Dans l'actualité :

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...
Deux ans d'enquête autour de la planète - Prix des Lecteurs TerrEthique 2010

Les Affameurs. Voyage au cœur de la planète de la faim

Un livre passionnant de Doan Bui, journaliste au Nouvel Observateur

La Terre peut-elle nourrir tous ses habitants ? L’année 2008 a commencé sous le signe des « émeutes de la faim », elle se termine sur fond de krach. Débâcle financière qui va immanquablement aggraver la crise alimentaire. Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent ? Ils meurent déjà. Bienvenue dans la planète de la faim. Une planète où les affameurs jouent contre les affamés. D’un côté, les traders de la City qui jonglent avec les milliards, les pieuvres de l’agrobusiness comme Monsanto ou Cargill, qui prospèrent en ces temps de crise, la Chine qui rachète des terres à tour de bras dans les pays pauvres pour assurer sa sécurité alimentaire. De l’autre, les pêcheurs sénégalais ou les paysans indonésiens expropriés. Ce livre est un voyage au cœur de la globalisation qui nous met face aux questions les plus inattendues. Comment nos chips sont-elles en train de tuer les orang-outans ? Pourquoi nos voitures brûlent-elles du maïs dans leur réservoir quand tant de ventres crient famine ? Dans le monopoly de la mondialisation, tous nos destins sont liés. Cet ouvrage a rencontré un grand succès auprès de la critique et a reçu le Prix international des médias Nord-Sud à Genève. A l’occasion du Salon de l’Agriculture, il a reçu le Prix des Lecteurs TerrEthique 2010.

Extrait : « Les émeutes de la faim du printemps dernier ne sont qu’une petite répétition de ce qui nous attend dans les décennies à venir. Pénurie, déplacement des populations, guerre pour les ressources… 963 millions de personnes souffrent de malnutrition, 115 millions de plus que l’an dernier. Tandis que 3 000 milliards de dollars vont être injectés dans les banques, Action contre la Faim rappelle qu’il suffirait de 30 milliards selon la FAO pour assurer la sécurité alimentaire de la planète. Pas de veine : il n’y a pas d’indice Dow Jones pour les ventres creux. »

Prix des Lecteurs TerrEthique 2010

Lors du Salon de l’Agriculture 2010, Le Prix des Lecteurs TerrEthique 2010 a été remis à Madame Doan Bui par Luc Guyau, co-fondateur et Président du Prix des Lecteurs TerrEthique, aux côtés du Julien Steimer, Directeur de Cabinet adjoint du Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Jean Salmon Président de TerrEthique et Patrice Lepage co-fondateur et Délégué Général de TerrEthique.
Lors du Salon de l’Agriculture 2010, Le Prix des Lecteurs TerrEthique 2010 a été remis à Madame Doan Bui par Luc Guyau, co-fondateur et Président du Prix des Lecteurs TerrEthique,  aux côtés du Julien Steimer, Directeur de Cabinet adjoint du Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche,  Jean Salmon Président de TerrEthique et Patrice Lepage co-fondateur et Délégué Général de TerrEthique.
Lors du Salon de l’Agriculture 2010, Le Prix des Lecteurs TerrEthique 2010 a été remis à Madame Doan Bui par Luc Guyau, co-fondateur et Président du Prix des Lecteurs TerrEthique, aux côtés du Julien Steimer, Directeur de Cabinet adjoint du Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, Jean Salmon Président de TerrEthique et Patrice Lepage co-fondateur et Délégué Général de TerrEthique.
Earth Hour 2010 : le 27 mars de 19h30 à 20h30 éteignez vos lumières
Earth Hour 2010 : le 27 mars de 19h30 à 20h30 éteignez vos lumières
EARTH HOUR – 60 minutes pour la planète

Critiques

Acheter cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 17,01 €
Acheter cet ouvrage chez notre partenaire Eyrolles pour 17,01 €
« L’agriculture est morte. Vive l’agrobusiness! Un monde radieusement irradié, avec ses crevettes vietnamiennes low cost élevées dans des bassins où l’on jette des carcasses de voitures rouillées pour améliorer leur teneur en fer. Et ses spéculateurs sans scrupules qui, alors que les ventres de Dakar criaient famine, faisaient patienter les cargos remplis de cargaison de riz au large, au cas où une meilleure offre se présenterait à eux. Business is business. Et celui-là nourrit son homme. Comprendre : ses traders infatués avec leurs comptes planqués aux îles Caïmans. Ou ses multinationales comme Cargill, plus grosse société privée du monde, reine des profits record (4 milliards d’euros de bénéfices) et de l’opacité (la société n’est pas cotée en Bourse). Des marchés de Dakar aux champs de Djakarta en passant par les serres industrielles de Huelva et une visite inoubliable au siège de l’OMC à Genève, vaisseau aussi creux que le ventre des affamés, c’est une plongée édifiante et fascinante au coeur de la planète de la faim à laquelle nous convie Doan Bui. «Dans notre monde de surplus, la faim n’est pas un sujet médiatique. Elle ennuie. C’est tellement répétitif.» Elle se trompe. Sous sa plume alerte et acérée qui renoue avec cette fameuse subjectivité chère à Tom Wolfe et au nouveau journaliste, la faim devient un sujet passionnant. C’est la seule bonne nouvelle du livre: le grand reportage n’est pas mort, les grands reporters non plus. » Vincent Monnier – Le Nouvel Observateur du 26 février 2009 « Si ses mises en scène personnelles peuvent agacer, l’intérêt que l’auteur porte à ses dizaines de « personnages » fait toute l’originalité du livre. Par exemple, en Indonésie, Amirin, vendeur de tempeh, des galettes à base d’un soja devenu hors de portée, ou la Sénégalaise Kine Mbao, qui transforme les têtes et les viscères de poisson – les filets sont réservés aux pays riches -, mais n’a pas toujours de quoi acheter sa marchandise. De l’autre côté de la barrière, les acteurs sont aussi intéressants : le Chinois Ouyang Riping, qui se lance dans le sésame au Sénégal pour tout exporter dans son pays… Ou Jim Rogers, créateur d’un indice des matières premières qui porte son nom, qui ne croit plus au marché des actions et conseille d’investir dans le blé, la terre et l’eau. Autant d’histoires qui résument les grands enjeux de l’alimentation mondiale. » […] « Il sera effectivement difficile pour le lecteur, une fois l’ouvrage refermé, de ne plus s’interroger sur l’impact économique, environnemental et social de tel ou tel achat alimentaire. » Laetitia Clavreul – Le Monde du 20 février 2009 « Hasard de date, la journée mondiale pour l’alimentation, le 16 octobre 2008 (nous sommes donc déjà en pleine crise), un milliardaire américain installé à Singapour donnait une conférence à Paris pour expliquer qu’il y avait encore bien du gras à se faire, pourvu que l’on abandonne le marché des actions pour se reporter sur les « Ags » (agricultural commodities) ; entendez la spéculation sur les matières premières alimentaires : les céréales, le sucre, le café… Pas la moindre mauvaise conscience chez ce sympathique business man : signalons-lui que le dernier plat à la mode à Haïti, est la galette de terre sèche, pour tromper la faim. Y a peut-être du blé à se faire, coco ? » Bernard Langlois – Politis du 5 mars 2009

Références

L’auteur : Journaliste au Nouvel Observateur depuis 2002, Doan Bui est originaire du Mans. Elle s’intéresse particulièrement aux questions portant sur la mondialisation et notamment aux problèmes d’alimentation. Elle a réalisé de nombreux reportages à l’étranger sur ces questions. Elle a publié en 2002 un premier ouvrage chez Grasset intitulé « Milliardaire d’un jour, splendeurs et misères de la nouvelle économie » co écrit avec Grégoire Biseau (Libération) et a obtenu en 2003 le prix Robert Guillain Reporter au Japon. – Références : Les affameurs – Voyage au coeur de la planète de la faim de Doan Bui – Editeur : Privé – Parution : 29/01/2009 – 362 pages – Format : 14 x 20,5 – ISBN13 : 978-2-35076-094-0 – EAN13 : 9782350760940 – Prix public : 17,90 €

 

A lire

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans,...

Une Initiative mondiale pour l’intégrité de l’information sur le changement climatique

Au G20 2024 à Rio de Janeiro, le gouvernement...

L’avenir de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est-il en danger ?

Dans un contexte économique incertain, où les entreprises jonglent...

Newsletter

spot_img

Sur Cdurable

Immobilier régénératif : méthode et stratégie pour passer à l’action

Face aux grands défis environnementaux, sociaux et sociétaux et...

Le télétravail : un levier pour lutter contre le dérèglement climatique ?

France Stratégie et l'Inspection générale de l'environnement et du...

Manger flexitarien, végétarien ou végétalien sauvera-t’il notre avenir, biodiversité et climat ?

La consommation de viande est le principal poste d'émissions...

Livre Blanc de la construction durable en Outre-mer

Pour répondre à l’urgence des enjeux liés aux spécificités...
David Naulin
David Naulinhttp://cdurable.info
Journaliste de solutions écologiques et sociales en Occitanie.

COP29 Climat : vers un réel engagement des États à sortir des énergies fossiles ?

Publié fin mars 2023, le dernier rapport de synthèse du GIEC est sans équivoque : le réchauffement de la température moyenne mondiale s’accélère et...

La France s’adapte pour vivre à +4°C ?

Inondations, pénuries d’eau, sécheresse des sols, canicules, feux de forêts, retrait-gonflement des argiles…, le changement climatique impacte déjà notre quotidien, notre environnement et nos...

Comment accélérer la transition écologique et sociale grâce aux communautés ?

“(Re)faire tribu” est la newsletter mensuelle d'Hugo, 24 ans, parti découvrir l’art de faire communauté. Tous les mois, il nous partage des pépites pour...