«Alors que les Etats travaillent à Nagoya sur la préservation de la biodiversité, le Centre des Jeunes Dirigeants réunis ses membres à Saint Malo pour réfléchir à la construction d’une économie réintégrée dans la biosphère. Le Centre des Jeunes Dirigeants France considère, en effet, qu’il est essentiel et urgent d’effectuer une mutation radicale de nos modèles pour intégrer le capital naturel comme socle de notre économie. Cette révolution est indispensable pour assurer le bien-être de l’humanité, garantir une destination universelle des biens naturels et préserver la performance et la prospérité de nos entreprises. La vie sur terre n’est pas un accessoire de notre civilisation ou un simple réservoir de matières premières, mais la matrice de notre société.»
L’économie au service de la vie et de l’humanité est à la base du nouveau paradigme à construire et développer.
Patrice VALANTIN – Délégué national biodiversité
– www.jeunesdirigeants.fr
Le CJD organise à Saint-Malo les 29 et 30 octobre prochains une rencontre sur le thème de la préservation de la biodiversité baptisée : « Réveiller les consciences : Change ton regard sur la Vie ! », ou comment inventer un monde où l’entreprise sera intégrée aux écosystèmes. Cette rencontre se tiendra à l’occasion du départ de la Route du Rhum, à laquelle le CJD participe. Elle réunira près de 500 Jeunes Dirigeants.
En marge de toutes les actions menées en cette année internationale de la biodiversité, le CJD souhaite inscrire durablement le vivant au centre de ses réflexions afin de mettre « l’économie au service de la Vie ». Pour le CJD, mettre l’Economie au Service de la Vie, c’est intégrer tous les éléments du vivant comme autant d’éléments indissociables de notre survie et d’un développement pérenne de l’Humain.
Le CJD organise cette rencontre en étroite collaboration avec la Ligue Roc, association engagée en faveur de la préservation de la biodiversité et des humains qui en dépendent et présidée par Hubert Reeves. Le CJD et la Ligue Roc ont signé une convention de partenariat en septembre 2010 afin de mettre en commun leurs ressources pour sensibiliser, réfléchir, influencer le public sur le sujet de la biodiversité.
Pour Christophe Aubel, directeur de la Ligue Roc « ces journées et ce partenariat illustrent la mobilisation de la société face à l’un des défis majeurs qui se posent à la société, la Ligue Roc est heureuse d’apporter son concours au CJD pour cette initiative ».
L’objectif de la rencontre de Saint-Malo est de sensibiliser les chefs d’entreprise présents à l’enjeu que constitue la préservation de la biodiversité.
- Des personnalités du monde scientifique, Luc Abbadie, Christian Lévêque et Matthieu Calame, exprimeront tour à tour leur vision de la biodiversité
- Des interventions de Jacqueline Tabarly, marraine du bateau du CJD « Jeunes Dirigeants » et de Claire Nouvian, auteur et réalisatrice, présidente de Bloom Association, de Sylvie Bénard, présidente de l’institut INSPIRE et d’Emmanuel Delannoy, secrétaire général de la Ligue ROC et directeur de l’Institut INSPIRE, de Gilles Huet, Directeur de l’association Eau et Rivières de Bretagne sont également attendues.
- Le monde de l’entreprise sera aussi représenté par Christian Berranger, président de la commission biodiversité du MEDEF et directeur développement durable de CEMEX, ainsi que par Sophie Gaudeul, de la CFDT.
- La journée sera animée par Patricia Ricard, petite fille de Paul Ricard, le fondateur du groupe éponyme, et présidente de l’Institut Océanographique Paul Ricard depuis juin 2005.
Le CJD veut réveiller les consciences et changer notre regard sur la Vie ! Rencontre à Saint-Malo les 29 et 30 octobre
Cher Monsieur,
Vous allez passer deux jours importants sur la remise en question de nos approches individuelles et sociales vis à vis de l’environnement.
Ce que vous intitulez » Réveiller les consciences » est fondamental.
Oui, … mais qu’entendez-vous par » Réveiller les consciences » ?
Je pense que nos engrammations culturelles sont telles que pour parvenir à ce souhait (pour le moment assez mal formulé, mis à part quelques voeux pieux immédiats que nous entendons), il convient de comprendre quels sont les moyens les plus fondamentaux permettant de préserver notre environnement.
Fondamentaux ?
Qui, en écologie, s’attarde sur le sujet de la recherche fondamentale ? Nous sommes dans la tendance que j’intitulerais « palliative »;
En fait, pour parvenir à un résultat sur le futur, nous ne pourrons y parvenir sans au départ organiser un groupe de travail qui réunira des psychologues, des philosophes, des scientifiques et neuro-scientifiques, des parents, enseignants, chercheurs en éthologie, des adolescents, …la liste n’étant pas exhaustive.
Pourquoi ?
Nos réflexes de pensé sont tels que les schémas de nos perceptions et les décisions qui en découlent (au regard du rapport » Homme- Environnement ») faussent dès le départ notre rapport au monde.
Notre soi met le monde à sa disposition. Nous ne respectons pas les bases fondamentales de l’autopoïèse qui nous gouverne,
Bref… aborder de tels sujet est épineux pour l’homme du 21° siècle. Devons nous remettre en question notre pensé ?
C’est un travail qui nous attendra forcément un jour ou l’autre.
Si cela vous intéresse, nous prolongerons.
Bien cordialement, et bonne chance. Vive les Malouins, ces découvreurs !
Michel Guinet mg.gu@laposte.net
Le CJD veut réveiller les consciences et changer notre regard sur la Vie ! Rencontre à Saint-Malo les 29 et 30 octobre
Pour répondre à la question, faut-il changer notre mode de pensée, je dirais oui, mais pas pour tous.On parle d’écologie depuis 40 ans, alors, excusez moi, mais il y en a qui n’ont pas attendu pour se poser les bonnes questions …ils n’ont tout simplement pas attendu que cela soit enfin dans l’ère du temps et soit médiatisé.
Deuxièmement, ce changement de pensée concernent essentiellement les occidentaux ou les nantis des pays émergents. Pourquoi ?
Parce qu’ils ont une façon de vivre égocentrique, ils ont l’habitude que tout leur soit dû … est ce que ces gens sont prêts à penser autrement …les résistances actuelles nous montrent qu’ils sont encore eco-centrés sur la pensée unique et le grand miracle de la machine capitaliste.
Plus dûr, sera la chute.
Les gens plus modestes, surtout dans les pays du Sud, eux, n’ont pas une vision égocentrique, ils ont besoin de vivre proches les uns des autres pour que leur vie fonctionne « le mieux possible »: Ils vivent davantage en harmonie entre eux et vivent davantage en relation avec l’environnement naturel -Espérons, pour eux, que le progrés ne leur fera pas vivre les mauvaises choses de la société de consommation, comme l’Occident les vit depuis 40 ans-.
Eux, les pays industrialisés, sont claquemurés dans leur individualisme …franchement, je ne donne pas cher de l’Occident ; en tout cas c’est un monde, à mon sens, collectivement perdu.
Peut on attendre un retour du collectif ? Voici une nouvelle question de fond qui fera de nous, une société, autre qu’une société de consommation, et des êtres responsables, libres, solidaires.
Peut-on sortir d’un société manipulée par la télévision, peut-on sortir les gens de leur lobotomie cathodique ? »
Après tout, si 80 % de gens sont lobotomisés mais qu’ils consomment écolo, doit-on s’en soucier ? La lobotomie a l’avantage de la non-réflexion, pour beaucoup, c’est aussi un confort qui a de gros avantages