75% des Français ont à cœur d’avoir un logement plus respectueux de l’environnement. L’opinion a saisi l’importance de limiter sa consommation d’énergie, et plus largement, « d’habiter durable ». Le gain, pour la planète, mais aussi pour le confort au quotidien, est globalement perçu et compris. Pourtant, certains critères qui contribuent également très concrètement à rendre le logement plus durable restent encore secondaires pour les Français. Focus sur les grands enseignements de cette étude d’envergure, qui met en évidence à la fois les bénéfices du logement « vert », tels que perçus par les 4 500 Français interrogés, en termes d’environnement et de qualité de vie, mais aussi les domaines d’actions qui restent, en la matière, à expliquer et renforcer.
75% des Français ont à cœur d’avoir un logement plus respectueux de l’environnement. L’opinion a saisi l’importance de limiter sa consommation d’énergie, et plus largement, « d’habiter durable ». Le gain, pour la planète, mais aussi pour le confort au quotidien, est globalement perçu et compris. Pourtant, certains critères qui contribuent également très concrètement à rendre le logement plus durable restent encore secondaires pour les Français. Focus sur les grands enseignements de cette étude d’envergure, qui met en évidence à la fois les bénéfices du logement « vert », tels que perçus par les 4 500 Français interrogés, en termes d’environnement et de qualité de vie, mais aussi les domaines d’actions qui restent, en la matière, à expliquer et renforcer. UNE LARGE ET VERTUEUSE PRISE DE CONSCIENCE, MAIS… • Le logement, levier essentiel de la transition écologique. Conscients que la transition environnementale passe par les comportements individuels, les Français considèrent le logement comme un champ d’action déterminant : dans le top-6 des « éco-gestes » à adopter, deux concernent l’habitat : réduire la consommation d’énergie (67%) et limiter la consommation d’eau (42%) chez soi. • Ainsi, loin de l’effet de mode, le logement durable est perçu comme essentiel par une large majorité de Français. 75 % d’entre eux ont à cœur d’habiter une maison ou un appartement respectueux de l’environnement. Pourtant, lorsqu’on leur précise la définition de l’habitat durable, c’est-à-dire « un lieu respectueux de l’environnement, préservant la qualité de vie et le bien-être de ses occupants, où les coûts de construction et d’usage sont maîtrisés », seuls 30 % estiment qu’ils vivent actuellement dans un tel logement. • Un logement durable… absolument : pour habiter plus durable, une large majorité de Français (59%) – et deux tiers des 35-60 ans – seraient prêts à réaliser des travaux de rénovation. Dans une moindre mesure, une part importante de la population serait prête à changer de logement (51%). • Les jeunes générations sont les plus disposées à changer leur façon d’habiter : la moitié des 18-34 ans serait même prête à payer un peu plus cher pour un logement plus durable (contre 31% des plus de 60 ans). • Une sensibilité à « l’habiter durable » croissante, mais ne constituant pas encore un critère d’achat ou de location décisif, toutes générations confondues. Le respect de l’environnement n’a été un critère de choix que pour 4% des sondés, loin derrière le classique triptyque localisation (64%), prix (54%), surface (42%). LE LOGEMENT DURABLE VU PAR LES FRANÇAIS : DES ÉCLAIRAGES ENCORE NÉCESSAIRES Aux yeux des Français, le logement durable est d’abord et avant tout assimilé aux économies d’énergie, signe que les politiques publiques en la matière ont porté leurs fruits. Toutefois, d’autres éléments tels la préservation de la biodiversité ou l’accès aux transports, sont jugés plus secondaires. Seuls 17% des Français jugent que la proximité des infrastructures (transports en commun, commerces, écoles, travail) est un critère indispensable au logement durable, alors même que les transports, a fortiori individuels, sont le premier poste d’émissions des gaz à effet de serre (source : Ministère de la Transition Écologique et Solidaire). Signe que la notion de logement durable est encore loin de prendre en compte les éléments extrinsèques au logement. On observe un certain décalage entre l’impact environnemental réel d’un équipement et son importance aux yeux des Français. Par exemple, Le bac de tri sélectif arrive en tête des équipements jugés indispensables au logement durable (pour 41% des Français) loin devant la pompe à chaleur (14%) ou la présence d’un panneau solaire/éolienne (17%), contribuant pourtant tout autant à la préservation de l’environnement. Ces quelques décalages de perceptions plaident pour plus de pédagogie autour de l’ensemble des actions qui rendent un logement réellement durable. LES ATOUTS DES LOGEMENTS DURABLES : AU-DELÀ DU RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT, UN GAIN DE CONFORT DE VIE LARGEMENT CONSTATÉ • Avec un échantillon représentatif de 4 500 Français, le Baromètre propose un comparatif inédit des bénéfices entre les logements perçus comme durables par leurs habitant et les logements non-durables.- Le logement durable ne suppose aucun « sacrifice » sur le plan du confort de vie, bien au contraire : il obtient une note de qualité globale* de 7,9/10 contre 5,6/10 pour le non-durable (*indice Qualiscore, sur la base de 17 critères).
- Il est perçu comme avantageux sur le plan économique, (82% des occupants de logements durables sont satisfaits du coût du logement hors loyer/emprunt vs. 54% dans le non durale) d’autant plus que les Français pronostiquent majoritairement (62%) la mise en place de malus écologiques sur les logements non-durables.
- Il procure un bénéfice immatériel à ses habitants – un sentiment de fierté : 96% des occupants de logements durables s’estiment fiers de leur logement, contre 69% des occupants de logements non durables.