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Les coopératives d’arganier et le développement durable au centre d’une rencontre à Agadir

AGADIR (MAP) – Les coopératives d’arganier et le développement durable ont été, mercredi à Agadir, au centre d’une journée d’information, organisée par l’Association Ibn Al Baytar pour la promotion des plantes médicinales, en faveur des membres des coopératives Targanine dans les régions de Souss-Massa-Draa et Marrakech-Tensift-Lhaouz.
Cette rencontre, organisée sous le thème « l’huile d’argan : 10 ans de développement durable » , a pour objectifs, de dresser le bilan d’une décennie de travail dans le domaine de la valorisation et la sauvegarde des produits arganiers, d’examiner les moyens susceptibles d’améliorer la situation des adhérentes de ces coopératives, généralement issues du monde rural et de débattre des difficultés qui entravent le processus de modernisation et de commercialisation de cette matière rarissime. Intervenant à cette occasion, la présidente de l’association Ibn Al Baytar pour la promotion des plantes médicinales, Mme Charouf Zoubida a indiqué que malgré les efforts déployés pour la sauvegarde de cet arbre, une régression très importante des superficies des arganeraies est enregistrée chaque année. Cette régression est due non seulement à un déséquilibre écologique d’origine anthropique (humaine) mais aussi au surpâturage et à la surexploitation excessive du bois, a-t-elle expliqué. Mme Charouf a souligné, à cet effet, l’impératif de sensibiliser les populations sur l’importance de la valeur ajoutée qu’une telle plante apporterait à la région, notamment à travers l’intégration de la femme rurale, principal acteur dans le domaine et dans le développement local durable. Evoquant les réalisations de l’association durant les dix années précédentes, Mme Charouf a indiqué que plusieurs coopératives ont été créées avant d’être fédérées en 2003 en un  »Groupement à Intérêt économique (GIE) », ajoutant que grâce aux actions menées au niveau national et international, la production d’huile d’argan est aujourd’hui reconnue à l’échelle internationale (Label Slow Food) et certifiée biologique par Ecocert. Ces résultats, a-t-elle fait remarquer, ne sauraient être réalisés sans des actions socio-économiques menées par l’association en faveur des productrices et des employées, notamment à travers la lutte contre l’analphabétisme, l’augmentation des revenus, le développement du tourisme rural et le renforcement institutionnel des coopératives. Après l’organisation de 2000 femmes dans le cadre de coopératives de concassage et la réalisation d’une unité d’extraction de l’huile d’argan aux normes HACCP en leur faveur, l’association oeuvrera, selon la présidente, à travers la multiplication de conférences dans plusieurs pays, pour obtenir une indication géographique pour l’huile d’argan. Les exposés présentés lors de cette journée ont été axés notamment sur « l’alphabétisation et le développement humain » et « commerce équitable, une opportunité pour les coopératives targanine » .

A l’issue de cette rencontre, à laquelle ont pris part des représentantes de plusieurs coopératives et associations opérant dans le secteur de l’arganier, il a été procédé à la distribution de manuels d’alphabétisation fonctionnelle aux différentes coopératives présentes. Le manuel est élaboré par l’Association Al Baytar en partenariat avec le centre national de développement et d’alphabétisation dans le cadre du projet « formation et encadrement des coopératives de production d’Argan » , financé par le gouvernement Flamand (Belgique) pour les adhérentes des coopératives de production d’argan.

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