Quelles grandes écoles ou universités vous aideront à devenir des professionnels responsables ? À être sensibles aux problématiques écologiques et sociales ? À manager autrement ? En partenariat avec Entrepreneurs d’avenir, l’Etudiant a réalisé sa première grande enquête sur le sujet, qui distingue 76 établissements engagés dans le développement durable. Les directeurs d’établissement et présidents d’universités exemplaires seront interrogés sur leur démarche en matière de développement durable, lors d’un Grand Oral qui se tiendra le jeudi 5 juin à partir de 17h au Conseil économique social et environnemental – place Iéna, Paris XVI.
Ce rendez-vous, gratuit, destiné aux étudiants comme aux chefs d’établissement, organisé dans le cadre du Parlement Entrepreneurs d’Avenir sera l’occasion d’évaluer l’engagement des établissements en matière de formation et de recherche sur les principaux enjeux du développement durable et de la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. Les directeurs et président d’universités sont interrogés par Nicolas HULOT, président de FNH – Geneviève FERONE, directrice du développement durable de Veolia – Mathieu BAUDIN, prospectiviste et directeur de l’Institut des Futurs Souhaitables – Pauline REYBIER, présidente du REFEDD. Face à eux : – Bernard BELLETANTE, directeur général – Euromed (Marseille) – Franck VIDAL, directeur général – Audencia (Nantes) – François BONVALET, directeur général – Reims Management School – Anne BAUVAL, directrice – Ecole des Mines de Nantes – Daniel BOULNOIS, directeur – Ecole des Mines de Douai – Philippe COURTIER, directeur – Ecole des Ponts ParisTech – Benoit BOUREL, directeur – Institut du Développement durable et responsable de l’Université catholique de Lille – Sylvie FAUCHEUX, présidente – Université de Versailles Saint Quentin – Florian TURC, vice-président étudiant- Université Joseph Fourier – Grenoble INSCRIPTION OBLIGATOIRE : cliquez ici pour vous inscrire à cette journée du 5 juin 2012. Très important : Vous devez vous munir d’une pièce d’identité pour rentrer dans le Conseil Economique Social et Environnemental. En attendant ce rendez-vous, vous pouvez découvrir ci-dessous les résultats de cette étude que vous pouvez également télécharger en cliquant ici. De quoi vous aider à mettre du sens dans vos études.Mettez du sens dans vos études
À 26 ans, Gilles Vanderpooten est un professionnel engagé. Depuis 6 mois, le jeune homme travaille pour l’ONG Reporters d’espoirs. Sensibilisé depuis l’enfance au développement durable grâce à des parents agriculteurs, Gilles a toujours voulu travailler dans un secteur en lien avec ses convictions personnelles. “Après ma prépa HEC, lorsque j’ai dû choisir une école de commerce, je me suis orienté vers Audencia Nantes, qui s’engage clairement sur ces questions.” Pendant ses études de marketing, Gilles crée une association étudiante, initie un festival de films, entreprend un tour de France… “Ce cursus m’a permis de mieux comprendre les enjeux du développement durable.” Des enjeux qui tiennent en une simple question, pourtant terriblement complexe : comment répondre à nos besoins, sans compromettre ceux des générations futures ? 76 établissements investis à un degré plus ou moins élevé Développement durable, environnement, responsabilité sociale : L’Etudiant a voulu savoir comment les établissements d’enseignement supérieur s’inscrivent dans la démarche du développement durable. 76 établissements, 18 universités, 25 écoles de commerce, 33 écoles d’ingénieurs, ont répondu au questionnaire envoyé par la rédaction de L’Etudiant. Si les attentes des étudiants sont bien réelles en ce qui concerne les problématiques écologiques et sociales, les implications des établissements sont hétérogènes : certains font du développement durable une ligne directrice, d’autres commencent à s’y mettre… À noter l’absence de quelques grandes écoles, avouant par défaut leur faible intérêt pour le sujet. Pourtant, les attentes des étudiants sont bien réelles. Selon le Refedd (Réseau français des étudiants pour le développement durable), 98 % des jeunes veulent que leur campus soit exemplaire (Lire l’interview de sa préseidente Pauline Reybier sur le site de L’Etudiant – Vous pouvez lire le compte-rendu de la consultation nationale étudiante “Nos attentes, notre avenir” sur le site du Refedd). Depuis 2009 et la loi Grenelle 1, les établissements d’enseignement supérieur doivent élaborer un plan vert, sorte de plan d’action dédié au sujet. Pour les aider dans cette tâche, la CGE (Conférence des grandes écoles) et la CPU (Conférence des présidents d’universités) ont créé en 2010 un référentiel “plan vert”, qui permet à chaque établissement d’autoévaluer sa démarche sur 5 axes : la gouvernance ; l’enseignement et la formation ; la recherche ; la gestion environnementale ; la politique sociale et l’ancrage territorial. Pour leur part, les journalistes de L’Etudiant ont centré leur enquête sur 3 de ces thèmes : gouvernance, formation et recherche. Offre de formation : diverses manières de sensibiliser les étudiants au sujet C’est au niveau de leur gouvernance que les établissements sont les plus avancés. La prise de conscience est avant tout environnementale : elle passe par le tri des déchets ou le suivi de la consommation d’eau. En matière de formation, la sensibilisation constitue une première étape. La plupart des établissements proposent des cours obligatoires pour les étudiants de première année (Reims Management School, Euromed). D’autres misent sur des cycles de conférences (ESC Toulouse, Centrale Paris). À raison de quelques heures par semestre, les jeunes se familiarisent avec le développement durable, dans sa dimension environnementale, économique et sociale. Certains établissements, quant à eux, jouent la carte de l’originalité. Ainsi, AgroParisTech et l’université de Lille 1 ont confié la tonte de leur pelouse à… des poneys et des moutons. “Ces petites mesures ont un intérêt pédagogique, indique Louis Bizalion, jeune chargé de mission à Lille 1. Car les actions ludiques touchent plus facilement les étudiants.” La recherche : le moyen d’assurer une veille dans le domaine Mais le challenge des prochaines années reste l’intégration de ces notions à toutes les matières. “Moi qui enseigne depuis 30 ans les énergies thermiques, j’ai vu mon sujet évoluer, constate Bernard Baudoin, professeur à l’École des mines de Douai. Aujourd’hui, j’explique à mes élèves comment réduire les consommations d’énergie. Ce qui implique un suivi constant de l’actualité, car le secteur est en perpétuelle évolution.” Ce travail de veille est rendu possible grâce, entre autres, à la recherche, qui permet “d’affiner les connaissances des enseignants pour, ensuite, nourrir leurs cours”, note François Petit, directeur environnement et développement durable à l’ESC La Rochelle. Des élèves encouragés à s’impliquer Et les étudiants dans tout ça ? S’il paraît évident que leur implication influence l’engagement de leur établissement, “ils ne peuvent pas agir sans le soutien de leur direction”, constate Jeanne Neuschwander, présidente de l’association Unis-Terre, d’Euromed. “En 2007, lorsque nous avons créé le Refedd [Réseau français des étudiants pour le développement durable], se souvient Gilles Vanderpooten, des associations nous faisaient part de leur difficulté à agir face à une direction peu active. Certains pensent encore que c’est un sujet “tarte à la crème”, qui engendre uniquement des contraintes. Mais si le développement durable est une obligation morale, il ouvre aussi de nouvelles opportunités.” Avec cette enquête, L’Etudiant vous donne des pistes pour choisir une formation qui fera de vous un professionnel responsable. Un dossier à retrouver dans le dernier numéro de L’Etudiant chez votre marchand de journaux depuis le 10 avril 2012, mais aussi sur le site du magazine :LES ÉCOLES DE COMMERCE LES PLUS “GREEN”
Quelles sont les grandes écoles de commerce les plus investies en matière de développement durable ? Zoom sur les pratiques de certains établissements parmi les plus “exemplaires” en la matière. Au sommaire : – Les 25 écoles de commerce les plus investies dans le développement durable. – Développement durable : les écoles de commerce “exemplaires”. – Euromed : former des managers conscients des enjeux. – Audencia Nantes : un parcours dédié à la responsabilité globale. – Sup de co La Rochelle : place à la “recherche intervention”.LES ÉCOLES D’INGÉNIEURS LES PLUS “GREEN”
Dans quelles écoles d’ingénieurs serez-vous le plus sensibilisés aux problématiques écologiques et sociales ? Résultats de notre enquête ici. Au sommaire : – Les 33 écoles d’ingénieurs les plus investies dans le développement durable. – Développement durable : les écoles d’ingénieurs “exemplaires”. – École des mines de Nantes : des actions visibles et pérennes. – Supélec : sensibiliser dans le plus de cours possible. – INSA Lyon : des associations sensibilisées au quotidien. – LaSalle Beauvais : une école handi-accueillante. LES UNIVERSITÉS QUI ONT LA “GREEN ATTITUDE” Les universités aussi s’inscrivent dans une démarche de développement durable. Découvrez lesquelles sont les plus avancées dans le domaine, avec nos gros plans sur trois campus qui montrent l’exemple. Au sommaire : – Les 18 universités les plus investies dans le développement durable. – Développement durable : les universités “exemplaires”. – Université de Versailles-Saint-Quentin : étudiants et direction main dans la main. – Université catholique de Lille : un label Humanité pour nourrir la réflexion. – Université Joseph-Fourier (Grenoble 1) : apprendre à anticiper les besoins. – “Si les établissements ne sont pas exemplaires en matière de développement durable, qui le sera ?”.Qui a la meilleure “green réputation” ?
Sophie Blitman, journaliste à L’Etudiant explique : « Nous avons demandé aux établissements participant à notre enquête de citer les écoles ou les universités qui font à leurs yeux référence en matière de DD (développement durable). Les résultats sont sans équivoque : les Mines de Nantes, Euromed et l’UVSQ (université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) sont largement plébiscitées, loin devant tous les autres établissements. Il faut dire que ces trois-là se sont attachés à faire connaître leurs actions en matière de DD. Les Mines de Nantes, par exemple, ont mis leur Agenda 21 à la disposition de tous, tandis que l’UVSQ et Euromed ont fait du DD l’axe principal de leur communication. Sur le plan international, on constate que les établissements québécois ont bonne presse en France, qu’il s’agisse de l’université du Québec à Montréal, de l’université de Laval ou de l’École polytechnique de Montréal ».Un dossier en partenariat avec le réseau Entrepreneurs d’avenir
Soutenir un nouveau modèle d’entreprises conjuguant progrès économique, social et environnemental : c’est de cette volonté qu’est né le réseau Entrepreneurs d’avenir. Créé en 2009 avec Generali, il réunit aujourd’hui plusieurs centaines de dirigeants dans tous les secteurs et sur l’ensemble du territoire (Cyrille Souche, directeur de CDURABLE.info, en est l’un d’entre eux). Depuis son lancement, le réseau Entrepreneurs d’avenir a placé la formation au DD et à la RSE comme enjeu prioritaire. C’est dans cet esprit qu’Entrepreneurs d’avenir s’est associé au journal l’Etudiant pour porter et mener cette opération “Campus d’avenir” et identifier les établissements pionniers en la matière. Plus d’infos sur entrepreneursdavenir.com. Vous pouvez par ailleurs lire l’interview de son fondateur Jacques Huybrechts, par ailleurs cofondateur de la Cité de la réussite sur le site de L’Etudiant.