles avec le label EFFINATURE®; ou encore Paris La Boetie avec la participation à l’appel à test HQE Performance Biodiversité pour améliorer les outils d’évaluation de la biodiversité dans le bâtiment. Enfin, Paris La Poste du Louvre développe une triple certification HQE, BREAM, LEED, en suivant les recommandations d’un écologue, afin de participer à l’objectif de la Ville de Paris de 100 hectares de végétalisation. – Télécharger le rapport « Bâtiment et biodiversité » – En savoir plus. – Thibaud Gagneux- thibaud.gagneux@poste-immo.frSNCF
La SNCF en interaction avec les écosystèmes présents sur son réseau île de France Dans son objectif de rester en interaction directe avec les écosystèmes aux abords des gares et de son réseau, la SNCF est confrontée à quelques grandes problématiques : quelle végétation aux abords des gares pour concilier sécurité, image, cadre de vie et participation au maintien de la biodiversité ? Comment déterminer un nouvel équilibre de la nature en gare, en cohérence avec les espaces publics connexes, intégrant l’objectif de « zéro phyto », sans toutefois multiplier les interventions tout en évitant certains risques comme le développement des invasives ? Des actions proactives ont été mises en place comme l’évolution de talus en gare, ou végétalisation de zones auparavant désherbées, avec développement de prairies fleuries, notamment le long de la ligne D (21 prairies fleuries semées en 3 ans) ; ou encore l’installation de nids artificiels pour les martinets en gare d’Etampes, suite aux travaux de rénovation de la Marquise. Pour renforcer encore sa politique, SNCF a développé un partenariat avec LPO–Ligue pour la protection des oiseaux. L’objectif est notamment de proposer, pour un certain nombre de gares test en Ile de France, des évolutions de pratiques d’entretien des espaces verts plus favorables à la biodiversité, simples, robustes et adaptées au système ferroviaire. LPO accompagne également SNCF en sensibilisant les agents et en les conseillant pour une meilleure prise en compte des enjeux liés à la protection des espèces dans les projets gare. – En savoir plus. – Christian Dubost – christian.dubost@sncf.frVeolia
Veolia : un plan d’action 2016-2018 en faveur de la Biodiversité Veolia a obtenu fin 2015 la reconnaissance de son engagement à la Stratégie nationale pour la Biodiversité (SNB) du Ministère de l’Ecologie. Cette reconnaissance s’inscrit dans la stratégie du groupe en matière de biodiversité. En effet, Veolia a pris neuf engagements en faveur du développement durable, dont l’un vise spécifiquement à « préserver et restaurer la biodiversité ». Cet engagement se traduit par la mise en place d’un plan d’action 2016-2018 qui concerne l’ensemble du périmètre des activités de Veolia et qui a été construit autour de 3 axes : mieux prendre en compte les enjeux biodiversité localement et concevoir des solutions innovantes s’appuyant sur la nature ; sensibiliser et impliquer le plus grand nombre et promouvoir les actions mises en place collectivement avec les acteurs locaux ; déployer des actions d’aménagement et de gestion écologiques sur ses sites et pour ses clients. Veolia s’engage ainsi à réaliser un diagnostic et déployer un plan d’action dans 100% de ses sites identifiés à fort enjeu biodiversité d’ici 2020. Qui plus est, un guide pratique de gestion écologique de sites est mis à disposition des exploitants pour les sensibiliser et les accompagner dans la mise en oeuvre d’actions concrètes ou encore des projets de recherche sont menés en matière d’ingénierie écologique et d’utilisation de bioindicateurs. – En savoir plus. – Coline Jacobs – coline.jacobs@veolia.comConseil départemental de la Nièvre
Le Conseil départemental de la Nièvre : vers une gestion durable de la biodiversité locale Dans le cadre de sa politique sur les Espaces naturels sensibles (ENS), le Conseil départemental de la Nièvre oeuvre depuis 20 ans à la préservation de la biodiversité nivernaise. Au total 17 espaces naturels sensibles sont gérés (427 ha) dont 12 ouverts au public. Aujourd’hui, avec la Stratégie régionale sur la Biodiversité et le Schéma de cohérence Ecologique, le schéma départemental sur les ENS nécessite d’être actualisé. En effet, les enjeux évoluent vers une gestion territoriale de la biodiversité et non plus uniquement à l’échelle de sites naturels. A partir de janvier 2016 et durant 18 mois, le Conseil départemental s’engagera avec les acteurs du territoire (50 environ) dans la rédaction d’un nouveau plan d’actions stratégique, partenarial et territorial. Sur la base d’un diagnostic concerté, il sera notamment question de l’accompagnement des collectivités locales vers une gestion durable de leurs territoires naturels à travers une prise en compte du SRCE (Schéma régional de cohérence Écologique), la gestion différenciée des paysages, la préservation des services écosystémiques (production matières premières, régulation des crues, bois-énergie,…), etc. – En savoir plus. – Fabrice Alric – fabrice.alric@nievre.frAnger Loire Métropole
Anger Loire Métropole : une dynamique de territoire créée pour l’Agenda 21 Biodiversité Angers Loire Métropole a adopté en janvier 2014 son Agenda 21 Biodiversité, labellisé en octobre 2014 parmi 20 lauréats de la Stratégie nationale Biodiversité. Couvrant la période 2014-2020, ce premier plan d’actions a été co-construit avec les acteurs du territoire. Il est structuré autour de 4 axes : connaitre et faire connaitre le territoire, sa biodiversité ; développer les services qu’offre la biodiversité ; intégrer la biodiversité dans les projets du territoire ; mieux prendre en compte les enjeux de la biodiversité dans les filières de production végétale, animale et la recherche. Il se traduit concrètement par la mise en oeuvre de 62 actions : organisation d’évènements festifs (Nature en fête, concours Jardins d’expression, …), diffusion des pratiques de gestion en zéro phyto, mesures agro-environnementales pour la gestion des Basses Vallées Angevines… L’Agenda 21 Biodiversité constitue une réelle dynamique de territoire. En plus des actions collectives menées avec les communes d’Angers Loire Métropole, un Conseil scientifique accompagne sa mise en oeuvre (composé de d’universitaires, représentants d’associations ou d’institutions et services de la collectivité). Ce Conseil a notamment travaillé en 2015 sur la mise en place d’indicateur d’évaluation des actions menées sur la biodiversité. – En savoir plus. – Paméla Bailly- Pamela.Bailly@angersloiremetropole.frFédération des Parcs naturels régionaux de France
Fédération des Parcs naturels régionaux de France : intégrer la biodiversité dans les politiques territoriales Comment espérer enrayer l’érosion de la biodiversité si ce n’est en intégrant cet enjeu dans les politiques territoriales : agriculture, urbanisme, gestion forestière, politiques énergétiques, aménagement du territoire, gestion des risques, tourisme, gestion de l’eau…? Dans un document de 16 pages édité par la Fédération des Parcs naturels régionaux de France et réalisé avec le soutien de GRTgaz et du Ministère de l’Ecologie, des acteurs des territoires de Parcs naturels régionaux (élus locaux, agriculteurs, présidents de fédérations de chasseurs ou de pêcheurs, associations de protection de la nature, enseignants, forestiers…) témoignent sur une vingtaine d’initiatives innovantes. Les 51 Parcs naturels régionaux français (15% du territoire national) montrent ainsi leur savoir-faire. Ce document se veut évolutif : les expériences relatées pourront évoluer au gré des actions les plu innovantes réalisées par les Parcs. – Télécharger la plaquette. – Pierre Weick – pweick@parcs-naturels-regionaux.frLPO
LPO investie au quotidien pour suivre les ODD 14 et 15 La LPO-Ligue pour la protection des oiseaux pilote des enquêtes sur les oiseaux marins et a initié, en 2015 un atlas des oiseaux marins nicheurs d’Outre-mer. Avec la Réserve naturelle des Sept îles dont elle assure la gestion depuis sa création, elle contribue à la connaissance du milieu marin, à sa protection mais aussi à la sensibilisation de 45 000 personnes par an. C’est ainsi qu’elle est au côté du Peuple des Dunes et des pêcheurs contre le projet d’extraction de sable coquiller au large de la Réserve Naturelle. La LPO gère toutes les Réserves naturelles littorales situées entre l’estuaire de la Loire et celui de la Gironde. Ces grandes zones humides servent essentielles aux déplacements des oiseaux migrateurs et hivernants. Sur ces sites, elle accueille et sensibilise plus de 60 000 personnes par an aux problématiques des zones humides et des migrations des espèces. La LPO assure les suivis ornithologiques, leur gestion courante et durable, notamment par le pâturage extensif, mais aussi leur restauration. En 2015, la LPO a commencé des travaux importants de restauration des passes à anguilles dans la Réserve naturelle de Moëze-Oléron. Elle est également propriétaire de plus de 1 600 ha de zones humides, principalement dans les marais charentais, le marais Poitevin, le Marais Breton et les Basses Vallées Angevines. Grâce à des baux à clause environnementale, la gestion agricole qui y est pratiquée permet de maintenir la biodiversité exceptionnelle de ces espaces. – En savoir plus. – Dominique Aribert – dominique.aribert@lpo.frAGIR ENSEMBLE POUR LA BIODIVERSITE
Commune d’Ayen
Ayen : un milieu naturel emblématique du Limousin préservé Tournée vers le début de la plaine Aquitaine mais adossée sur les derniers contreforts du massif central, la commune d’Ayen est riche d’un particularisme géologique, faunistique et floristique que sont ces trois buttes calcaires. A l’initiative de l’ancien Conseil municipal qui a pu acquérir en 2012 trois hectares du Puy de Guimond, une véritable dynamique de préservation s’est engagée grâce au partenariat avec le Conservatoire des espaces naturels du limousin-CENL qui a établi son antenne Corrèze dans la Commune. Aujourd’hui, le CENL gère grâce à des conventions de partenariats, et avec la Commune et des particuliers, plus de 12 ha sur la collectivité sans compter d’autres surfaces sur la commune voisine de Saint Robert. Grâce à l’appui technique et humain de qualité, ce partenariat s’inscrit dans la durée et fait prendre conscience a de très nombreux acteurs l’intérêt de préserver ces milieux emblématiques sensibles de ce territoire. – En savoir plus. – Jérôme Perdrix – jerome.perdrix@laposte.net – clagorsse@conservatoirelimousin.comGreen Cross France et Territoires
Green Cross France et Territoires : 18 propositions concrètes de la déclaration climat « Objectif Océan » Green Cross France et Territoires s’investit dans la mise en oeuvre concrète de l’ODD 14 en se fixant pour objectif le renforcement de la préservation et l’utilisation durable des ressources de l’océan. Pour ce faire, la Déclaration Climat « Objectif OCEAN » fixe 18 propositions concrètes, signées par plus de 60 têtes de réseaux représentant 30 000 organisations de 50 pays. Entre autres : Armateurs de France, C3D, WWF, Cluster Maritime Français, France Nature Environnement, Fondation Goodplanet, Crédit Agricole S.A, Fondation Malpelo, Comité 21… L’objectif en 2016 est de porter la déclaration de Paris au niveau européen. Green Cross France et Territoires publiera également un ouvrage « Océan : des clés pour agir ». Deux évènements sont à retenir : le forum Oceania 21, et le 8 juin 2016 lors de la journée mondiale des océans, la conférence Climat « Objectif OCEAN », dont la déclaration est consultable. – Retrouvez également la Web TV des Territoires en transition ainsi que la synthèse de la COP21 telle que Green Cross l’a vécue. – Mathilde Didio – didiomathilde@gmail.comINNOVER POUR PRESERVER LA BIODIVERSITE
EGIS
EGIS : prendre en compte les services écosystémiques dans les évaluations environnementales de projet Travaux scientifiques et nouvelles directives environnementales poussent à faire évoluer les méthodes d’évaluation des incidences des projets publics et privés sur l’environnement avec pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité et la dégradation des services écosystémiques. Ces préconisations n’étaient pas forcément soutenues par une méthode clairement définie permettant aux maîtres d’ouvrage d’intégrer cette dimension dans leurs projets d’aménagement. Pour y répondre, les équipes environnement d’EGIS ont développé une méthodologie opérationnelle « ES’TEAM » qui s’inscrit dans la démarche ERC (Éviter, Réduire, Compenser). Elle s’intègre progressivement au projet en 3 étapes. La première, le pré-diagnostic (ES Scoping), permet de caractériser rapidement et spatialement un territoire et d’identifier des services écosystémiques « prioritaires » (pertinent à l’échelle du 10 0000ème). La deuxième, l’étude approfondie (ES screening 1) des services prioritaires, propose de quantifier les services en termes biophysique et monétaire, et les pertes liées à la réalisation d’un projet (pertinent à l’échelle du 25 000ème). Enfin, l’étude de détail de terrain (ES screening 2), permet de quantifier les services écosystémiques à l’échelle du km² (ce qui n’existe pas à l’heure actuelle) et de proposer des mesures de réduction, voire de compensation prenant en compte les services écosystémiques. Cette dernière étape reposera sur les résultats d’un programme de recherche en partenariat avec le CNRS. Crédit photo : Hippolyte Pouchelle . – En savoir plus. – Dorothée Labarraque – dorothee.labarraque@egis.frUICN
UICN : des solutions fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique A l’occasion de la COP21, le Comité français de l’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, a lancé des travaux pour mettre en avant l’importance des solutions fondées sur la nature pour lutter contre les changements climatiques. Celles-ci reposent sur le rôle essentiel que jouent les écosystèmes dans l’atténuation (stockage et captage de carbone) et l’adaptation (réduction des impacts des risques naturels tels que les tempêtes, les avalanches, l’érosion côtière ou les inondations) aux effets du dérèglement climatique. Une brochure présentant les solutions fondées sur la nature a été publiée et une étude présentant et analysant des projets et expériences menées par des acteurs français sur ce thème est actuellement menée. L’objectif est de renforcer la connaissance et la prise en compte des solutions fondées sur la nature dans les stratégies et politiques climatiques des différents acteurs. – En savoir plus. – Sébastien Moncorps – sebastien.moncorps@uicn.fr – clagorsse@conservatoirelimousin.comINFORMER ET EDUQUER A LA BIODIVESITE
Séché Environnement
Séché Environnement : à quoi sert de lutter contre le changement climatique, s’il n’y a plus de vivant ? Séché Environnement a organisé le 20 octobre 2015 une conférence intitulée « A quoi sert de lutter contre le changement climatique, s’il n’y a plus de vivant » réunissant personnalités du monde politique et économique, et responsables d’ONG. L’événement, labellisé « COP21 », s’est déroulé au sein d’un écrin de choix, le Musée de l’Homme, tout juste rénové dont Séché Environnement est le mécène pour cette rénovation. L’objectif de la conférence est de démontrer que c’est aussi – et peut-être même avant tout – au niveau local et entrepreneurial que l’action en faveur de la préservation du climat et de la biodiversité doit être menée. A l’heure où de plus en plus de scientifiques alertent sur la dégradation accélérée de notre espace de vie, cette conférence a souhaité mettre l’accent – au-delà du dérèglement climatique global – sur les liens entre biodiversité et impacts locaux. Ces conclusions ont fait l’objet d’une « Déclaration du Trocadéro » remise aux négociateurs de la COP 21 par l’entremise de Bettina Laville, présidente fondatrice du Comité 21, et en partenariat avec Ecocert. – Télécharger la Déclaration du Trocadéro. – Daniel Baumgarten – d.baumgarten@groupe-seche.comMediapeps
Mediapeps analyse les grands rendez-vous « Biodiversité » de 2016 En 2016, Mediapeps suivra et analysera les grands rendez vous (Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, Congrès mondial de la nature de l’UICN, COP 22, COP 13 – Thirteenth meeting of the Conference of the Parties to the Convention on Biological Diversity Cancun) et leurs décisions qui influeront sur la mise en oeuvre et surtout sur le financements des ODD. Car, outre sa protection, la nature est un enjeu pour plusieurs secteurs de l’économie tels que la biotechnologie, l’agriculture ou l’industrie pharmaceutique. Mediapeps envisage de faire circuler et mettre à disposition un riche catalogue d’images à retrouver pour partie sur le site dailymotion gaia-network, avec notamment le tournage en 2010 de la conférence de Nagoya dont les conclusions sous tendent les décisions en cours. Ces documentaires permettent d’ouvrir des débats que Mediapeps peut animer (catalogue sur demande). Ils poursuivent et achèvent également une réflexion menée depuis trois ans sur la Ville avec, au programme cette année, les ateliers de la Ville végétale. Un colloque sur les peuples premiers de la République, en lien avec le think tank métamorphose-outremers, sera également organisé lors de la COP 13 (Cancun, Mexique, 4-17 décembre 2016). – En savoir plus. – Dominique Martin-Ferrari – dmf@gaia-network.comORÉE
ORÉE : préserver et renforcer la biodiversité pour contrer les dérèglements climatiques ! ORÉE a publié en novembre 2015 son ouvrage « Climat et Biodiversité ». Cette publication, à l’attention des acteurs économiques et politiques, met en lumière les liens étroits entre le climat et la biodiversité en développant les rétroactions qui les régissent. S’appuyant sur les retours d’expériences de collectivités et d’entreprises de différents secteurs, et sur des éléments de contextes posés par des experts du climat, de la biodiversité et de l’économie, ce document synthétique propose des pistes de solutions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique bénéfiques pour la préservation de la biodiversité. – Consulter le guide « Climat et Biodiversité » – En savoir plus. – Hélène Leriche – lercihe@oree.orgPACA pour demain
PACA pour demain sensibilise ses adhérents aux enjeux de la biodiversité PACA pour Demain, association qui fédère des entreprises engagées pour le développement durable de leur territoire, a souhaité sensibiliser ses adhérents aux enjeux de la biodiversité. Plusieurs actions ont été réalisées dans cette optique telle qu’une sensibilisation par l’Institut Inspire à la démarche ESR (Evaluation des services rendus par les écosystèmes) qui permet de mieux comprendre les impacts et les dépendances des acteurs économiques, industriels ou de services, au regard de l’environnement. De plus, une présentation des actions menées dans la Région par des entreprises engagées pour la préservation de la biodiversité comme EDF ou Vinci en lien avec les infrastructures qu’ils gèrent au quotidien a été effectuée. Enfin, une visite de la Maison de la Biodiversité à Manosque, site sur lequel le PNR (Parc Naturel Régional) du Luberon préserve de très nombreuses variétés d’arbres fruitiers locaux, a été organisée. Pour formaliser cette volonté de travailler plus encore sur un sujet que les entreprises ont encore besoin de mieux comprendre, PACA pour Demain soutient la démarche Mécénaturel initiée par l’ARPE PACA avec les acteurs du Réseau des Espaces Naturels Protégés. – En savoir plus. – Hélène RENARD – helene.renard@laposte.frL’Université Virtuelle Environnement & Développement durable
L’UVED produit un MOOC sur la Biodiversité L’Université Virtuelle Environnement & Développement durable (UVED) a produit et coordonné un MOOC sur la Biodiversité piloté scientifiquement par Gilles Boeuf, professeur à l’UMPC et conseiller scientifique pour l’environnement, la biodiversité et le climat auprès de la Ministre de l’Écologie. Cet outil a rassemblé 35 experts-scientifiques issus de 11 établissements différents. Ce MOOC « Biodiversité » permet à celles et ceux qui le souhaitent de mieux comprendre ce qu’est la biodiversité, les enjeux qui lui sont associés en matière de développement humain et territorial ainsi que les enjeux du projet de loi. Il vise à apporter des points de repères sur les questions liées à la biodiversité tout en montrant que la préservation des dynamiques écologiques est l’affaire de tous. Il entend aussi contribuer à l’évolution des perceptions sociales en matière de biodiversité. Toutes les vidéos qui composent ce MOOC ont aussi vocation à être utilisées hors contexte MOOC, indépendamment de la plateforme FUN, et sont donc disponibles en libre accès sur le portail de l’UVED, sur la chaîne de diffusion Canal-UVED, et sur la chaîne YouTube UVED. – En savoir plus – Delphine Pommeray – delphine.pommeray@fondation-uved.fr