De plus en plus de personnes, soutenues par nombre d’organisations non gouvernementales internationales, s’opposent à ce qu’ils appellent la tyrannie du « tout informé ». Deux groupes s’affrontent dans ce qui est avant tout un débat éthique, les NDOB (No Data On Board, prononcez « no dob’s ») s’opposent aux Enhanced People (EP, prononcez « hippy » !) qui, par contre, ne veulent mettre aucune limitation à l’application des technologies les plus avancées au corps de l’homme.
Seul point sur lequel ces deux mouvements se retrouvent : la protection des libertés individuelles. Les premiers refusent catégoriquement l’implant RFID humain (h-RFID). Ils s’opposent également aux RFID (Radio Frequency Identification) incorporées dans les objets de consommation courante. Ils se rendent dans des magasins peu informatisés et qui acceptent la monnaie fiduciaire. Pour les seconds, la protection de la vie privée et donc des données personnelles, passe par les réseaux alternatifs issus de la vieille communauté de développeurs sous LINUX. Les hackers devenant les garants de leurs libertés individuelles.
Dans les faits, peu de gens s’engagent pleinement dans l’une ou l’autre de ces voies. Un troisième groupe tire avantage de ce débat, les membres des communautés d’échange. L’argent y est aboli, tout est basé sur l’échange de services rendus. « L’unité de mesure du travail accompli est le grain de blé… le « liant » de ce système est la confiance mutuelle » disent les diffuseurs de cette pratique.
Le débat sur la généralisation du contrôle des individus par RFID reste d’actualité : des Parlements de différents pays préparent des législations tendant à normaliser l’usage des h-RFID.
© Olivier Parent