Si nous pensions la terre comme une maison commune telle que l’appelle le Pape François dans sa lettre encyclique, comme une soeur ou même une mère qui nous accueille, nous protège et nous nourrit … sans doute agirions-nous bien différemment ! Une planète qui nous alerte pourtant sur les dégats que nous lui causons par nos attitudes irresponsables d’exploiteurs sans conscience … Un texte pour réfléchir et sensibiliser les croyants à l’impérieuse nécessité de prendre soin d’elle.
Extrait
Saint François d’Assise (…) nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une soeur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe ».[[François d’Assise, Cantique des créatures. SC 285, p. 343-345.]] Cette soeur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le coeur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée (…). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure. (…) À présent, face à la détérioration globale de l’environnement, je voudrais m’adresser à chaque personne qui habite cette planète. (…) Dans la présente Encyclique, je me propose spécialement d’entrer en dialogue avec tous au sujet de notre maison commune. (…) En 1971, le Pape Paul VI s’est référé à la problématique écologique, en la présentant comme une crise qui est « une conséquence…dramatique » de l’activité sans contrôle de l’être humain : « Par une exploitation inconsidérée de la nature [l’être humain] risque de la détruire et d’être à son tour la victime de cette dégradation ».[[Lett. apost. Octogesima adveniens (14 mai 1971), n. 21 : AAS 63 (1971), 416-417.]] Il a parlé également à la FAO de la possibilité de « l’effet des retombées de la civilisation industrielle, [qui risquait] de conduire à une véritable catastrophe écologique », en soulignant « l’urgence et la nécessité d’un changement presque radical dans le comportement de l’humanité », parce que « les progrès scientifiques les plus extraordinaires, les prouesses techniques les plus étonnantes, la croissance économique la plus prodigieuse, si elles ne s’accompagnent d’un authentique progrès social et moral, se retournent en définitive contre l’homme ».[[Discours à l’occasion du 25ème anniversaire de la FAO (16 novembre 1970), n. 4 : AAS 62 (1970), 833.]] Jean-Paul II (…) a prévenu que l’être humain semble « ne percevoir d’autres significations de son milieu naturel que celles de servir à un usage et à une consommation dans l’immédiat ».[[Lett. enc. Redemptor hominis (4 mars 1979), n. 15 : AAS 71 (1979), 287.]] Par la suite, il a appelé à une conversion écologique globale.[[Cf. Catéchèse (17 janvier 2001), n. 4 : Insegnamenti 24/1 (2001), 179 ; L´Osservatore Romano, éd. française (par la suite ORf) (23 janvier 2001), n. 4, p. 12.]] Mais en même temps, il a fait remarquer qu’on s’engage trop peu dans « la sauvegarde des conditions morales d’une ‘‘écologie humaine’’ authentique ».[[Lett. enc. Centesimus annus (1er mai 1991), n. 38 : AAS 83 (1991), 841.]] La destruction de l’environnement humain est très grave. (…) Toute volonté de protéger et d’améliorer le monde suppose de profonds changements dans « les styles de vie, les modèles de production et de consommation, les structures de pouvoir établies qui régissent aujourd’hui les sociétés ».[[Ibid., n. 58 : p. 863.]] Benoît XVI a renouvelé l’invitation à « éliminer les causes structurelles des dysfonctionnements de l’économie mondiale et à corriger les modèles de croissance qui semblent incapables de garantir le respect de l’environnement ».[[Discours au Corps Diplomatique accrédité près le Saint-Siège, (8 janvier 2007) : AAS 99 (2007), n. 73.]] Il a rappelé qu’on ne peut pas analyser le monde seulement en isolant l’un de ses aspects, parce que « le livre de la nature est unique et indivisible » et inclut, entre autres, l’environnement (…) Par conséquent, « la dégradation de l’environnement est étroitement liée à la culture qui façonne la communauté humaine ».[[Lett. enc. Caritas in veritate (29 juin 2009), n. 51 : AAS 101 (2009), 687.]] Le Pape Benoît nous a proposé de reconnaître que l’environnement naturel est parsemé de blessures causées par notre comportement irresponsable. L’environnement social a lui aussi ses blessures. Mais toutes, au fond, sont dues au même mal, c’est-à-dire à l’idée qu’il n’existe pas de vérités indiscutables qui guident nos vies, et donc que la liberté humaine n’a pas de limites. On oublie que « l’homme n’est pas seulement une liberté qui se crée de soi. L’homme ne se crée pas lui-même. Il est esprit et volonté, mais il est aussi nature ».[[Discours au Deutscher Bundestag, Berlin (22 septembre 2011) : AAS 103 (2011), 664.]] (…) il nous a invités à réaliser que la création subit des préjudices, là « où nous-mêmes sommes les dernières instances, où le tout est simplement notre propriété que nous consommons uniquement pour nous-mêmes. Et le gaspillage des ressources de la Création commence là où nous ne reconnaissons plus aucune instance au-dessus de nous, mais ne voyons plus que nous-mêmes ».[[Discours au clergé du Diocèse de Bolzano-Bressanone (6 août 2008) : AAS 100 (2008), 634.]] – L’appel du 18 juin 2015 « J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous » (n°14). – Réduire drastiquement l’émission de gaz polluants « Il devient urgent et impérieux de développer des politiques pour que, les prochaines années, l’émission du dioxyde de carbone et d’autres gaz hautement polluants soit réduite de façon drastique, par exemple en remplaçant l’utilisation de combustibles fossiles et en accroissant des sources d’énergie renouvelable » (n°26). – Accès à l’eau, droit humain primordial « L’accès à l’eau potable et sûre est un droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il détermine la survie des personnes, et par conséquent, il est une condition pour l’exercice des autres droits humains. Ce monde a une grave dette sociale envers les pauvres qui n’ont pas accès à l’eau potable, parce que c’est leur nier le droit à la vie, enraciné dans leur dignité inaliénable » (n°30). – Les racines humaines de la crise écologique « Il ne sert à rien de décrire les symptômes de la crise écologique, si nous n’en reconnaissons pas la racine humaine. Il y a une manière de comprendre la vie et l’activité humaine qui a dévié et qui contredit la réalité jusqu’à lui nuire » (n°101). – Conversion éco-intégrale « Beaucoup de choses doivent être réorientées, mais avant tout l’humanité a besoin de changer. La conscience d’une origine commune, d’une appartenance mutuelle et d’un avenir partagé par tous, est nécessaire. Cette conscience fondamentale permettrait le développement de nouvelles convictions, attitudes et formes de vie » (n°202)Les réactions à l’encyclique « Laudato Si«
S’appuyant sur des travaux reconnus des principaux acteurs de l’écologie, la nouvelle encyclique du pape constitue une véritable mise à jour de la pensée catholique sur le sujet. « La terre, notre maison commune, semble se transformer toujours davantage en un immense dépotoir. » La phrase figure en toutes lettres (page 19) dans l’encyclique du pape François sur l’écologie rendue publique, dans sa version française, ce jeudi 18 juin. La formule, imagée et choc, fait incontestablement penser à une autre formule : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », employé par Jacques Chirac lors du Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. Et comme elle, celle employée par le pape François restera sans doute dans l’Histoire de la prise de conscience des défis écologiques du XXIe siècle. Des personnalités aussi diverses que Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète, Ban Ki Moon, secrétaire général de l’ONU, et même pour certaines très éloignées du monde catholique, comme Naomi Klein, l’égérie altermondialiste canadienne, avaient confié, depuis le début de l’année leur grande attente devant la publication de l’encyclique papale sur l’écologie. Ils ne seront vraisemblablement pas déçus par Laudato Sii (« Loué sois-tu »). Nicolas Hulot : « Cette encyclique donne à l’écologie ses lettres de noblesse » « Cette encyclique est un texte puissant et éclairant, et surtout un renfort inespéré. Notamment pour tous ceux qui estiment que l’humanité a un rendez-vous avec elle-même, début décembre à Paris à l’occasion de la conférence Climat ». En quelques mots, Nicolas Hulot a dit tout le bien qu’il pensait de Laudato Sii (Loué sois-tu), l’encyclique écrite par le pape François sur l’écologie. Invité avec Elena Lassida, économiste et chargée de mission à Justice et Paix, par la conférence des évêques de France à commenter « en direct » la publication de l’encyclique, l’écologiste le plus célèbre de France n’a pas caché sa satisfaction. « J’ai un regard de laïc sur ce texte, a-t-il confié. Et si je me garderai de porter un jugement sur sa dimension ecclésiale, sa dimension universelle m’a beaucoup touché. Tous les hommes, et pas seulement les croyants, peuvent s’y reconnaître. Ce texte sacralise l’enjeu écologique, il donne à l’écologie ses lettres de noblesse. Il place définitivement l’enjeu écologique comme un enjeu majeur. On avait besoin de cela, de rappeler que la préoccupation commune, c’est bien l’avenir de l’homme, de la condition humaine, des hommes d’aujourd’hui et demain ». José Bové : « François renverse les tables des marchands du temple » Il avoue avoir lu les 190 pages de l’encyclique Laudato Si’ sur son smartphone entre Strasbourg, où il siège en tant que député européeen d’Europe Ecologie Les Verts, et le Larzac, là où il a sa maison, lieu de tant de luttes paysannes. « Cela m’a rajeuni car le contenu de cette encyclique m’a instantanément fait penser au choc que j’avais ressenti à la lecture Pacem in Terris, publié en 1963 par Jean XXIII, souligne José Bové. Le refus exprimé alors de la bombe nucléaire, de l’escalade militaire et au contraire son appel à la paix avaient nourri mes convictions antimilitaristes ». Pierre Rabhi : « Enfin ! » « Enfin ! Moi qui depuis tant d’années m’étonnais du silence des grandes autorités religieuses, notamment des religions du Livre, sur l’écologie, je ne peux qu’être satisfait par la publication de cette encyclique. Je suis en train de relire un texte qui date de 1948 : La planète au pillage de Fairfield Osborn. Tout y était déjà dit. Il aura donc fallu beaucoup de temps pour que l’Église catholique s’empare de cette préoccupation. Cela dit la plupart des thèmes qui sont évoqués dans cette encyclique me sont familiers, dont évidemment la sobriété. J’aime bien aussi quand il est dit que « tout est lié », l’homme et la nature. Cette parole du pape François est donc la bienvenue. Mais elle ne suffira pas s’il n’y a pas une conversion écologique de chacun d’entre nous. » Jean-Marie Pelt : « Ce pape fait partie des rares grandes voix de l’humanité » Botaniste, fondateur de l’Institut européen d’écologie à Metz, Jean-Marie Pelt livre ses impressions sur l’encyclique Laudato Sii du pape François. Il en est presque bouleversé. « Jésus est au centre de ma vie mais, je dois dire, que depuis 60 ans, en tant qu’écologiste et catholique, j’ai toujours été à la périphérie de l’Eglise. Car chez les cathos, la défense de la nature a longtemps été considérée comme mineure, accessoire », confie Jean-Marie Pelt de sa Lorraine natale. « Mais là, avec cette encyclique, si belle sur la Création, le pape François nous réconforte formidablement. Ce pape nous déplace de la périphérie au centre de son pontificat ». A 81 ans, ce botaniste qui a écrit tant de livres sur la nature, fondateur de l’Institut Européen d’Ecologie, est encore tout émerveillé de ce qu’il a lu dans l’encyclique Laudate Sii. « C’est enfin la reconnaissance que la nature fait partie de la Création, qu’il faut en prendre soin. Et non pas l’exploiter. C’est un tournant dans la théologie de la Création avec des références que je trouve très belles à François d’Assise, à Thérèse de Lisieux, à Bartholomée 1er et même à la sobriété heureuse , si chère à mon ami Pierre Rabhi. C’est un appel à toute la famille humaine pour que les enfants qui sont en train de naître puissent grandir sur une Planète vivable ». « Ce qui est formidable avec ce Pape, c’est qu’il parle un langage accessible au grand public », tient à souligner Jean-Marie Pelt. « Sa personnalité dépasse largement les limites du monde catholique. François est devenu un pasteur universel, il n’est plus seulement le pape des catholiques. Ce pape fait partie désormais des rares grandes voix de l’humanité, au niveau, de ce que furent Gandhi, Martin Luther King ou encore Mandela ou aujourd’hui le Dalaï-Lama. Et le monde, si sombre et pesssimiste, a terriblement besoin de ces voix d’espérances. Sinon, nous sombrerons tous dans le catastrophisme, enfermé chez nous, en lisant des romans policiers devant notre télévision ! » « Ce qui me touche dans son encyclique, c’est précisément son appel à « la conversion écologique », poursuit Jean-Marie Pelt, qui sera un des intervenants aux Assises Chrétiennes de l’Ecologie, organisées par La Vie et le diocèse de Saint Etienne, fin août. Le consumérisme est destructeur, seule la puissance de la modération peut, en effet, nous sauver. Car ce qui est en jeu, c’est la préservation de ce que le Pape nomme les « biens communs de l’humanité » (air, eau, climat…) et pour lesquels nous devons nous rassembler, croyants et non croyants ». Et de conclure : « Moi qui suis à la fois catholique et un peu âgé, j’ai particulièrement été sensible aux derniers mots de son encyclique quand il nous emmène « au delà du Soleil, vers la beauté infinie de Dieu et les mystères de l’Univers ». J’attends tout cela avec impatience ». Jean Jouzel : « La croisade des climato-sceptiques va être difficile » « Les personnes qui ont aidé le pape François dans la rédaction de son encyclique ont dû bien lire les rapports du Giec », sourit Jean Jouzel, le plus connu des climatologues français et surtout vice-président du Giec depuis 2007. « Avec cette encyclique qui est très clair sur le climat – notamment sur la responsabilité de l’homme et sur le fait qu’il va falloir tourner le dos aux énergies fossiles – je crois que cela va être de plus en plus dur pour les climato-sceptiques de continuer leur croisade. Sauf peut-être aux États-Unis, où la majorité d’entre eux, notamment chez les Républicains, sont motivés non pas tant par des arguments scientifiques que pas leur ultralibéralisme ». Jean Jouzel, qui est également membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE), s’avoue séduit par la dimension sociale de l’encyclique : « Au CESE, les syndicalistes qui sont membres de la section environnement attirent souvent notre attention sur la dimension sociale des problèmes écologiques. Ils ont raison. Et le pape aussi quand il insiste sur les inégalités planétaires lièes au changement climatique ainsi que sur la vulnérabilité des pays du Sud ». S’avouant de culture catholique – « Je me pose plein des questions sur la foi » – Jean Jouzel reconnaît qu’il a également été séduit par le dialogue serein que le pape souhaite promouvoir entre la religion et la science : « C’est utile de questionner la technoscience, au delà d’ailleurs de l’environnement. Notamment la question même du progrès. Moi aussi, reconnaît Jean Jouzel, je me pose des questions sur le sens de ce que nous, les scientifiques, nous faisons parfois. Et je crois que la sérénité et la profondeur des questions posées par l’encyclique, de même que son ton très humaniste, intéressera même les scientifiques athées ». Auteur du récent livre Le Défi climatique : objectif 2° (Dunod, 2014) – en référence au seuil de réchauffement qu’il ne faudrait pas dépasser – Jean Jouzel pense que l’encyclique peut jouer un rôle dans la recherche d’un accord pour la COP 21, prévue début décembre à Paris : « En reconnaissant la notion de dette écologique des pays du Nord, si importante pour les pays du Sud, le pape apporte tout son appui au Fonds Vert pour le Climat, une des clefs d’un accord mondial ». Et Jean Jouzel de faire une suggestion un peu iconoclaste : « Peut-être faudrait-il que tous les négociateurs, quelles que soient leurs religions, lisent cette encyclique avant de venir à Paris ? » – Dossier La Vie Encyclique sur l’écologieDéclaration de Yolanda Kakabadse, présidente du WWF
« Le message du Pape François offre au débat sur le changement climatique une portée morale dont nous avions besoin. Le changement climatique n’est plus uniquement un sujet scientifique mais relève de plus en plus de l’éthique et de la morale. Il affecte nos vies, nos droits, et en particulier les communautés les plus pauvres, marginalisées et vulnérables. Face à ce défi pour la nature et l’humanité, nous devons respecter notre Terre et utiliser ses ressources de manière raisonnée et juste. Ce n’est qu’en redécouvrant notre solidarité les uns envers les autres, en arrêtant le gaspillage, et en adoptant de nouveaux modèles de consommation et de production durables, que nous pourrons sauver notre planète, sa diversité exceptionnelle et assurer un avenir prospère à tous. En tant qu’organisation environnementale, le WWF est aussi animé par l’envie de construire un monde dans lequel les êtres humains vivent, ensemble, en harmonie avec la nature, selon des valeurs d’équité et de solidarité. Nous espérons que l’attention croissante portée sur le changement climatique et le développement durable cette année pourra se traduire par des engagements réels de la part de tous les gouvernements. 2015 doit être l’année de décisions concrètes, justes et à fort impact, l’année où personne ne pourra rester sans agir. »A propos du WWF : Le WWF est l’une des toutes premières organisations indépendantes de protection de l’environnement dans le monde. Avec un réseau actif dans plus de 100 pays et fort du soutien de 5 millions de membres, le WWF œuvre pour mettre un frein à la dégradation de l’environnement naturel de la planète et construire un avenir où les humains vivent en harmonie avec la nature, en conservant la diversité biologique mondiale, en assurant une utilisation soutenable des ressources naturelles renouvelables et en faisant la promotion de la réduction de la pollution et du gaspillage. – http://wwf.fr
Roland Gérard : Directeur du Réseau Ecole et Nature
« … un effort de sensibilisation de la population incombe à la politique et aux diverses associations. A l’Église également. » Il nous épate le pape, voilà qu’il nous arrive une alliée de taille : l’Église ! Dans l’encyclique de François on trouve la plupart des dimensions de l’EEDD. … « …cette éducation ayant pour vocation de créer une « citoyenneté écologique »… »prêter attention à la beauté et l’aimer, nous aide à sortir du pragmatisme utilitariste… » (oui il parle bien de la nature)… »Ce qui arrive en ce moment nous met devant l’urgence d’avancer dans une révolution culturelle courageuse. »…Un des courages, pas forcement le moindre, consistera pour les uns et les autres à enrichir avec cette nouvelle donne, les multi-partenariats que l’EEDD sait si bien engendrer dans l’écoute et la bienveillance.A propos du Réseau Ecole et Nature Reconnu d’intérêt général et agréé jeunesse et éducation populaire, et protection de l’environnement, le Réseau Ecole et Nature est né en 1983. C’est un espace de rencontres et d’échanges pour partager ses expériences et repenser son rapport au monde. Un espace convivial de projets et d’innovation pédagogique pour créer des ressources. C’est aussi une association d’acteurs engagés, artisans d’une éducation à l’environnement, source d’autonomie, de responsabilité et de solidarité avec les autres et la nature. Un tremplin pour mener des actions à toutes les échelles de territoire. Un partenaire reconnu pour porter des projets collectifset représenter ses acteurs au niveau national et international. Dans sa mise en oeuvre, il défend un état d’esprit favorisant la solidarité citoyenne entre les artisans du développement durable. Il ne s’agit donc pas pour le réseau de faire de l’éducation à l’environnement, mais d’être au service de tous ceux qui en font, dans le respect de leurs approches, de leurs appartenances et de leurs pratiques. – http://reseauecoleetnature.org
Encyclique intégrale en Français
– Télécharger la lettre Encyclique du Pape François sur la sauvegarde de la maison commune